« Lorsqu’une guerre nucléaire sous l’égide des États-Unis devient un "instrument de paix" toléré et accepté par les institutions internationales et les plus importantes autorités, dont les Nations Unies, il n’y a pas de retour en arrière : la société humaine a été précipitée la tête la première et de manière indélébile sur la voie de l’autodestruction. » (Towards a World War III Scenario, Global Research, mai 2011)
Le monde est à un carrefour dangereux. Les États-Unis sont sur le sentier de la guerre.
La Troisième Guerre mondiale n’est plus un concept abstrait.
Les États-Unis et leurs alliés se préparent à lancer contre l’Iran une guerre nucléaire aux conséquences dévastatrices.
Cette aventure militaire, dans le vrai sens du terme, menace l’avenir de l’humanité.
Le modèle militaire mondial du Pentagone en est un de conquête du monde.
Le déploiement militaire des forces des États-Unis et de l’OTAN a lieu simultanément dans plusieurs régions du monde.
Les prétextes de guerre et les « justifications » abondent. L’Iran est présenté comme une menace pour Israël et le reste du monde.
La guerre contre l’Iran est sur la planche à dessin du Pentagone depuis plus de huit ans. Récemment, une nouvelle série de menaces et d’accusations ont été proférées à l’endroit de Téhéran.
Une guerre non déclarée («war of stealth») a déjà débuté. Des agents de renseignement du Mossad sont sur le terrain. Des formations paramilitaires clandestines sont envoyées en Iran et des drones de la CIA sont déployés.
Pendant ce temps, Washington, Londres, Bruxelles et Tel-Aviv ont lancé des initiatives de déstabilisation spécifiques visant à « étouffer l’Iran sur le plan diplomatique, économique et financier » .
Un régime de sanctions accru a été formulé par le Congrès des États-Unis :
« "[U]n consensus bipartite a émergé à Washington en faveur de l’étranglement de l’économie iranienne." Celui-ci consiste à introduire "un amendement au projet de loi sur l’autorisation de défense de 2012, conçu pour anéantir l’économie iranienne […] en rendant la vente de son pétrole pratiquement impossible pour Téhéran". » (Tom Burghardt, Target Iran: Washington's Countdown to War, Global Research, décembre 2011.)
Cette nouvelle vague de battage diplomatique accouplée à la menace de sanctions économiques a également contribué à déclencher une aura d’incertitude dans le marché du pétrole brut, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’économie mondiale.
Entre-temps, les entreprises médiatiques se sont lancées dans une opération renouvelée de propagande relative au présumé programme nucléaire iranien en soulignant des « activités possiblement liées à l’armement ».
Dernièrement le président Barack Obama a rencontré Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense, en privé, derrière des portes closes (le 16 décembre), fait à peine cité par les médias étasuniens. La réunion s’est tenue en périphérie de Washington D.C., à l’hôtel Gaylord de National Harbor dans le Maryland, sous les auspices de l’Union for Reform Judaism.
Barack rencontre Barak, Barack Obama et le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak. 16 décembre 2011 à la Plénière biennale de l’URJ à l’hôtel Gaylord de National Harbor. (Photo de la Maison-Blanche.)
On ne peut pas sous-estimer l’importance de cette réunion privée à ce moment opportun sous les auspices de l’URJ. Des reportages suggèrent que cette rencontre était largement axée sur la question d’une attaque des États-Unis et d’Israël contre l’Iran.
Dans un texte du Haaretz, l’analyste politique Amir Oren a décrit cette réunion comme un « feu vert » donné à Israël pour lancer une guerre totale contre l’Iran :
Se pourrait-il que dans l’histoire d’Israël on se souvienne de la réunion d’une demi-heure vendredi dernier entre le président des États-Unis et le ministre de la Défense Ehoud Barak à l’hôtel Gaylord de National Harbor comme du moment où Barack O. a donné le feu vert à E. Barak pour attaquer l’Iran, pour le meilleur ou pour le pire? […] Peut-on voir cela comme un flashback des pourparlers entre le ministre de la Défense Ariel Sharon et le secrétaire d’État étasunien Alexander Haig à Washington en mai 1982 et ayant donné l’impression (erronée) à Israël qu’il y avait une entente avec les États-Unis pour entrer en guerre avec le Liban […] (No sign U.S. has given Israel green light to strike Iran - Haaretz Daily Newspaper | Israel News)
Après cette rencontre privée, Obama s’est adressé à la Plénière biennale de l’Union for Reform Judaism et a rassuré son public en leur affirmant que la « coopération entre nos armées [et nos services de renseignement] n’a jamais été si forte ».
Obama a souligné que l’Iran constitue une « menace à la sécurité d’Israël, des États-Unis et du monde entier […] » Ila ajouté : « C’est pour cela que notre politique est très claire : nous sommes déterminés à empêcher l’Iran de se procurer des armes nucléaires […] Et c’est pourquoi […] nous avons imposé les sanctions les plus complètes et percutantes que le régime iranien ait jamais affrontées […] Et, rassurez-vous, c’est pour cette raison que nous n’écartons aucune option. » (Transcription de la vidéo du discours du président Obama devant l'Union for Reform Judaism le 16 décembre 2011: Discours à la Biennale de l'URJ, 71e Assemblée générale. C’est l’auteur qui souligne.)
Vers une attaque « coordonnée » des États-Unis et d’Israël contre l’Iran?
Durant les dernières semaines, les tabloïds étasuniens ont été littéralement couverts de déclarations d’Hillary Clinton et du secrétaire à la Défense Leon Panetta : « aucune option n’est écartée ». Panetta a toutefois indiqué qu’« Israël ne devrait pas envisager d’action unilatérale contre l’Iran », tout en soulignant que « toute opération militaire d’Israël contre l’Iran doit être appuyée par les États-Unis et coordonnée avec eux ». (Déclaration de Leon Panetta le 2 décembre au Saban Center, cité dans U.S. Defense Secretary: Iran could get nuclear bomb within a year - Haaretz, 11 décembre 2011. C’est l’auteur qui souligne.)
La menace d’une guerre nucléaire contre l’Iran
La déclaration « aucune option n’est écartée » indique que les États-Unis envisagent non seulement une attaque contre l’Iran, mais aussi que cette attaque pourrait inclure l’utilisation d’armes nucléaires tactiques antiblockhaus ayant une capacité explosive allant de trois à six fois celle d’une bombe d’Hiroshima. Ironie cruelle du sort, pour riposter contre le programme d’armement nucléaire inexistant de l’Iran, on envisage d’utiliser contre lui ces bombes nucléaires « humanitaires » et « pacificatrices » « fabriquées aux États-Unis », lesquelles, selon des « avis scientifiques » d’experts sous contrats avec le Pentagone, sont inoffensives pour les populations civiles environnantes.
Alors que l’Iran ne possède pas d’armes nucléaires, on mentionne rarement que cinq « États (officiellement) non nucléarisés », incluant l’Allemagne, la Belgique les Pays-Bas, l’Italie et la Turquie, possèdent des armes nucléaires tactiques fabriquées aux États-Unis et déployées sous commandement national sur leurs bases militaires respectives. On prévoit utiliser cet arsenal nucléaire contre l’Iran.
Le stockage et le déploiement de B61 tactiques dans ces cinq « États non nucléarisés » visent des cibles au Moyen-Orient. Conformément à des « plans de frappe de l’OTAN », ces bombes B61 antiblockhaus thermonucléaires seraient lancées contre la Russie ou des pays du Moyen-Orient comme la Syrie et l’Iran (cité dans National Resources Defense Council, Nuclear Weapons in Europe , février 2005. C’est l’auteur qui souligne.)
Tandis que ces « États nucléarisés non déclarés » accusent Téhéran nonchalamment et sans preuves documentaires de développer des armes nucléaires, ils ont eux-mêmes la capacité de lancer des ogives nucléaires, lesquelles ciblent l’Iran la Syrie et la Russie. (Voir Michel Chossudovsky, Les « cinq puissances nucléaires » européennes « non déclarées », Mondialisation.ca, 18 février 2010.)
Les armes nucléaires israéliennes visent l’Iran. « Coordination » du déploiement d’armes nucléaires par les États-Unis et Israël.
C’est Israël plutôt que l’Iran qui constitue une menace à la sécurité mondiale.
Israël possède entre 100 et 200 ogives nucléaires stratégiques, toutes déployées contre l’Iran.
Déjà en 2003, Washington et Tel-Aviv confirmaient qu’ils collaboraient au « déploiement de missiles de croisière Harpoon dans la flotte israélienne de sous-marins de classe Dolphin. Ces missiles, fournis par les États-Unis, étaient armés d’ogives nucléaires ».(The Observer, 12 October 2003).
Selon le général russe Leonid Ivashov :
Depuis octobre 2006, l’armée et les cercles politiques israéliens parlent ouvertement de la possibilité de lancer des missiles et d’effectuer des frappes nucléaires contre l’Iran, et G. Bush a immédiatement appuyé l’idée. À l’heure actuelle [2007], on vante les mérites des frappes nucléaires sous la forme d’une « nécessité ». On apprend au public à croire qu’une telle possibilité n’a rien de monstrueux et qu’au contraire, une frappe nucléaire est tout à fait réalisable. On prétend qu’il n’y a aucun autre moyen d’« arrêter » l’Iran. (Général Leonid Ivashov, Iran Must Get Ready to Repel a Nuclear Attack, Global Research, janvier 2007. C’est l’auteur qui souligne.)
Il convient de noter qu’au début du second terme de Bush, le vice-président Dick Cheney avait dit très clairement que l’Iran était « en tête sur la liste » des ennemis voyous des États-Unis et qu’Israël allait, pour ainsi dire, « bombarder pour eux », sans que les États-Unis mettent de pression pour « qu’ils le fassent » et sans s’impliquer militairement.
Dans le contexte ci-dessus, l’analyste politique et historien Michael Carmichael a souligné l’intégration et la coordination du processus décisionnel militaire entre les États-Unis et Israël relativement au déploiement d’armes nucléaires :
Au lieu d’effectuer une frappe nucléaire directe contre les cibles renforcées de l’Iran, les États-Unis ont donné à Israël le devoir de lancer un ensemble coordonné de frappes nucléaires ciblant des installations nucléaires dans les villes iraniennes de Natanz, Ispahan et Arak. (Michael Carmichael, Global Research, janvier 2007)
« Aucune option n’est écartée » : Qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de la planification militaire? L’intégration de systèmes d’armes nucléaires et conventionnelles
Les règles et directives de l’Armée étasunienne régissant l’utilisation des armes nucléaires ont été « libéralisées » (par exemple, elles ont été « déréglementées » par rapport à celles qui prévalaient durant la guerre froide). La décision d’utiliser des armes nucléaires tactiques contre l’Iran ne dépend plus du Commandant en chef, soit Barack Obama. Il s’agit d’une décision strictement militaire. La nouvelle doctrine stipule que le Commandement, le Contrôle et la Coordination (CCC) concernant l’utilisation d’armes nucléaires devraient être « flexible », permettant aux différents commandants de combat de décider d’utiliser ou non des armes nucléaires et à quel moment le faire :
Connue dans les cercles officiels de Washington sous le nom de « Joint Publication 3-12 », la nouvelle doctrine nucléaire (Doctrine for Joint Nuclear Operations, (DJNO) (mars 2005)) réclame « l’intégration des attaques nucléaires et conventionnelles » sous un Commandement et un Contrôle unifié et « intégré » (C2).
On y décrit largement la planification militaire comme un processus décisionnel managérial, où l’on doit atteindre des objectifs stratégiques et militaires grâce à un mélange d’instruments, cela sans trop se préoccuper de la perte de vies humaines qui en résulte.
Cela signifie que si une attaque contre l’Iran est lancée, des armes nucléaires tactiques feront partie intégrante de l’arsenal.
Du point de vue d’un processus décisionnel militaire, « aucune option n’est écartée » signifie que l’armée appliquera « l’utilisation de la force la plus efficace ». Dans ce contexte, les armes conventionnelles et nucléaires font partie de ce que le Pentagone appelle « le coffre à outils » dans laquelle les commandants militaires peuvent choisir à sa guise les instruments dont ils ont besoin conformément à « l’évolution des circonstances » dans le « théâtre de guerre ». (Voir Michel Chossudovsky, Is the Bush Administration Planning a Nuclear Holocaust? Global Research, 22 février 2006)
Une fois qu’une décision de lancer une opération militaire est prise (par exemple, des frappes aériennes contre l’Iran), les commandants de théâtre ont une certaine latitude. Cela signifie qu’en pratique, une fois que la décision présidentielle est prise, USSTRATCOM, en liaison avec les commandants de théâtre, peut décider quelles seront les cibles et le type d’armement utilisé. Les armes nucléaires tactiques stockées sont maintenant considérées comme partie intégrante de l’arsenal de champs de bataille. Autrement dit, les armes nucléaires font désormais « partie du coffre à outils » utilisé dans des théâtres de guerre conventionnels. (Michel Chossudovsky,Targeting Iran, Is the US Administration Planning a Nuclear Holocaust, Global Research, février 2006, C’est l’auteur qui souligne.)
L’intégration des guerres conventionnelle et nucléaire. CONPLAN 8022
Relativement à l’attaque planifiée contre l’Iran, la mention de l’intégration des armes nucléaires et conventionnelles, ainsi que l’utilisation de bombes nucléaires de manière préemptive dans un théâtre de guerre conventionnel constitue ce qu’il ya de plus pertinent dans les documents de l’Armée étasunienne
Cette proposition d’« intégrer » des systèmes d’armes conventionnels et nucléaires a d’abord été formulée en 2003 dans le CONPLAN 8022. On le décrit comme étant « un plan concept pour l’utilisation rapide des capacités de guerre conventionnelle, nucléaire et de l’information visant à détruire, de manière préemptive si nécessaire, des cibles "urgentes" n’importe où dans le monde [incluant en Iran] ». (Voir Michel Chossudovsky, US, NATO and Israel Deploy Nukes directed against Iran, Global Research, 27 septembre, 2007). Coordonné par l’US Strategic Command, le CONPLAN est devenu opérationnel au début de 2004. (Robert S. Norris and Hans M. Kristensen, Bulletin of Atomic Scientists).
Le CONPLAN ouvre une boîte de Pandore militaire. Il brouille la ligne séparant les armes conventionnelles des armes nucléaires et ouvre la porte à l’utilisation préemptive de bombes nucléaires « n’importe où dans le monde ».
L’absence de sensibilisation du public
La « communauté internationale » a cautionné une attaque contre l’Iran au nom de la paix mondiale.
« Rendre le monde plus sécuritaire » constitue la justification pour lancer une opération militaire qui pourrait résulter en un holocauste nucléaire.
Alors que l’on peut concevoir la perte de vie et la destruction résultant des guerres actuelles, incluant celles d’Irak et d’Afghanistan, il est impossible de comprendre entièrement la dévastation que pourrait entraîner une Troisième Guerre mondiale employant de « nouvelles technologies » et des armes sophistiquées, dont des bombes nucléaires, avant que cela ne se produise et devienne une réalité.
Les entreprises médiatiques bloquent délibérément la couverture de ces préparatifs de guerre. La guerre contre l’Iran et les dangers d’escalade ne sont pas considérés comme des « unes » de journaux. Les médias dominants ont exclu les analyses de fond et les débats sur les implications de ces plans de guerre.
L’Iran ne représente pas une menace nucléaire.
La menace à la sécurité mondiale émane de l’alliance militaire entre les États-Unis, l’OTAN et Israël, laquelle envisage, dans le cadre de CONPLAN, l’utilisation d’armes thermonucléaires contre un État non nucléarisé.
Dans les termes du général Ivashov : « On fait croire à l’opinion publique qu’une telle possibilité n’a rien de monstrueux. » Les armes nucléaires font partie du « coffre à outils ».
Une attaque contre l’Iran aurait des conséquences dévastatrices. Elle déclencherait une guerre régionale totale de l’est de la Méditerranée à l’Asie centrale, conduisant peut-être l’humanité à un scénario de Troisième Guerre mondiale.
L’administration Obama représente une menace nucléaire.
L’OTAN représente une menace nucléaire.
Cinq États européens « non nucléarisés » (l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie et la Turquie) détenant des armes nucléaires tactiques déployées sous commandement national et devant être utilisées contre l’Iran constituent une menace nucléaire.
Le gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Netanyahou représente non seulement une menace nucléaire, mais aussi une menace à la sécurité du peuple israélien, induit en erreur quant aux implications d’une attaque des États-Unis et d’Israël contre l’Iran.
La complaisance de l’opinion publique occidentale, incluant des segments du mouvement antiguerre étasunien, est troublante. Aucune préoccupation n’a été exprimée dans la sphère politique concernant les conséquences probables d’une attaque contre l’Iran par les États-Unis, l’OTAN et Israël, et l’utilisation d’armes nucléaires contre un État non nucléarisé.
Une telle action entraînerait l’« impensable » : un holocauste nucléaire sur une grande partie du Moyen-Orient.
Il convient de noter qu’un cauchemar nucléaire aurait lieu même si l’on n’utilisait pas d’armes nucléaires. Le bombardement des installations nucléaires iraniennes à l’aide d’armes conventionnelles contribuerait à déclencher un désastre du même genre que Tchernobyl ou Fukushima avec des retombées radioactives de grande envergure.
***
Discours de Barack Obama devant l’Union of Reform Judaism, 16 décembre 2011
Transcription (Extraits)
« Je souhaite la bienvenue au vice-premier ministre et ministre de la Défense Ehoud Barak. (Applaudissements.) La coopération entre nos armées n’a jamais été aussi forte et je voudrais remercier Ehoud pour son leadership, son engagement de toute une vie envers la sécurité d’Israël et la recherche d’une paix juste et durable. (Applaudissements.) Le programme nucléaire de l’Iran représente également une importante source d’inquiétudes et une menace pour la sécurité d’Israël, des États-Unis et du monde entier. C’est pour cela que notre politique est très claire : nous sommes déterminés à empêcher l’Iran de se procurer des armes nucléaires. (Applaudissements.) Et c’est pourquoi, dès que je suis entrée en fonction, nous avons travaillé assidument avec nos alliés et partenaires et nous avons imposé les sanctions les plus complètes et percutantes que le régime iranien ait jamais affrontées. Nous n’en avons pas seulement discuté, nous avons agi. Et nous allons maintenir la pression. (Applaudissements.) Et, rassurez-vous, c’est pour cette raison que nous n’écartons aucune option. Nous avons été clairs.
Nous continuerons à appuyer nos amis et alliés israéliens comme nous l’avons fait lorsqu’ils en ont eu le plus besoin. En septembre, lorsqu’un gang a menacé l’ambassade israélienne au Caire, nous nous sommes assurés que les hommes et les femmes qui y travaillaient puissent sortir en sécurité. (Applaudissements.) L’an dernier alors que des incendies menaçaient Haïfa, nous avons dépêché des avions anti-incendie pour aider à éteindre le feu. (Applaudissements.)
Sous ma surveillance, les États-Unis d’Amérique ont montré l’exemple, de Durban aux Nations Unies, en contrant les tentatives d’utiliser les forums internationaux pour délégitimer Israël et nous continueront à le faire. (Applaudissements.). C’est ce que font les amis et alliés l’un pour l’autre. Alors ne laissez personne vous dire le contraire. Nous avons été présents et le seront encore. Voilà les faits. (Applaudissements.)
Transcription disponible ici en anglais : vidéo du discours du président Obama devant l'Union for Reform Judaism le 16 décembre 2011: Discours à la Biennale de l'URJ, 71e Assemblée générale
***
NOTE - le texte traduit original contient plusieurs liens.
Article original en anglais : Preparing to Attack Iran with Nuclear Weapons: "No Option can be taken off the Table.", publié le 26 décembre 2011
Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).
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