En lisant certains commentaires acerbes par rapport au Moulin à Paroles

Chronique de Marie-Hélène Morot-Sir

Sur différents journaux, j'ai eu un ressenti un peu triste, car un peuple qui occulte ou mélange le passé ne peut pas construire son avenir.
Tout un chacun a besoin de savoir où sont ses racines, d'où venons-nous où allons-nous ?.. c'est bien connu. Mais il faut connaître l'Histoire afin que nul ne puisse lui faire dire tout et son contraire.. car les Amérindiens n'ont jamais été mis dans des réserves durant le régime Français pour la bonne raison que les premiers Français arrivés sur ce sol d'Amérique du Nord n'ont jamais voulu leur prendre leurs terres, ils ont voulu vivre en bonne entente avec eux, ils ont établi d'importantes alliances puis ils ont même fait cette extraordinaire paix de Montréal de 1701 avec 39 tribus amérindiennes.. Cette entente faite de fraternité et d'amitié entre ces peuples si différents a été quelque chose d 'unique que l'on n'avait jamais vu et qu'on n'a plus jamais revu depuis, un peuple étranger qui arrive sur des terres et qui ne veut pas exterminer les nations vivant là sur ce sol, mais au contraire vivre avc eux.
Relisons les textes anciens, tout y est. Cette entente s'est peu à peu dissoute après la conquête anglo saxonne car le régime anglais n'avait pas la même perception de la conquête de territoires et a réussi ce tour de passe-passe d'éloigner et de repousser cette amitié, car diviser pour mieux régner est bien connu aussi.
Les premiers Français arrivés sur ce sol étaient principalement des artisans, des commerçants, ( ils ne sont vraiment devenus paysans qu'aprés la conquête afin de survivre comme ils le pouvaient !) ce n'étaient ni des voleurs ni des gangsters comme j'ai pu le lire, puis plus tard environ quatre cents soldats du régiment de Carignan Salières sont également restés et ont fait souche eux aussi dans ce pays. Tous étaient des hommes au grand courage qui ont défriché ce pays, avec leur vaillance et leur enthousiasme, - et il en fallait lorsqu'on connaît l'immensité de ce pays, le petit nombre qu'ils étaient et le peu de moyens à leur disposition ! -découvrant toujours plus loin cet immense pays qui lorsque les Anglais s'en sont emparés, depuis le temps qu'ils en rêvaient, allait jusqu'à l'Ouest dans les Rocheuses grâce à la Verendrye, jusqu'à la baie d'Hudson au Nord avec Pierre d'Iberville et jusqu'à la Louisiane avec Cavelier de la Salle, sans citer tous les autres avant eux qui ont amené ou participé à ces découvertes.
Ces hommes-là dont vous pouvez être fiers, vous êtes des milliers aujourd'hui à porter encore leurs noms et leur sang coule à jamais dans vos veines. Certains d'entre leurs descendants n'oublient rien, malgré ces deux cents cinquante ans écoulés, ils se tiennent toujours debout, parce que, quelque soit le peuple envahi, il aura envie contre vents et marées, de se sentir libre.
Voilà pourquoi ce Moulin à paroles qui fait tant écrire de commentaires aussi divers que variés, aussi acerbes qu'enthousiastes, permettra à un grand nombre de se lever encore.

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Marie-Hélène Morot-Sir151 articles

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Auteur de livres historiques : 1608-2008 Quatre cents hivers, autant d’étés ; Le lys, la rose et la feuille d’érable ; Au cœur de la Nouvelle France - tome I - De Champlain à la grand paix de Montréal ; Au cœur de la Nouvelle France - tome II - Des bords du Saint Laurent au golfe du Mexique ; Au cœur de la Nouvelle France - tome III - Les Amérindiens, ce peuple libre autrefois, qu'est-il devenu? ; Le Canada de A à Z au temps de la Nouvelle France ; De lettres en lettres, année 1912 ; De lettres en lettres, année 1925 ; Un vent étranger souffla sur le Nistakinan août 2018. "Les Femmes à l'ombre del'Histoire" janvier 2020   lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=evnVbdtlyYA

 

 

 





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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2009

    Chère Marie Hélène
    Je suis bien d'accord avec vous, et le drame du peuple Québécois aujourd'hui est parfaitement compréhensible quand on regarde dans le passé.
    C'est pourquoi vous comme moi avons été offusquées comme de nombreux français des propos outranciers de Sarkozy lors de la remise de la légion de (des) honneur de Charest ce printemps.
    Comme Josée Legault le dit si bien, l'indépendance est à la base une lutte de classes, celle des riches anglophones dominants contre les pauvres francophones dominés et opprimés.
    Ce qui fait que je reste persuadée que la vraie indépendance portée par une grande majorité de francophones ne sera envisageable que si et seulement si, le projet n'est pas uniquement de préservation de la langue ( qui en est un des aspects importants ) mais aussi un projet de société progressiste, plus sociale et plus égalitaire que aujourd'hui ; personne n'est contre la réussite, on est contre l'injustice ce qui n'est pas la même chose.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    9 septembre 2009

    Je veux vous dire combien vos commentaires me touchent tous, et combien je vous en remercie.
    A Monsieur Ivan Parent c'est exact, dans mon exposé il manque le rappel des mariages franco amérindiens, c'était là un rapprochement tout à fait souhaité par Champlain lui- même qui avait dit au moment de la grande alliance avec les tribus Attichawata :" Nos garçons épouseront vos filles et nous ne ferons qu'un seul peuple" et par la suite ces Français aventureux, enthousiastes, il n'a pas fallu tellement les pousser pour qu'ils trouvent ces amérindiennes à leur goût ... par contre ces dernières n'étaient pas en totale admiration devant ces Français moustachus et barbus, qu'elles trouvaient de ce fait très "laids" mais au plus beau des Amérindiens elles préféraient un Français car il leur apportait une vie plus moderne et plus facile avec l'apport d'objets comme par exemple des .. marmites ! C'est ainsi qu'un nouveau peuple est né le peuple franco amérindien et vous avez tous hérité de l'esprit de ces ancêtres-là Amérindiens et Français réunis, ce que beaucoup ignorent du fait de la conquête qui vous a éloignés sciemment les uns des autres.
    A Monsieur Claude Thompson, effectivement de nombreux coureurs des bois ont été torturés mais les tribus amérindiennes n'adoptaient que les plus valeureux, ceux qui pouvaient montrer jusqu'où pouvait aller la force de leur esprit dans la souffrance, et ceux là faisaient à jamais partie de ces tribus, comme on l'a vu pour Guillaume Couture devenu Jhandish, Pierre Radisson devenu Orimha, pour ne citer que ces deux-là, jean Nicollet était si respecté des tribus, (mais je n'ai trouvé nulle part s'il avait été torturé) que les Algonquins l'ont baptisé Achirra, - seul Guillaume Couture portera ce nom aprés lui - jean Nicollet a vécu de longues années dans la tribu des Nipissinniens..
    Souhaitons que des textes et des superbes paroles pour les Amérindiens, soient dites ce soir-là sur vos plaines, afin de ne pas continuer à les oublier tous ..
    A Monsieur Gaston Boivin, je vous remercie particulièrement des exemples que vous nous donnez sur vos propres ancêtres artisans maçons arrivés de Normandie, Antoine Brassard maître maçon entre 1632 et 1636, et Pierre Boivin maçon lui aussi fils de couvreur, en 1661. Leurs oncles Charles et Guillaume étaient "donnés " des jésuites. Les donnés à l'inverse des frères coadjuteurs, n'étaient pas des religieux, ils accompagnaient les jésuites sur la voie de leur apostolat pour une période "donnée" de quatre à huit ans ou plus si besoin. Comme par exemple Médard Chouard des Groseilliers beau-frère de Pierre Radisson qui, lui, était resté huit ans "donné " des jésuites, avant de devenir coureur des bois et d'avoir la vie qu'on lui connaît par la suite avec Pierre.. Les donnés aidaient les jésuites, leur servant de guides sur les fleuves ou les rivières, de traducteurs, de charpentiers comme pour l'édification du fort Sainte Marie des Hurons en 1638, preque tous les donnés de cette époque y ont plus ou moins travaillé, surtout les mois d'hiver pendant lesquels les pères jésuites se déplaçaient moins et avaient moins besoin d'eux..
    A Messieurs J.C Pomerleau et Denis Julien de Lotbinière, merci de nous démontrer comment le "rouleau compresseur"est toujours bien, hélas, d'actualité en 2009 pour continuer à repousser les Amérindiens .. de quel côté sont donc les vrais "sauvages" ?
    Eh bien sûr je n'oublie pas tous ceux qui m'ont fait chaud au coeur, comme vous Madame Mance Vallée que je remercie pour vos mots chaleureux d'accueil et pour tous vos textes que je ne manque jamais de lire, comme vous bien sûr ma chère Nicole Hébert dont j'apprécie toujours la justesse de vos interventions, et également Monsieur Rémy Fortin pour son souci de ce qui devrait être étudié dans vos écoles sur votre extraordinaire passé.. Vraiment à tous merci de vos encouragements.. ..
    Et surtout merci de vous souvenir encore et encore de votre Histoire, de ne pas la laisser enfouie à jamais, là où tant voudraient la voir .Cela a été quelque chose de tellement inouïe, tous vos pères qui ont ainsi traversé l'Atlantique pour venir fonder un pays, nul ne peut effacer cela , nul ne peut oublier leur courage et leur abnégation aujourd'hui !

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2009

    1760 ne fut pas uniquement la fin de la Nouvelle France madame Morot-Sir; ce fut le commencement du grand génocide des nations autochtones d'Amérique du nord par les anglosaxons qui mirent la hache, c'est le cas de le dire, dans tous les traités et ententes que nos ancêtres français avaient signé.
    Aujourd'hui en 2009; c'est dans les autres provinces du Canada hors-Québec que les nations autochtones en arrachent le plus. Je défis n'importe quel chef des premières nations de me démontrer le contraire!
    En arracher madame Morot-Sit, cela signifie éprouver des difficultés.

  • Gaston Boivin Répondre

    9 septembre 2009

    CORRECTION de mon commentaire prédent: Dans les dernières lignes de celui-ci, après "Huronnerie", il faudrait lire: "Le 3ième, François, étant le premier constructeur d'église dont il est fait mention en Nouvelle-France(église à Trois-Rivières, contrat du 24-06-1649)" et non pas: "Le 3ième, François, étant le premier constructeur d'église en Nouvelle-France(église des Trois-Rivières, 24-06-1649)"

  • Gaston Boivin Répondre

    9 septembre 2009

    Entièrement d'accord avec votre propos!
    Votre affirmation à l'effet que nos ancêtres d'avant conquête etaient principalement composés d'artisans est d'ailleurs confirmé par monsieur Jacques Leclerc dans son site "L'aménagement linguistique dans le monde"(re.:"Histoire du français au Québec", "La période de la Nouvelle-France 1534-1760), dont le site est hébergé par le serveur de "Trésor de la langue française"(TLFQ, de l'université Laval de Québec), lequel nous apprend que durant tout le régime français, des 8527 immigrants fondateurs qui se sont installés définitivement au Québec, 43% etaient artisans, 26% paysans, 14% "manouvriers" ou manoeuvre, 12% bourgeois, 3% nobles et 3.7% du clergé( Il est à croire cependant que ce nombre de 8,527 immigrants ne tienne pas compte des 5,000 des 10,000 soldats et officiers français qui seraient venus au pays entre 1683 et 1760 et qui s'y seraient établis définitivement, dont fait mention monsieur Leclerc sur ce site): À titre d'exemple, mon ancêtre maternel, Antoine Brassard, qui est arrivé de Normandie à Québec entre 1632 et 1636, était maître-maçon et mon ancêtre paternel, Pierre-Boivin, qui est arrivé de St-Maclou en Normandie(Seine-maritime), était également maçon et fils d'un maître-couvreur, son arrivée au pays remontant à 1661, alors qu'il était âgé de 18 ans, le tout à l'instigation de ses 3 oncles Charles, Guillaume et François(dit Bontemps) Boivin, tous 3 maîtres-charpentiers et originaires de St-Laurent en Normandie(Seine-maritime), les 2 premiers étants "donnés" ou "frères gris" des Jésuites, Charles ayant pricipalement servi à la "Huronnerie", le 3ième François ayant été le premier construcreur d'église de la Nouvelle-France(église des Trois-Rivières, 24-o6-1649), deux de ceux-ci étant arrivés au pays avant 1639 et le troisième en 1639.

  • Claude G. Thompson Répondre

    9 septembre 2009

    Merci madame Morot-Sir,
    L’histoire des peuples d’Amérique du Nord a occupé une place de choix parmi les sujets sur lesquels je me suis penché depuis les trente dernières années. J’ai eu la chance de rencontrer quelques représentants de diverses traditions amérindiennes et chaque fois, ce fut l’occasion de découvrir l’ampleur, la richesse et la profondeur de leur culture.
    Nuage Blanc, un Sioux Lakota réputé disait : “Lorsque vous êtes arrivés sur ce continent, vous y avez trouvé un peuple à la peau rouge. Il était en harmonie avec tous les êtres vivants. Vous n’avez pas vu sa beauté et vous l’avez considéré comme un animal, un sauvage primitif. Puisque vous avez perdu sa beauté sur le chemin de votre civilisation, regardez maintenant le désespoir que lui a donné le fait de vous avoir connu, et dans ce désespoir, considérez celui que chaque jour, vous vous donnez à vous-mêmes.”
    Ce que monsieur Parent raconte à propos des contacts que les Français établirent avec les premières nations à leur arrivée est rapporté par plusieurs historiens et de nombreux coureurs des bois allèrent même jusqu’à passer à travers les divers rituels de la torture adoptive afin de se voir acceptés comme membres à part entière des tribus qui les avaient accueillis.
    Merci pour votre témoignage. Beaucoup de magnifiques paroles de sages amérindiens pourraient être lues pendant la fin de semaine, et je suis heureux de savoir que les premières nations y seront et témoigneront de leur présence.
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2009

    Chère Française au grand cœur,
    Merci! Récidivez souvent svp! Je regrette moi aussi que mes petits-enfants ne puissent vous avoir comme prof! Vous transmettez tant de fierté!
    Au plaisir de vous relire,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2009

    Champlain fut le seul explorateur européen à établir avec les autochtones une relation de nation à nation. Cette base diplomatique nous aura premis de prendre notre essor décisif; elle fut consolidé par la Grande Paix de 1701.
    ....................................

    Un État optimal pour un peuple invisible
    (...)
    En signant le Traité de la Grande Paix de 1701, les 32 Nations indiennes avaient lié leur sort à celui de l’État naissant de la Nouvelle-France. Durant tout le temps que ce traité fut effectif, cette alliance a permis aux 70 000 français de contenir la volonté de domination du continent de plus d’un million de colons anglais et aux 32 Nations indiennes de rester maîtres de leurs territoires. (1)
    Suite à la conquête britannique qui a entraîné la déstructuration de l’État de la Nouvelle -France, sur lequel ces 32 nations s’appuyaient pour leurs défenses (milices), plus rien ne s’opposait au rouleau compresseur des colons britanniques qui convoitaient leurs territoires. En moins d’une génération après la défaite, toutes ces nations ont perdu leurs bases territoriales ancestrales. Même les Mohawks ont perdu leur territoire quand les Yankees américains ont chassé les loyalistes (leurs alliés) du territoire américain. De l’histoire ancienne sans rapport, pensez vous ?. Non, les Mohawks sont encore dans le prolongement de cette guerre, puisqu’il érigent actuellement des barricades à Caledonia en Ontario pour préserver un bout de territoire que la Couronne Britannique leur a cédé pour compenser la perte de leur vaste terre ancestrale. Des développeurs veulent y construire des condos !
    Géopolitique
    La conséquence de la chute de l’État de la Nouvelle France (même coloniale) a été une catastrophe historique pour les nations indiennes.
    Finie la relation de nation à nation. Les vainqueurs britanniques vont les réduire, petit à petit, dans des réserves, soumis plus tard à une loi de l’apartheid (Indians Act) (2). Résultat : elles se classent actuellement au 63è rang dans l’indice de développement humain (I .D.H.) des Nations Unis ; niveau équivalent à celui d’un pays du tiers monde.
    (...)
    http://www.vigile.net/Quebec-un-etat-optimal-pour-un
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2009

    Bienvenue sur Vigile, madame Morot-Sir, d'autant plus que vous n'arrivez pas avec tous les préjugés négatifs généralement véhiculés par le pouvoir fédéral et nos propres mercenaires, pour ne pas dire nos propres sicaires.
    Nous aimerons vous lire puisque vous nous connaissez, nous aimez et nous respectez pour ce que nous sommes. Pas plus, pas moins.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2009

    Madame Morot-Sir,
    Notre système d'éducation et nos jeunes mériteraient d'avoir un professeur d'histoire tel que vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2009

    Mme. Morot-Sir,
    Nous lisons rarement sur Vigile des textes de cette qualité. Votre façon, en quelques mots, de synthétiser la période française de notre Histoire, va, je l'espère, amener nombre de Québécois à réfléchir sur la présence autochtone en Amérique du Nord.
    Un point qui n'est pas rapporté dans votre texte et que j'écrivais récemment à une amie en France, c'est que les coureurs des bois trouvaient les petites "indiennes" très appétissantes. Beaucoup ont fondé des familles avec elles ce qui fait qu'aujourd'hui, la plupart des Québécois ont quelque part un peu du sang "indien" dans leurs veines. L'arrivée des Anglais a bouleversé tout ça et a apporté son lot de problèmes non encore résolus aujourd'hui. Il ne faut tout de même pas oublier qu'avant les Anglais, les missionnaires catholiques avaient eux aussi, à leur manière, mis de la bisbille dans ces contacts des Français avec les autochtones.
    Lors d'une émission d'Histoire que j'ai animée pour la télévision il y a plusieurs années, j'avais sur le panel, trois historiens: un Mohak et deux Québécois. Nous étions très étonnés d'apprendre comment ces autochtones vivaient à cette époque, le raffinement de leur civilisation, en fait, plus évoluée que la nôtre. À la fin, mes deux Historiens et moi avons dû conclure que les vrais sauvages n'étaient pas les autochtones mais bien les européens qui arrivaient avec leurs bouches à feu et leurs maladies.
    Il serait fort intéressant que les historiens fassent équipe au lieu que chacun tire la couverture sur son côté pour une vaine petite gloriole, et nous pondent une VRAIE Histoire, celle qu'on pourrait enseigner dans les écoles. Cela ferait changement de celle enseignée présentement, volontairement tronquée par un ministère de l'Éducation visiblement au service de basses politiques partisanes.
    Merci Mme. Morot-Sir pour cette lumière que vous nous apportez et de la réflexion que ça suscite.
    Ivan Parent