Nouvelles technologies

L’IA doit être au service de l’être humain

Pour une demande d’expansion de la LNH

Tribune libre

Alors que l’intelligence artificielle (IA) évolue à une vitesse grand V, sommes-nous en train d’oublier qu’elle est le produit du cerveau humain? En conséquence, peut-être aurions-nous avantage à prêter une oreille attentive aux nombreux experts qui nous invitent à la prudence eu égard à l’évolution fulgurante de l’IA dans nos vies de tous les jours.

Certes, l’IA contribue à la progression de la société, notamment en recherche scientifique. Par ailleurs, nous savons déjà que le développement de l’IA entraînera des pertes d’emploi, que nos données personnelles seront encore plus menacées et que les armes gagneront en autonomie. Au-delà de ces problématiques, une chose m’inquiète au plus haut point: comment l’humain sera-t-il affecté? En nous en remettant de plus en plus à l’IA, conserverons-nous la capacité d’exercer notre jugement et de prendre des décisions? En exerçant de moins en moins son jugement, l’humain risque-t-il de perdre cette habileté?

Des questions qui me laissent perplexe devant les dangers de perdre le contrôle sur notre vie de tous les jours sans coup férir. À cet effet, en tant qu’ancien enseignant, je suis préoccupé par les avancées de l’IA dans le monde de l’éducation, notamment eu égard au plagiat qui risque de s’infiltrer sournoisement dans les productions écrites des élèves.

Enfin, considérant le nombre illimité de champs d’application dans lesquels l’IA s’infiltre, il est plus que temps pour les politiciens de s’impliquer dans l’élaboration d’un encadrement de l’IA et d’une surveillance accrue des géants qui en ont le contrôle. En termes clairs, l’IA doit être au service de l’être humain et non l’inverse.

Pour une demande d’expansion de la LNH

En mai 1995, le président des Nordiques, Marcel Aubut, annonce la vente des Nordiques de Québec. Après 23 saisons à Québec, l'aventure se termine abruptement, mettant ainsi fin à la belle histoire d'amour entre les nombreux supporters et leur équipe de hockey. Depuis lors, le fantôme des Nordiques ne cesse de réapparaître sporadiquement dans le paysage du commissaire de la LNH, Gary Bettman. Par ailleurs, en janvier 2024, un groupe de Salt Lake City a demandé formellement à la LNH d’entamer un processus d’expansion, suivi en mars 2024 d’un groupe d’Atlanta.

Du côté de Québec, en novembre 2021, le premier ministre François Legault annonce que son ministre des Finances, Eric Girard, allait piloter le dossier du retour éventuel des Nordiques. En décembre 2021, lors de la rencontre des gouverneurs de la LNH à Palm Beach, Gary Bettman, se montre vague sur sa rencontre à venir avec le ministre Girard. «Je pense que j’ai une rencontre avec le premier ministre. Si j’ai tort, je m’en excuse auprès du ministre. Je ne me rappelle pas la date et je ne connais pas les détails de ce dont ils veulent me parler. Je suis toujours heureux quand un leader politique veut me rencontrer», avait-il lancé sans grande conviction.

Les quelques rencontres entre Gary Bettman et Éric Girard se sont déroulées dans un climat de courtoisie, sans plus. De longue date, je suis persuadé que le commissaire Bettman n’a jamais été chaud à l’idée d’une équipe de Québec au sein de la LNH, ses préférences étant nettement orientées vers les marchés américains.

Conséquemment, je suis d’avis que les promoteurs intéressés par le retour d’une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec demandent au circuit de lancer un processus d’expansion. La ville de Québec, en plus de posséder une enceinte équipée pour accueillir une équipe professionnelle, est une pépinière fertile en fans inconditionnels du hockey. Alors, vivement une demande formelle d’expansion de la LNH!


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    8 avril 2024

    Je pense que l’intelligence artificielle devrait plutôt s’appeler l’intelligence automatique certifiée : elle est de plus en plus considérée par les humains comme supérieure à l’intelligence humaine, laquelle fait des erreurs.


    L’on oublie encore (et toujours : on balaie sous le tapis) que les oeuvres humaines sont défectueuses et temporelles, comme tout le reste d’ailleurs. L’humain n’est pas divin et ne le sera jamais puisque le divin n’est qu’une lubie humaine.


    François Champoux, Trois-Rivières