À la veille de la tenue d'un congrès du Parti québécois, Hadrien Parizeau signe une lettre ouverte dans laquelle il déplore que la formation politique de son grand-père soit collée à une image de conservatisme et d’immobilisme.
Il accuse d'ailleurs le Parti québécois de tendre vers un conservatisme social dans certaines de ses positions, notamment lorsqu'il a demandé à la CAQ d’aller encore plus loin que sa proposition initiale dans le cadre de la loi sur la laïcité de l'État.
Celui qui est aujourd'hui conseiller municipal à la Ville de Montréal lance un appel aux militants péquistes pour qu'ils se réapproprient le progressisme.
«Le progressisme, c’est se défaire des anciennes mœurs, c’est se libérer de nos chaînes pour évoluer et réaliser notre idéal sur notre territoire. Le progressisme, c‘est l’indépendance. Les droits des minorités peuvent et doivent être respectés dans un Québec souverain», écrit-il dans une lettre dont TVA Nouvelles a obtenu copie.
«Il était fort temps que le PQ tienne ce congrès, car il a perdu sa pertinence dans plusieurs débats d'actualité. Tant mieux s’il reconnaît sa déconnexion face à une grande partie de la population et qu’enfin, il se remet en question», poursuit l'homme de 29 ans.
Sans fermer la porte à faire le saut en politique provinciale dans le futur, Hadrien Parizeau assure qu'il n'a pas l'intention d'être de la course à la direction du parti. «À l'heure actuelle, j'adore mon travail comme conseiller de ville à Montréal où je sens avoir un grand impact», dit-il.