Reconnaissant le problème de racisme dans sa ville, le maire de Winnipeg, Brian Bowman, a promis jeudi de tout faire pour le combattre.
En conférence de presse et aux côtés de chefs autochtones et de responsables de communautés culturelles, Brian Bowman a réagi à un article du Maclean's, faisant de Winnipeg, la ville la plus raciste au Canada, particulièrement vis-à-vis des autochtones.
Selon le magazine, le Canada a un problème de racisme plus grand que l'Amérique et à Winnipeg, la situation est pire.
Ému aux larmes, le premier maire métis de la ville a reconnu qu'il y avait un problème.
«Ma femme est d'origine ukrainienne, a-t-il confié. Ma famille est métisse et je veux que mes garçons soient aussi fiers de ces deux origines. Je veux que tous les jeunes dans notre communauté, peu importe où ils viennent, soient fiers de Winnipeg.»
L'article du Maclean's revient sur des évènements récents impliquant des membres des Premières nations à Winnipeg et qui ont attiré l'attention nationale, notamment l'assassinat en août dernier de Tina Fontaine, 15, l'agression brutale de Rinelle Harper, 16 ans, ainsi que la mort en 2008 de Brian Sinclair, un double amputé.
«Nous devons faire la lumière sur le problème que nous avons à Winnipeg», a expliqué le maire, ajoutant qu'il était temps de passer à l'action au lieu de plus parler.
«Beaucoup de travail a été fait dans les années précédentes, et nous avons beaucoup plus de travail à faire, a précisé M. Bowman. Nous n'allons pas mettre fin au racisme, mais nous allons essayer.
Ville la plus raciste selon le Maclean's
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé