Le Québec et la Californie ont un nouveau partenaire dans leur marché du carbone : l’Ontario, qui a mis fin aux rumeurs en annonçant lundi matin qu’il embarque dans le système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions.
La décision du gouvernement de Kathleen Wynne, prise alors que la pression se faisait de plus en plus forte, survient au moment où la tarification du carbone récolte des appuis au sein même des industries auxquelles on demande de réduire leurs émissions.
L’annonce a été saluée par le gouvernement du Québec et Greenpeace, entre autres.
« Une politique environnementale appropriée représente en fait une bonne politique économique. La réduction de l’utilisation de combustibles fossiles comme le charbon et le gaz créera maintenant des emplois et constituera la pierre angulaire de notre prospérité dans les années à venir », a affirmé le gouvernement Wynne.
75 % des Canadiens
Le gouvernement ontarien a signalé que sa participation au système fait en sorte que « 75 % des Canadiens et Canadiennes vivront dans une province qui a adopté une forme de fixation des prix du carbone ».
En gros, le système, semblable à celui mis en oeuvre dans les années 90 pour combattre les pluies acides, force les entreprises qui excèdent leur plafond autorisé à acheter des droits d’émissions alors que celles qui n’atteignent pas ce niveau peuvent revendre leurs droits.
Lors d’une conférence de presse, la première ministre Kathleen Wynne n’a pas voulu s’avancer dans les détails concernant le prix qui serait fixé aux émissions. Au Québec, par exemple, l’émission d’une tonne de carbone coûte environ 15 $. Le système couvre maintenant le secteur des transports, cela ayant ajouté au litre d’essence un coût supplémentaire de quelques sous.
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