Réponse à Pierre Cloutier

D'une indépendantiste pro-Marois

Tribune libre


M. Cloutier,
Je vois bien que vous êtes certain d’être de bonne foi et d’avoir raison, mais lorsqu’on vous regarde aller, je peux-tu vous dire qu’on a de sérieux doute sur la bonne foi que vous prétendez avoir. Il n’y a rien qui passe le test à vos yeux, à part les mêmes maudits arguments… qui n’ont rien à voir avec le fond des choses. Et si vous n’avez pas de réponses précises à vos interrogations, c’est qu’il n’y a pas de réponses précises. Tout n’est pas blanc ou noir. Il y a des nuances. De plus, vous ne pouvez pas comparer la nationalisation de l’électricité avec la libération de tout un peuple. C’est complètement différent et tellement plus important. C’est une question de vie ou de mort.
De quoi avons-nous peur… justement M. Cloutier, de ne pas être élus. De manquer notre coup aux prochaines élections. Il est là le problème. C’est bien beau de parler d’indépendance, mais au quotidien, à tous les jours, lorsque les problèmes s’accumulent et que le peuple ne voit pas le jour où ils seront réglés. Il a des craintes, plus que légitimes, de foncer la tête première dans l’indépendance. Il se pose des questions… pas les mêmes que vous, mais des questions tout de même. Il est craintif… il a perdu deux référendums et il a celui de 95 en travers de la gorge, comme on dit.
Pauline Marois a beaucoup d’expérience et elle sait qu’elle n’a pas le droit de manquer son coup cette fois-ci. Le Peuple Québécois a besoin de gagner, comprenez-vous M. Cloutier, gagner, pour reprendre confiance en lui. Et Pauline Marois a compris qu’il faut des petites victoires et des plus grandes jusqu’à ce que ce peuple meurtri reprendre le goût de se battre jusqu’à la victoire, jusqu’à sa libération. C’est comme ça que je comprends le Plan Marois.
Lorsque j’entendais Jean-Martin Aussant dire que nous avons besoin d’un libérateur de peuple… il pensait peut-être à lui, mais en attendant de le trouver M. Cloutier, qu’est-ce qu’on fait, on laisse reprendre le pouvoir à Jean Charest et continuer de nous déposséder. En connaissez-vous un, vous, un libérateur de peuple qui pourrait stimuler ce peuple qui est aliéné, mais qui ne s’en rend pas toujours compte. En attendant le Messie, M. Cloutier, tous les pro-Marois, comme vous les appelez, qui ne sont pas fous et qui voient bien la gravité de la situation, ont décidé de tirer tous dans la même direction en espérant limiter les dégâts, en espérant aussi que le Peuple Québécois comprenne, avant qu’il ne soit trop tard, qu’il y a urgence dans la demeure. Il y a urgence d’arrêter nos divisions et de faire confiance à la Chef du Parti Québécois, parce qu’elle aime profondément le Québec et son peuple et parce qu’elle est la mieux placée dans les circonstances, pour entreprendre sa libération.
Je sais que je ne vous ai pas convaincu, mais est-ce possible de vous convaincre, j’en doute. J’ai tout de même fait un effort pour vous expliquer, ce que je ressens au plus profond de moi, et dans ma tête et dans mon cœur.
Pierrette St-Onge


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46 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Bonjour Mme Morot-Sir,
    DE TANTINET : Très petite quantité ; DE RONCHON : bougon, grincheux, grognon, râleur, ronchonneur, rouspéteur. Et un peu plus, vous réécriviez Blanche-Neige et les sept (7) nains ici même. :):):) Ah! ces Gaulois!
    I - Trêve de plaisanteries! J'adhère en totalité aux propos "mesurés" ici partagés depuis peu au soutien de vos amies Mmes Hébert et St-Onge, en particulier. BRAVO ! ;
    II - Cette solidarité pro-féminine est en tous points à votre HONNEUR. Je vous sais animée de la bonne foi, du bonheur à ce faire et qui sonne juste à mes oreilles parce qu'en effet, Mme Morot-Sir, notre RÉALITÉ nationale au Québec connaît depuis longtemps des difficultés hors du commun mais surmontables. Votre solidarité est BIENVENUE ;
    III - À mon humble avis, cette solidarité criée sur tous les toits nous est/sera utile, nécessaire puis fortifiée, seulement... SI nous identifions les sources de nos affaiblissements collectifs perpétuels sur tous les champs de bataille de la souveraineté québécoise, des menaces réelles, vicieuses, pernicieuses et destructrices de notre tissu identitaire puis de toutes ces difficultés de communication directe/pédagogique vers le PEUPLE québécois. Ils sont ces gens de tous les horizons dont le pouvoir pré-établi, de collusion et de corruption étendue NOUS y conditionne, NOUS y assujetti dramatiquement tous et toutes comme si nous n'étions que de vulgaires chiens de Pavlov ;
    IV - Il est pitoyable, vous dis-je, que d'en rester là! NON de NON jamais je ne baisserai les bras devant ces adversités organisées pour m'en décourager de notre libération nationale ;
    IV - VOUS avez totalement raison. Ma croyance première et depuis toujours est la PRIMAUTÉ DU QUÉBEC, PAYS. Je veux par toute la force de mes moyens que le Québec joigne, la TÊTE HAUTE et FIÈREMENT, le concert des nations de notre monde pour ensuite l'embaumer en nous accueillant du PARFUM unique de notre existence culturelle qui chante depuis toujours la libération de tous les peuples de la terre. Également celle de nos NATIONS amérindiennes occupant ici et là notre territoire commun. Comme à NOUS, je LEUR souhaite cette libération.
    ECCE HOMO

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Mme Saint-Onge,
    Puisque vous parlez de Bernard Landry, laissez-moi vous dire qu'il n'est pas très content par les temps qui courent de l'orientation prise par le PQMarois.
    Mais alors là, pas du tout. Je pourrais même dire qu'il est en colère. Très en colère. Même je dirais dans une colère noire.
    Cela résume pas mal tout.
    Autre chose : puisque vous semblez connaitre assez bien le Parti québécois pouvez-vous me dire si vous étiez là au Congrès de 2005 et si vous savez c'est quoi au juste un "projet de pays"?
    Puisque vous semblez connaître le PQ, connaissez-vous un peu les statuts? Pouvez-vous me dire où exactement dans les statuts le PQBoisclair et le PQMarois avaient le droit de refuser un ordre du Congrès, l'instance suprême du parti, en refusant délibérément par 2 fois, en 2007 et 2008 de préparer et de présenter un "projet de pays" lors d'une élection?
    Je pourrais vous affronter n'importe où, n'importe quand sur cela et vous passeriez un mauvais quart d'heure.
    Pierre Cloutier

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    27 juillet 2011

    Madame Saint Onge, je ne partage sans doute pas la totalité de ce que vous exprimez dans vos textes, mais je vous soutiens du fond du cœur même en étant si loin, pour que vous puissiez continuer à le faire.. et ceci quels que soient les interlocuteurs que vous trouvez un tantinet ronchons qui vous répondent.. Ne soyez pas inquiète ces ronchons-là me semblent posséder le même amour énorme que vous pour votre pays.. J’ai déjà exprimé la même chose à Nicole (Mme Hébert), ne partez pas, ne vous découragez pas, Vigile s’enrichit d’avoir des échanges fructueux et cela d’autant plus, si ceux qui s’expriment avancent comme vous, d’autres idées que celles adoptées par la majorité environnante..
    marie-hélène Morot-Sir

  • Nicole Hébert Répondre

    26 juillet 2011

    Madame Saint-Onge,
    Bravo pour votre vitalité!
    Et vous allez voir, dans un texte qui vient d'être publié, que je reste là finalement. Et c'est beaucoup grâce à vous,
    Au plaisir,
    Nicole Hébert

  • Pierrette St-Onge Répondre

    26 juillet 2011

    M. Haché,
    Contente de vous savoir là.
    Je suis d’accord avec vous à une nuance près. Vous dites que Madame Marois ne dialogue pas avec le peuple. Et bien, je ne suis pas d’accord avec cette affirmation.
    Ce sont les médias qui répètent et répètent que Pauline Marois est snob, hautaine pas près du peuple, jusqu’à ce que le peuple le croit et le répète à son tour, mais ce n’est pas vrai, c’est une fausseté. Pauline est pas mal plus accessible que d’autres chefs du P.Q. J’ai pu le constater à chacune de nos rencontres. On peut l’approcher, lui parler de plein de sujets, lui faire la bise. Ce que je n’aurais jamais fait avec les autres chefs que j’ai connus. Je l'ai vu aussi dans des manifestations, elle était très près des gens ordinaires.
    Prenez M. Parizeau, il a souvent passé pour hautain et froid. Les militants ne pensaient pas ça de lui mais est-ce que le monde ordinaire le trouvait facile d’accès? Il me semble que non. Quant à Lucien Bouchard, je n’aurais pas osé aller vers lui pour entreprendre une conversation, mettons. Pourtant, c’est lui qui était le plus aimé… il y a longtemps, je veux dire.
    Et puis Bernard Landry qui pour moi, était vraiment accessible. Je pouvais parler de bien des sujets avec lui. Il était disponible tout le temps ou presque.
    C’est mon point de vue, cependant, je respecte le vôtre.
    Pierrette St-Onge

  • Marcel Haché Répondre

    26 juillet 2011

    Mme St-Onge
    Tous les chefs du P.Q. ont été la cible de tirs amis.Les indépendantistes le savent,les fédéralistes aussi: toutes les chefferies péquistes ont été vulnérables parce qu'ils portaient et portent encore une Cause.Le P.Q. est encore une force,et cette force est unique en Amérique du Nord.
    Mme Marois est une parlementaire.C'est véritablement une cheffe de parti.Pour le temps actuel,c'est la meilleure direction que le P.Q. puisse avoir.Mais ce n'est pas une cheffe qui dialogue au quotidien avec le peuple québécois comme ont pu le faire d'autres chefs péquistes.De cela,on peut s'ennuyer.Mais de cela,on peut espérer.Mme Marois a autant de caractère que n'importe lequel parmi ceux qui l'ont précédé,la preuve en est qu'est n'a jamais démissionné pour marquer un désaccord malgré une longue feuille de route.
    Elle pourrait bien être celle que l'on attendait plus...
    Salutations

  • Pierrette St-Onge Répondre

    26 juillet 2011

    Réponse au MACQ
    J’ai lu vos propositions et je ne suis pas du tout intéressée.
    D’abord, plusieurs de vos propositions sont inscrites dans le programme du Parti Québécois et je suis en désaccord avec d’autres de vos propositions un peu trop Canadian à mon goût... comme insister sur le gouverneur général, whow, toute une trouvaille. Et puis, dites-moi donc comment allez-vous faire pour tout chambarder le Québec si vous n’avez pas le pouvoir. Encore le Peuple dans la rue. Le Peuple est souverain! Le Peuple est souverain... avec tous les démissionnaires indépendants individuellement??? Toute une force de frappe.
    Vous ne pensez pas que vous seriez mieux de vous faire élire à l'unisson avant de vouloir tout chambarder. Commencez par là, ce sera déjà un premier pas.
    En attendant, la priorité c’est l’indépendance du Québec. C’est urgent!!! Nous en avons plein les bras… juste éliminer la corruption, c’est déjà tout un contrat. Et renforcer l’État du Québec en prévision de l’indépendance, c’est la priorité des priorités. Et pour faire ça, cher MACQC., ça prend le pouvoir et vous ne l’avez pas.
    Pierrette St-Onge

  • Pierrette St-Onge Répondre

    26 juillet 2011

    Madame Hébert,
    Voici la réponse que j'ai envoyée à M. Archambault.
    M. Archambault,

    Vous ne m'avez pas convaincu. D'abord, je suis en colère contre les 4 démissionnaires et je préfère suivre Madame Marois. Je lui fais confiance... pour toutes les raisons que j'ai expliquées à quelques reprises sur Vigile, mais aussi pour une question d'intuition. Il se peut que je me trompe... l'avenir nous le dira.

    Je ne comprends absolument pas tous ces mouvements qui travaillent en parallèle du P.Q., au lieu d'unir nos forces à l'intérieur du Parti Québécois comme le font les députés qui sont restés au P.Q.

    Je pense qu'actuellement, c'est à la mode. Plusieurs peuples sont descendus dans la rue et ça fait boule de neige. On dirait que c'est la seule voie possible... la voie du peuple. On entend ça partout... Le peuple est souverain! Encore faut-il qu'il s'implique le peuple, pas qu'il soit indifférent et individualiste comme il l'est maintenant.

    Quant à QS je ne compterais pas trop sur eux, ni sur Amir Khadir, je ne leur fais pas confiance. Amir a contribué à faire disparaître le Bloc et il s'en vente en plus. Nous sommes bien avancés maintenant avec le N.D.P. centralisateur qui n'en a rien à foutre du Québec. Regardez le passé de Tomas Mulcair et vous aurez tout compris. Lorsque je vois Julius Grey au côté d'Amir Khadir et de Françoise David, j'ai de sérieux doutes sur leur allégeance souverainiste.

    Essayez-vous avec Amir et vous verrez l'opportunisme qui le guide. Si vous pouvez lui permettre de faire des gains qu'il ne pourrait faire autrement, il vous suivra, sinon, je ne compterais pas trop sur lui. Si vous lui donnez la chance d'affaiblir ou de faire disparaître le P.Q, il répondra présent, autrement... Je ne prétends pas détenir la vérité, c'est juste mon opinion. Encore là c'est aussi une question d'intuition.

    Nous pourrions en discuter longtemps, mais pour l'instant, je vais m'en tenir à mon implication au Parti Québécois parce que pour moi, c'est la meilleure voie possible aujourd'hui.

    M. Gendron, pourriez-vous m'expliquer pourquoi nous devrions changer de capitaine. Pauline Marois est une femme intelligente, expérimentée, ouverte, à l'écoute. Qu'est-ce qu'elle a que vous prisez pas?
    S'il fallait que M. Pomerleau soit dans la même ligne de pensée que vous... celle de remplacer Pauline Marois et bien, ce serait une très grande déception pour moi et je ne le suivrai pas.
    Pierrette St-Onge

  • Nicole Hébert Répondre

    26 juillet 2011

    Madame Saint-Onge,
    Juste une petite précision autour de mon dernier message: je ne me retire pas de Vigile à la suggestion de Luc Archambault! Je n'ai pas cette propension à l'obéissance. Non. L'un de ses avis s'est ajouté à la liste des motifs que je vous énumérais. Je vous appuie dans cette confiance à Pauline Marois, comme l'on fait René Lévesque, Jacques Parizeau et Bernard Landry car, comment comprendre autrement le fait qu'ils lui aient confié des fonctions et des ministères, pour Parizeau et Landry, des plus importants, à des moments majeurs. Auraient-ils été naïfs ou sans génie? Non, bien sûr, tout le monde ici en conviendra. Et je souhaite que vous ne vous laissiez surtout pas convaincre de la position "collabo" de Pauline Marois. À la tête du prochain gouvernement de transition que sera le sien (entre un gouvernement de province et celui d'un État) elle mettra un terme à l'HISTOIRE collabo du Québec et des Québécois. Et je suis d'accord avec vous: il ne faut pas nous disperser en tous sens et toutes directions. Soyons INDÉPENDANTeS!

    Amicalement et souverainement
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Madame Saint-Onge,
    Mon point de vue est le même que celui de monsieur Pomerleau. En fait, nous nageons à peu près dans les mêmes eaux depuis que j'ai commencé à écrire sur Vigile, en 2007.
    Le "plan Marois" s'inspire dans les faits d'une position défendue par Gérald Larose (et d'autres, bien entendu). J'avais appuyé cette démarche de Larose ici même, sur Vigile. Tout consiste à redonner ses lettres de noblesse à notre État, à lui permettre de reconstruire sa crédibilité pour ainsi établir un rapport de force qui nous soit plus favorable (je simplifie). Et comme le dit Hastings plus haut (Hastings, intéressant...), citant Machiavel, il serait plutôt stupide de dévoiler son plan en déchirant sa chemise et en hurlant à tue-tête "Tirez les premiers messieurs les Anglais!".
    Pour ma part, ce que je préconise est tout autre que le "Plan Cloutier" et de ses rudes supporters. Je vous invite à lire mes plus récents textes. On peut y voir une ligne de conduite qui ne remet pas en question le "Plan Marois" en tant que tel, mais qui questionne sérieusement le positionnement politique du PQ. Je le répète: JC Pomerleau et moi-même sommes dans le même esprit (mais l'un ne répète pas bêtement ce que dit l'autre).
    Quant à Luc Archambault avec qui j'ai échangé à l'occasion, voire même collaboré, disons que sa pensée va dans le sens de l'unité, pour résumer plus que simplement. Là-dessus, nous sommes d'accord lui et moi. Toutefois, son argumentaire est quelque peu empesé et se décline en beaucoup de mots. Surtout, l'idéal stratégique qu'il propose reste un idéal et il est évident que le PQ ni QS ne sont intéressés en ce moment à développer une stratégie commune. Khadir, David et Marois doivent sérieusement discuter. Or, ils ne le font pas, et cela, je vous le dis, me fait rager.
    Bref, le "Plan Marois" vise à donner une stature à notre État, à créer un rapport de force qui nous soit plus favorable. Je suis d'accord. Le problème est que madame Marois n'est peut-être pas celle qui pourrait réaliser le "Plan Marois".
    Considérant cela, devrais-je rejoindre les rudes paladins qui ont rendu hommage au seigneur Cloutier (on me pardonnera cette odieuse mais tellement plaisante caricature...)? Les charges intempestives d'une brigade légère contre des blindés appuyés par une artillerie bien au fait des mouvements de l'ennemi, très peu pour moi.
    Surtout, je déteste comme madame Hébert ces [1], [2], [3] et ceux des imitateurs qui font dans les chiffres romains, pour faire plus "antique" peut-être.
    Finalement, et je ne le fais pas avec plaisir, je délaisse Vigile pour un temps. Il y a de ces rages et fureurs dont je n'ai rien à branler, pour paraphraser celui qui l'on sait. Vigile vit une crise, pas seulement le PQ...

  • Pierrette St-Onge Répondre

    25 juillet 2011

    Madame Hébert,
    Je vais penser à votre suggestion, cependant, j'ai des réticences... d'abord parce que pour l'instant je ne comprends pas la démarche de M. Archambault... il faudrait qu'il m'explique un peu de quoi il s'agit.
    De plus, je sais que M. Thompson travaille avec M. Archambault et je trouve qu'il est plutôt contre Madame Marois, à moins que je me trompe. Vous comprenez, je fais confiance à Pauline Marois et je ne veux d'aucune manière m'éparpiller à gauche et à droite. Je ne veux pas lui nuire non plus et c'est elle que je veux suivre d'abord.
    Je vais tout de même y réfléchir et m'informer plus avant sur la démarche de M. Archambault.
    Ce serait dommage aussi de ne plus vous lire sur Vigile, surtout que votre opinion peut contribuer grandement à convaincre des vigiliens qui ne pourraient autrement avoir accès à vos textes.
    Au plaisir de vous lire encore.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Bonjour Monsieur MACQ machin... (est-ce utile de vous présenter à tout le moins?)
    I - (N'en déplaise à Nicole Hébert mais j'aime beaucoup les anciens Romains et leurs chiffres !) ; Elle voudrait maintenant me dire comment je dois écrire... mais quand même.
    II - Je poursuis avec vous maintenant Monsieur Mouvement d’Appui pour une Constitution Québécoise qui prétendez offrir aux québécois un "projet de société intéressant". Vous venez ici même faire du maraudage sur VIGILE, un organe médiatique ouvert, libre et démocratique pour ensuite lui refuser dans votre rubrique LIENS UTILES sa référence même. Mais sur quelle planète, non de non, vivez-vous tous? ;
    III - Liens utiles de votre machin : "Mouvement citoyenneté et démocratie du Québec MDCQ Génération d'idées, Directeur général des élections du Québec (DGEQ), Wikipedia-Constitution du Québec Le Plan C : Instituer une vraie démocratie par une constitution citoyenne; MAIS RIEN sur VIGILE où vous y faites du maraudage (rires bien sûr) ;
    IV - Le plus incohérent là-dedans c'est votre prétention Monsieur MACQ machin que vous auriez un projet de société à proposer aux québécois qui ferait consensus. Mais c'est le monde en l'envers quoi... la SOUVERAINETÉ par le peuple et pour le peuple cela ne vous dit rien? Ça ressemble à du PQ/Pauline autre version, non ? PLus drôle encore vous ne sollicitez sous VIGILE que madame Pierrette St-Onge.
    HUUUUMMMMM Je comprends. Encore MORIN/GRC à la base de vos propos qu'est l'étapisme : "Une ÉTAPE réalisable et qui pourra profiter à TOUS les québécois". PINCER MOI QUELQU'UNJE RÊVE...

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Bonjour Mme St-Onge,
    La réflexion dans votre message est intéressante. Je vous invite à venir prendre connaisance des propositions que nous formulons pour un projet de société qui a de bonnes chances de pouvoir faire consensus et qui recueille d'ailleur de plus en plus d'appuis. Une étape réalisable et qui pourra profiter à TOUS les québécois. Le MACQ, Mouvement d'Appui pour une Constitution Québécoise: www.macqc.org

  • Nicole Hébert Répondre

    25 juillet 2011

    Mme St-Onge,
    J'ai presque envie de vous suggérer de faire comme je viens de le décider pour moi-même (après lecture d'un avis de Luc Archambault que je trouve intéressant) : me retirer de Vigile et laisser ces messieurs 1-2-3/I-II-III/A-B-C... discuter entre eux et se contempler comme en un miroir. Je crois que nous commençons à être plusieurs à prendre ce parti devant ces vaines démonstrations répétitives. Je viendrai lire comme vous les opinions de MM Pomerleau, Sauvé et quelques autres dont le contenu varie, ne salit personne et nourrit la réflexion, comme celle de Mme Ferretti si elle récidive. Je lirai aussi la vôtre si vous continuez...
    Gardez votre moral.
    Nicole Hébert
    Je sais, mon avis diffère ici du précédent mais je viens d'arrêter mon choix devant le dernier commentaire sous ce texte et du fait que M. Frappier se remette lui-même à la Une pour mieux relancer ce soit-disant débat et asseoir l'offensive... Et devant le dernier sur-titre mielleux de M. Cloutier...

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Vous n'avez pas tort monsieur Picard! Le peuple a plutôt tendance à suivre les hommes et les femmes politiques qui ont les idées claires.Quand ça commence à être nébuleux, brumeux, associatif et partenarial; les gens débarquent et disent non merci! Harper et Layton sont opposés mais ont le mérite de ne pas être dans la langue de bois. On sait à quelle enseigne ils logent.

  • Frédéric Picard Répondre

    25 juillet 2011

    Ce que vous dites, Mme St-Onge, c'est que le Diable est si méchant qu'on doit forcément vendre notre âme à Lucifer en attendant que, par pure magie, dans 8 ans, les astres s'alignent pour dessiner la terre promise...
    Je respecte sincèrement la foi des croyants. Mais vendre la messe avec le diable, c'est très années 50, vous ne trouvez pas ?
    Surtout qu'il y a Amir Khadir dans le décor et JM Aussant qui fourbit !
    JJ Charest est au mieux, un incompétent et au pire, un vendu, je suis d'accord. Mais...
    Le PQ n'offre aucun projet à court terme. Une bouillie idéologique composée de mots creux emberlificotés dans l'administration et l'étatisme, en commençant par le projet lui même du souverainisme...
    Le souveraineté, ça ne veux rien dire. C'est pour éviter de dire le mot en I. Ce fatidique mot en I qui pourrait vouloir dire un dollar Québécois, une armée Québécoise, une rrépublique québécoise, une politique de neutralité internationale québécoise, une conscription québécoise ...
    Brulez l'hérétique, il a insinué le mot en I...
    En ces temps où les idées sont plus marquées, les saveurs plus poussées, les choses sont plus directes, plus rapides, il est clair que donner dans l'hyper nuance ne sert à rien.
    Les gens votent pour Harper ou Layton ... pas pour Ignatieff qui s'explique et déblatère dans le centre sur les vertus des idées timorées.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Madame St-Onge,
    I - Enfin vous commencez à suivre nos bons conseils d'où le progrès constaté dans vos propos ci haut ;
    II - Je vous conseillais de vous détendre en écoutant MOZART mais l'idée du verre de vin et de la distance proposée par Mme Nicole Hébert (optez pour un certain détachement) quant aux idées contrairement débattues bien je n'y avais pas pensé. Mais je suis aussi d'accord avec ces propos ;
    III - Par ailleurs, j'ai la conviction profonde que le calme de façade de VOTRE Pauline qui est clamée par Mme Hébert ici même n'est que de la poudre aux yeux, le détachement en soi est plus crédible. Enquêtons auprès des démissionnaires ;
    IV - Pauline est tout sauf justement calme et en contrôle devant la CHARGE énorme qu'est la sienne, j'en conviens, mais elle fait la démonstration contraire sur toutes les tribunes, particulièrement, à l'Assemblée Nationale durant la période publique des questions. Comme vous et bien d'autres du clan PQ/Marois votre HAINE pour les uns et ou les autres (opposants) est à couper au couteau. Charest a raison de poursuivre de la manière qu'il le fait parce que la pauvre Pauline tombe à toutes les occasions dans ce traquenard à deux (2) trappes ;
    V - Bien le peuple québécois n'est pas naïf de cette réalité politique. Il lui retire toute crédibilité et ne votera pas pour ce manque de leadership flagrant qui ne lui est pas naturel mais de façade seulement, pour la galerie quoi !
    Bref, je vous remercie Madame St-Onge enfin de reconnaître mes écrits en "chef-d'oeuvre". Mon ÉGO s'en porte mieux maintenant.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Madame St-Onge, la démocratie représentative traverse une grave crise de confiance depuis plusieurs années. Les militants sont devenus de plus en plus méfiants par rapport à ce qui ressemble de plus en plus à de l'oligarchie.
    Les militants en ont eu ras-le-bol de servir d'exécutants et de ramasseux de fric au service de politiciens professionnels qui savaient toujours mieux que nous ce qui étaient bon pour nous. Eux connaissaient mieux que nous la stratégie à adopter, eux savaient mieux que nous ce qui étaient bons pour la cause eux, eux et toujours eux.
    L'élection fédérale nous a démontré une chose. Les électeurs ont dit non aux politiciens professionnels. Ils ont voté pour une majorité de jeunes hommes et de jeunes femmes qui proviennent de mouvements citoyens de la base et on en connaît plusieurs. Des jeunes impliqués dans leur milieu, dans des ONG, dans Green Peace et Amnisty International.On ne les a pas venu venir n'est-ce pas? Moi, oui!
    Voilà assez de raisons valables pour ne pas vouloir béatement donner de chèque en blanc à qui que ce soit qui fait partie de la catégorie des politiciens de carrière. Oui je me méfie! Je me méfie comme mon peuple d'ailleurs se méfie et il a raison de se méfier.Je n'ai plus le goût de me mettre la tête dans le sable.
    Si monsieur Duceppe persiste à se demander ce qui s'est passé le 2 mai dernier; il ne comprendra jamais rien au peuple québécois. Le peuple québécois a exercé sa souveraineté. Il ne l'a peut-être pas exercé dans le sens que nous pensions, nous n'avions qu'à écouter et à voir d'où venait le vent. Nous avons été dans le déni.

  • Pierrette St-Onge Répondre

    25 juillet 2011

    Merci! Merci! Merci!
    Une fois pour M. Pomerleau de qui je lis toujours les écrits et qui m’aide à comprendre les aspects plus rationnels du Plan Marois.

    «Je vous suggère de le lire en buvant votre verre de vin. Il me reste a commenter dans mon prochain texte la direction politique du plan qui, à l’évidence pose problème. D’où la crise, et le débat.» J.C. Pomerleau
    Je vais suivre votre précieux conseil.
    Une fois pour Madame Hébert qui m’inspire à chaque fois qu’elle intervient sur Vigile. C’est elle d’ailleurs qui m’a donné le goût d’embarquer dans l’arène.
    «Un deuxième:imaginez ce qu’il faut de prise de distance et d’empire sur soi à Pauline Marois pour rester stoïque comme elle le fait devant toutes ces basses considérations, voire ces attaques. J’espère qu’elle ne se laissera convaincre par AUCUN rationnel de démissionner. Elle sait où elle veut accompagner le peuple québécois. Plus sûrement que bien d’autres avant elle. Quant à moi, son calme, sa détermination et sa tête haute font partie des indices de ses capacités à gérer bien des situations. Inspirez-vous d’elle : optez pour un certain détachement.» Nicole Hébert
    Je vais essayer de m’inspirer de Madame Marois. Merci de m’y avoir fait penser. Je ne serai sûrement pas aussi forte qu’elle, mais si je pouvais puiser ne serait-ce qu’une infime partie de sa force, le détachement sera plus facile.
    Une fois pour M. Sauvé dont les écrits plus géopolitiques sont toujours des plus intéressants. Le dernier d’ailleurs «C’était un idéaliste» que j’ai eu beaucoup d’intérêt à lire.
    Si j’avais perdu un peu le moral, c’est que j’étais tombé par hasard sur le 18e commentaire et dernier chef d’œuvre de M. La Boissonnière en réponse à mon texte «Lettre envoyée à Pierre Curzi» Comme le texte n’est plus sur la première page de Vigile, plusieurs lecteurs ne l’on sûrement pas vu.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2011

    Effectivement monsieur Girard, la crise arrive et nous allons y goûter. Je suis à lire L'AMÉRIQUE QUI TOMBE d'Arianna Huffington.
    Nous pensons nous québécois que cette grave crise que vivent les américains ne nous rattrapera pas. On pensait peut-être que cela ne nous concernait pas plutôt occupé par le côté festif de la vie. Et bien relisez Les Fables de Lafontaine dont plus spécialement la Cigale et la Fourmi qui nous fournira l'occasion de voir la solidarité du peuple québécois dans l'adversité.

  • Claude Girard Répondre

    24 juillet 2011

    Finalement, ce débat entre M. Cloutier et Mme St-Onge aura été des plus éclairant. Ne vous découragez pas Mme St-Onge. Notre éminent juriste pose, je crois, de très bonnes questions que je partage également. Je ne crois pas que la stratégie du bon gouvernement soit la bonne parce qu'elle ne conduit nulle part. C'est trop tard. Le PQ est trop usé par le pouvoir.
    Par contre, votre réponse a au moins le mérite de poser clairement l'enjeu de la prochaine élection pour le PQ. Puisque les positions des tenants du mandat indépendantiste et de ceux du mandat de gouvernance provinciale semblent irréconciliables, je crois que les premiers devraient cesser leurs critiques à l'égard du PQ, laisser le peuple décider de la stratégie qu'il propose et préparer l'après PQ.
    Malheureusement, je crois moi aussi que le même sort que le Bloc attend le PQ au prochain scrutin. Cela pourrait très bien survenir aussi tôt que cet automne (non pas par peur de Legault mais de la crise financière qui menacera de nous tomber dessus alors) et le plus tôt sera le mieux!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    [1] Pauvre Mme Saint-Onge, j'ai quasiment envie de venir à votre secours.
    [2] Je sais maintenant ce que les pro-Marois pensent et contrairement à ce que vous pensez, je respecte cela. Je ne suis pas d'accord mais je respecte cela.
    [3] Essentiellement,on me dit que le "rapport de forces n'est pas favorable", que l'indépendance n'est pas "vendable", que le "peuple québécois aliéné n'est pas prêt", qu'on ne peut pas mettre le pays sur la table parce qu'il va "passer sous la table", qu'il faut battre en priorité le gouvernement Charest, reprendre possession de l'État, agir en bon gouvernement provincial afin de mériter la confiance du peuple, "faire confiance" à Pauline Marois, une vraie "souverainiste" sincère et dévouée et parvenir enfin au pays en faisant un référendum gagnant au "moment jugé opportun".
    [4] Dites-moi si je me trompe et si j'ai bien résumé, mais il me semble que c'est cela le programme du PQMarois. Du moins, ce que vous en dites.
    [5] Je voudrais vous faire remarquer avec le plus grand respect que cela n'a rien d'inédit et de nouveau puisque cela existe depuis 1974 avec l'étapisme de Claude Morin.
    [6] Résultat : sur 40 ans d'existence du PQ, on a eu 18 ans de gouvernance provinciale et on est encore dans la marde. Et vous voulez encore et encore nous ramener la vieille recette de l'étapisme, cette fois, dans sa version moderne de gouvernance provinciale déguisée en prétendue "gouvernance souverainiste".
    [7] Vous espérez encore et encore que le peuple québécois conquis par votre gouvernance éclairée de la province de Québec va ENFIN comprendre le message et voter pour vous lors d'un référendum.
    [8] Vous voulez en plus que l'on donne un chèque en blanc à Pauline Marois sous prétexte que c'est une vraie souverainiste et qu'elle "sait",elle, comment nous mener au pays.
    [9] Mais, malheureusement, même dans votre scénario idylique, il y a quelque chose qui cloche et cela ce n'est vraiment pas de ma faute : taux de popularité de Pauline Marois : 15%, intentions de vote pour le PQMarois : entre 18% et 28%. C'est plate pour vous, mais c'est comme cela.
    [10] Cela signifie concrètement que malgré tout votre désarroi, le PQMarois risque de disparaître de la carte lors de la prochaine élection,comme son cousin le Bloc. En êtes-vous consciente au moins? Je l'espère de tout mon coeur, pour ne pas vous causer une dépression nerveuse, comme ce pauvre Gilles Duceppe qui n'en finit plus de ne pas comprendre.
    [11] Pour le reste, je vais expliquer demain pourquoi le Plan Marois est une erreur stratégique magistrale, mais au moins je sais maintenant ce que vous pensez mais que votre cheffe n'ose pas dire publiquement. Peut-être allez vous me lire. Peut-être non. Mais il faut que ces choses soient dites. Ce ne sera pas venimeux, ni agressif, ni belliqueux. Ce sera poli, courtois, réfléchi et respectueux.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011


    Ne vous en faites pas madame Saintonge, mois aussi
    je suis partisan de Pauline Marois et j'en ai vu de
    toutes les couleurs.
    Sauf que, homme de guerre et batailleur par nature,
    j'encaisse et je remet les coups mais sans frapper
    plus bas que la ceinture, ce que d'autres ne font
    pas nécessairement.
    Courage. nous y arrivons.
    René Marcel Sauvé

  • Nicole Hébert Répondre

    24 juillet 2011

    Oups!, Madame Saint-Onge, j'ai dû sentir que vous appeliez du renfort! Hélas - ou plutôt heureusement pour moi - il y a un petit moment que je ne lis plus Pierre Cloutier alors, je suis mal placée pour tenir compte des commentaires à ses commentaires. C'est ce que vous aviez à dire qui m'intéressait. Bien sûr, ce monsieur a ses féroces supporteurs. Par ailleurs, un premier élément possible de réassurance: vous rappeler qu'il est généralement plus facile d'être contre que pour; de détruire que de construire. Un deuxième:imaginez ce qu'il faut de prise de distance et d'empire sur soi à Pauline Marois pour rester stoïque comme elle le fait devant toutes ces basses considérations, voire ces attaques. J'espère qu'elle ne se laissera convaincre par AUCUN rationnel de démissionner. Elle sait où elle veut accompagner le peuple québécois. Plus sûrement que bien d'autres avant elle. Quant à moi, son calme, sa détermination et sa tête haute font partie des indices de ses capacités à gérer bien des situations. Inspirez-vous d'elle: optez pour un certain détachement. Que le Parti puisse être enrichi de bien des idées - je pense entre autres à celles d'un Luc Archambault - et découvrir de nouvelles avenues, j'en suis.
    Je me réjouis de vous trouver sur Vigile, Madame Saint-Onge et j'espère bien que vous ne lâcherez pas. Je lis vos interventions avec intérêt et... fierté de retrouver une femme de plus ici. Et, ce qui n'est pas rien, vous avez reçu - sous un autre de vos titres - l'appui de Andrée Ferretti, à la cheville de qui bien des lions de cette cage ne se rendent pas. Et puis, il y a les Pomerleau, Mathieu, Sauvé, Vallée, Fournier, Barberis-Gervais, Champagne... ne les oubliez pas. Aujourd'hui, c'était dimanche et il faisait un souverain soleil... Ne laissez personne vous atteindre ainsi! Merci d'être la tenace que vous êtes! et bienvenue dans l'arène!
    Très cordialement et souverainement,
    Nicole Hébert

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    24 juillet 2011

    Pierrette St Onge
    Je suis là:
    Premièrement, un petit conseil. Il ne faut pas liés nos émotions avec nos idées, quand nos idées se font brasser on se fait brasser avec elle. Il faut donc être sans humeur, sinon la discussion pour faire avancer l'intelligence que l'on se fait de la situation devient une séance de thérapie. Relaxé madame , vous avez susciter de l'intérêt avec votre intervention. Prener un p'tit verre de vin, votre job est aite.
    ....
    Je prépare un texte dans lequel je vais tenter d'expliquer d'ou vient la confusion dans les rangs et proposer une manière pour en sortir. Car il y a urgence..
    Que dis-je, la gravité de la situation est telle que, perdre la prochaine élection voudra dire s'inscrire sur la pente irréversible de la louisianisation.(Oui l'appel à la terreur c'est moi; mais il se trouve que je ne suis pas seul et que je peux documenter).
    Pour deux raisons que je vais préciser plus tard:
    Le déclin démographique des Habitants: (baisse du % de français au Qc; vieillissement de la population; immigration massive, 200 000 nouveaux immigrants d'ici 2015); et le pillage systématique de notre ÉtaT, Cette trahison de l'intérêt national va se compléter avec un autre mandat des affairiste.Obtenu grâce a leur allié objectif: Québec Solidaire (solidaire des affairistes).
    Donc urgence de reprendre le contrôle de notre État. Et dans la vrai vie,maintenant, il n'y a que le PQ pour le faire.
    '' Éteignons le feu, on dînera après'' (Nietzsche)
    Ce qui nous amène au Plan Marois, que j'ai mis en lien dans un commentaire plus haut.
    http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
    Je vous suggère de le lire en buvant votre verre de vin. Il me reste a commenter dans mon prochain texte la direction politique du plan qui, à l'évidence pose problème. D’où la crise, et le débat.
    ...
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011


    Madame Pierrette St-Onge,
    Comme vous me ramenez dans votre cadre ici même en me faisant à nouveau un procès d'intention bien je me dois de répliquer. Vous me permettez ?
    I - Je suis conscient de vos doléances et de vos souffrances par les temps qui courent, je suis de compassion avec vous ;
    II - Ces souffrances peuvent paraître normales d'autant que les idées ici défendues et qui s'opposent ne sont pas de tout repos, j'en conviens. Mais encore une fois je souligne VOTRE courage de dire haut et fort ces motivations vous conduisant à suivre le PQ/MAROIS. J'ai le droit d'être en désaccord et je vous donne mes "motivations" à mon tour sans aucune souffrance ni perte de morale ;
    III - Le vif de mon intervention maintenant. Vous me traitez comme vous le faites trop souvent toutes ces personnes maladroitement et cela ne passe le filtre de mon analyse pour encaisser votre décharge malhabile, malgré mes avertissements de ne pas aller dans cette direction. Je ne m'excuse pas quand on me blesse ou me pile sur les pieds ;
    IV - Madame St-Onge je vous ai demandé de vous relire quelques fois mais là j'en conviens vous ne le faites pas. Vos décharges de fiel sur toutes les personnes qui vous contrarient ne peuvent se justifier en aucun temps. Pas assez de juger gravement les démissionnaires du PQ/MAROIS, vous leur faites un procès ;
    V - Quant à moi où vous vous exercez à me traiter de tous les qualificatifs désobligeants, lisez-vous sacré de non, ici même vous prétendez que je suis vicieux dans mes attaques! Mais contre qui et quels sont ces propos puis le contexte?
    VI - Je ne suis pas responsable du moral que vous avez dans les talons Madame St-Onge, quand même. Quand on prend la parole en public comme nous le faisons tous et toutes ici comme ailleurs je pense que nous devons vivre humblement avec nos sentiments et émotions sans plus ;
    VII - Je conclus et je le répète, les militants du PQ/MAROIS défendent l'indéfendable que vous voulez que je vous dise de plus... Écoutez MOZART!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Il me semble que c'est plutôt facile à comprendre:
    «Que pour être efficace il faut cacher ses intentions !»

    Nicolas Machiavel
    Extrait de Discours sur la première Décade de Tite-Live

    Et bonnes vacances tout le monde

  • Marcel Haché Répondre

    24 juillet 2011

    Les indépendantistes confondent leurs véritables ennemis.
    Que fait Harper que les indépendantistes ne remarquent pas ?
    Réponse : il coupe quelques millions « sensibles » et passe le micro au N.P.D.
    Que fait alors le N.P.D.?
    Réponse : il s’adresse au peuple québécois et lui demande qui le défendrait s’il n’était pas là. C’est Mulcair, le démocrate nouvellement souverainiste, qui pose ainsi…
    Qu’est-ce alors que les indépendantistes anti-P.Q. ou anti-Marois n’arrivent pas à imaginer ?
    Réponse : que le P.Q. Marois au pouvoir pourrait faire parfaitement comme Stephen Harper, en leur passant le micro.
    Que font-ils plutôt ?
    Réponse : ils s’allient tout de suite objectivement à Charest pour dénoncer à sa place le mauvais indépendantisme de Mme Marois, comme s’ils prévoyaient déjà ne plus pouvoir le faire APRÈS son élection.

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 juillet 2011

    Merci M. Vincent et Madame Levasseur,
    Il était temps que quelqu'un vienne me soutenir un peu.
    J'ai le moral dans les talons, comme on dit.
    J'espérais les Nicole Hébert, Marcel Haché, M. Bergeron, M. Laterrière et plusieurs autres que j'oublie, pour me remonter le moral.
    Je sais pourtant qu'ils sont là!
    J'ai le coeur gros et je me questionne sur mon jugement tellement les attaques fusent de toutes parts. Je me demande même si je ne dois pas arrêter de donner mon opinion sur Vigile. C'est tellement difficile émotionnellement.
    Ça m'apprendra à jouer dans la cour de Vigile... Je voyais bien les attaques, avant d'écrire, mais, c'est bien pire que je ne l'aurais crû.
    De tous les anti-Marois, c'est M. La Boissonnière, qui m'atteint le plus. Ses attaques sont tellement vicieuses.
    C'est démoralisant, mais je vais essayer de me resaisir. Je n'aurais jamais crû avoir à me battre contre mes alliés.
    Je n'en reviens toujours pas du dommage que les démissionnaires ont fait!
    Insupportable... et presqu'incroyable!!!
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    I - Monsieur Bernard Frappier, je fais appel à votre qualité de WEBMESTRE !
    II - Le débat est initié par Pierre Cloutier sous un autre titre et maintenant se départage entre deux (2) endroits, on en perd son latin quoi. Je vous demande de ramener les discussions de Mme St-Onge en-dedans du débat original parce qu'il y a là également des interventions des plus adéquates. ÉLÉMENTAIRE NON?
    III - D'ailleurs monsieur Claude G. Thompson en fait indirectement l'illustration. Lorsque vous (Mme St-Onge) dites à monsieur Cloutier qu’il n’y a pas de réponses précises à ses interrogations, vous passez à côté de la question. Il y a des réponses précises à ses interrogations et lui-même en a apporté de nombreuses, et ce, depuis plusieurs années (...)
    IV - Ces questions sont les suivantes et dans le même ordre :
    Questions adressées à un indépendantiste connu. Quelqu’un d’autre peut-il me répondre s.v.p ?
    [1] Je veux que tu saches que je suis de bonne foi et si je m’adresse à toi c’est parce que j’aimerais avoir des réponses à des questions pour lesquelles je n’obtiens jamais de réponse de la part des partisans du PQMarois.
    [2] Pourquoi ces gens-là refusent-ils - comme ils l’ont fait en 2007 et 2008 - de mettre un projet de pays sur la table, accompagné d’un argumentaire solide, lors de la prochaine élection et d’en faire le thème de l’élection, un peu comme Jean Lesage l’a fait avec la nationalisation de l’électricité avec succès en 1962 ?
    [3] De quoi ces gens-là ont-ils peur exactement ? De ne pas être élus s’ils parlent d’indépendance ? Pourquoi se cantonner dans une plate-forme électorale provinciale alors que la source de tous nos maux c’est le Canada ?
    [4] En quoi un projet de pays solidement ficelé - comme par exemple un projet de constitution temporaire - accompagné d’une solide argumentation peut-il nuire à l’application des mesures que le Plan Marois propose (loi sur la citoyenneté, renforcement de la loi 101, français étendu au cégep etc..) ? Me semble qu’on peut marcher et mâcher de la gomme en même temps ?
    [5] Pourquoi se priver de la possibilité si minime soit-elle d’aller chercher une majorité des votes pour les forces souverainistes et paver ainsi la voie à une déclaration d’indépendance ?
    [6] Pourquoi nous promettre une constitution provinciale (voir le projet de loi no 196 déposé par Daniel Turp en 2007-2008) qui reconnaît le partage des pouvoirs au Canada et exige une majorité des 2/3 des membres de l’Assemblée Nationale pour toute modification ?
    [7] Pourquoi proclamer tout haut que le "rapport de forces ne nous est pas favorable" alors qu’ils ne font rien pour le changer ?
    [8] Pourquoi ne pas indiquer clairement que la gouvernance provinciale n’est que temporaire et que l’objectif prioritaire est l’indépendance de notre patrie dans le mandat ?
    [9] Pourquoi ne pas embarquer le peuple dans le projet en leur demandant de participer à la rédaction d’une constitution citoyenne comme on le fait actuellement en Islande ?
    [10] Me semble que si je comprenais leur point de vue, je pourrais tenter de le décortiquer mieux de façon calme et réfléchie.
    [11] Pourrais-tu poser ces questions à tes amis péquistes, car jusqu’à maintenant je n’ai obtenu aucune réponse éclairante de la part des partisans de Mme Marois sur Vigile.
    [12] Ils en font une affaire d’attaques personnelles et me traitent comme si j’étais le pire des mécréants alors que je ne suis qu’un simple citoyen indépendantiste et patriote et que je ne veux en aucun cas faire de la politique partisane ou gouverner. Cela ne m’intéresse pas.
    [13] Merci de me répondre.
    Pierre Cloutier

  • Claude G. Thompson Répondre

    24 juillet 2011

    Madame St-Onge.
    Lorsque vous dites à monsieur Cloutier qu’il n’y a pas de réponses précises à ses interrogations, vous passez à côté de la question.
    Il y a des réponses précises à ses interrogations et lui-même en a apporté de nombreuses, et ce, depuis plusieurs années ; plus particulièrement depuis quelques mois. Tout le problème vient de ce que ceux qui comme lui, tirent la sonnette d’alarme, ne reçoivent aucun écho de la part de ceux-là mêmes qui sont les premiers interpellés.
    Le Parti québécois est sourd aux appels des citoyens qui l’ont supporté et gardé en vie en votant pour ses candidats. À vous lire, la raison première pour laquelle nous avons appuyé le PQ ; faire l’indépendance du Québec ; aurait été mise à l’ombre sous prétexte qu’elle risquerait de nous voir perdre les prochaines élections qui pour cette raison, se devront d’être « provincialistes ». Vous rendez-vous compte de l’absurdité d’une telle prise de position ? Elle ne peut tenir qu’à la peur de perdre. Croyez-vous sincèrement que c’est ainsi que nous ferons un pays ? Est-ce là faire preuve de confiance et de courage politique pour la cause à laquelle nous avons consacré, en tant que québécois, les quarante dernières années de notre engagement citoyen en faveur de la naissance de notre État ?
    Je me refuse à accepter que nous gaspillions notre temps et nos énergies en faveur d’une gouvernance souverainiste ou d’une politique de « petits pas » au détriment de la mise en œuvre d’un appel citoyen à l’union de nos volontés communes de nous impliquer pour la naissance de notre pays. De même, je refuse de continuer à donner au seul Parti québécois le mandat d’en être le maître d’œuvre compte tenu du peu de crédibilité qu’il s’est gagnée depuis le référendum perdu de 1995. Les indépendantistes ont vu naître d’autres partis politiques et l’unité sur la question de la naissance de l’État devra faire consensus parmi eux si nous ne voulons pas voir les prises de position partisanes prendre toute la place. À cet égard, le Parti québécois devrait être le premier à prendre l’initiative d’un tel consensus, ce dernier étant le plus expérimenté et le plus solidement implanté. Autrement, il risque de voir lui arriver la même chose qu’au Bloc québécois.
    M. Cloutier nous a fait connaître son point de vue sur la façon dont nous pourrions parvenir à nos fins. Il n’est pas le seul. Plusieurs options s’offrent à nous qui ne sont pas si éloignées les unes des autres et dont les voix des auteurs nous ont interpellés ici même sur Vigile. Pour ma part, j’ai fait connaître mon point de vue en participant à l’Appel citoyen du 20 mai 2010. Beaucoup d’idées ont été brassées et discutées depuis ce temps et nous sont la démonstration que la démocratie est en marche. Si le Parti québécois prétend à un rôle essentiel pour l’avenir, il devra se mettre à l’écoute de toutes ces voix et revenir à la base de toute légitimité face à la raison d’exister des partis politiques, « la voix du peuple ».
    Faire l’indépendance d’une nation ne se fait pas en catimini, ni en faisant le jeu de ceux qui la dominent depuis plus de trois siècles. Nous serons un pays lorsque nous sortirons du Canada sans avoir à négocier les conditions de notre émancipation ni à nous plier à la volonté Canadian pour y parvenir ; ce qui n’aurait pour résultat que de nous maintenir dans la même impasse que celle que nous vivons depuis quarante ans.
    Claude G. Thompson

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    24 juillet 2011

    On me dis que ce n'est pas l'état qui est le déterminant de la politique mais le peuple. En géopolitique et depuis Aristote l'État est d'abord organique. L'histoire ne retient que les peuple qui se sont constituer en État. Les autres sont des phénomène folklorique, ce que nous ne sommes pas. Pourquoi parce que l'État permet a un peuple d'agir avec envergure, à l'intérieur et l'extérieur de son territoire.
    Il se trouve que le Québec a les assises d'un État, annexé depuis 1760 et réduit à celui d'un demi État (Gérard Bergeron). Nous avons donc deux États en compétition pour le contrôle effectif de notre territoire. Depuis 1960 ,l'État du Québec se dresse clairement contre l'État canadien.
    Pour sortir l'État fédéral de notre territoire il faut assumer une multitude de rapports de forces jusqu’à la rupture. Cela suppose un rapport de force favorable pour en arriver a un changement de statut. Je n'y peut rien, c'est une simple donnée de la géopolitique.
    C'est ce que propose le Plan Marois. Le problème se pose au niveau de la direction politique du plan. J'espère y revenir.
    Simple.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    De quoi ont peur les souverainistes du PQ lorsqu'on leurs demande pourquoi le peuple ne peut-il pas avoir la possibilité de dire non à la constitution du Canada rapatriée par les traîtres dont Trudeau, Chrétien, Ouellet et cie?
    Je pense que c'est du peuple québécois qu'ils ont peur alors qu'il n'y a aucune raison d'en avoir peur. Je leurs suggère d'écouter la finale de la prestation du comédien Bilodeau et la réaction qu'il suscita dans l'assistance. Les québécois savent ce qu'ils veulent. Ils savent aussi ce qu'ils ne veulent plus.
    Ils nous l'ont démontré en élisant des députés dont le parti est en rupture avec le Canada tel qu'il fonctionnait jusqu'à maintenant. La déconfiture du BLOC n'est pas un rejet de l'indépendance du Québec. C'est une première étape contre les crosseurs qui faisaient la pluie et le beau temps au Canada comme au Québec. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Nous nous sommes débarassés des Verner, Arthur, Boucher, des militaristes, des néo-cons insupportables. C'est une première étape qui nous démontre que les québécois sont des progressistes, que le respect de l'environnement est important pour eux et que la paix n'est pas une valeur dépassée.C'est rafraîchissant!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Ce qui me désole le plus c'est de voir que chez beaucoup de souverainistes ce qui semble compter avant tout c'est de battre Charest à tout prix. Au prix même d'éviter de présenter un programme de pays, de présenter sa raison d'être finalement. Moi je ne marche plus la dedans.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    M.Vincent j'aie les mêmes inquiétudes que vous et en plus si on a une Assemblée nationale forte en fédéralistes et avec 3 ou 4 députés péquistes on pourrait se faire passer la Constitution de 1982.
    J'aie posé la question dans la chronique M.Savard et si d'autres connaissent la réponse j'aimerais bien savoir si le Québec affaiblit de son mouvement indépendantiste renforcé de son pouvoir fédéraliste ne pourrait pas avoir l'idée de signer la Constitution de 1982 pour finir de nous affaiblir et nous faire disparaître tandis qu'ils ont le pouvoir absolu!...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Mme St-Onge, c'est le sentiment aussi que j'aie que Mme Marois est décidée à faire le pays. Peut-être que maintenant elle fait un bas profil pour endormir son adversaire et d'ailleurs c'est toujours ce que l'adversaire fait pour endormir le peuple Québécois.
    Quand elle sera au pouvoir je crois qu'elle va enclencher la séparation et son plan est, quand on le lit bien et on le comprend, il est fait sur mesure pour nous mener à l'indépendance. Stratégie oblige elle n'est pas obligée de tout dévoiler maintenant afin maintenir l'adversaire dans l'ignorance. Dans un premier temps de toute façon elle doit remettre le Québec sur les rails car avec JJ Charest on est dans le trou pas à peu près.
    Votons Mme Marois, votons pour une femme au pouvoir et vive le Québec LI-BRE.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Bravo Pierrette St-Onge d'avoir osé exprimer ce que beaucoup d'autres pensent sans le dire. Moi, je ne sais pas encore le meilleur chemin à prendre, j'hésite, mais quand l'Avocat buldoze tout sur son passage, j'aime pas. Comme vous dites, tout n'est pas noir et blanc, et comme vous, je m'inquiète beaucoup de la possibilité de Charest de se faufiler, ou alors de ce petit nouveau là... comment y s'appelle donc ? savez bien, celui qui caquètent depuis plus d'un an, qui veut fonder un parti avec ses chums de brasseux d'affaires, un buzinesse man qui sait pas trop encore, rapport qualité / prix... un bon copain à Desmarais...
    C'est où bedon on sort Charest, ou bedon le saccage continue... et il pourrait continuer longtemps-longtemps...
    Heureusement, on en est pas encore là...
    André Vincent (indépendantiste inquiet...)

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    En fait vous nous dites qu'il faut battre Jean Charest. Vous avez raison. Je l'haï assez que je m'éveille la nuit pour pouvoir avoir plus de temps pour le détester.
    Quand bien même que tous les anti-pq-marois se mettent à chanter en choeurs: Le PQ est mon parti, sa gouvernance est ma philosophie et Pauline elle est belle, elle est fine...ne la fera pas monter dans les sondages et par de fait même gagner la prochaine élection.
    Ses prises de positions passées ne l'ont pas aidée. Le gaz de shiste: on en veut on en veut pas, le pétrole d'Anticostie: c'est beau mais attention et ses deux derniers: le collisé et le serment d'allégeance, prouvent qu'elle n'a pas su gérer ces dossiers. Les québécois ne voient pas en elle un futur premier ministre et si Legault n'existe pas ils feront un autre vague orange (genre QS)...
    Donc, Mme Marois, même si selon vous a de grandes capacités, elle est mal conseillée. Je suis sûr qu'en mettant à la porte ses proches conseillés elle aurait gardée les Curzi, Aussant...bref son vrai potentiel. Qu'elle se trouve une équipe en mesure de lui bâtir un bonne réputation par des interventions pertinentes dans des dossiers pertinents. Si elle réussit à remonter dans les sondages vous verrez le retour au bercail des ténors de l'indépendance et sa mise en veilleuse... En est-elle capable? Certains malins diront que se poser la question c'est y répondre mais je préfère me garder une petite lueur d'espoir.
    Noel

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Non monsieur Pomerleau, le déterminant de la politique ce n'est pas l'état, c'est le peuple!
    Ce peuple qui devrait exercer sa souveraineté sur son territoire national et qu'à aucun moment on l'a a convié à invalider la constitution de 82 qui s'applique par défaut. C'est cela la première étape de notre libération. Dire haut et fort ce que l'on ne veut plus!
    C'est exactement ce à quoi nous convie la démarche de Luc Archambault. Faire d'abord, l'union de nos forces et l'union de nos forces passe par la constituante bicamérale réunie qui sera la députation du Québec majoritaire qui déclarera que plus aucune autre autorité que celle admise par le peuple québécois ne sera légale ou légitime. Aucune constitution imposée par le Canada et qui n'originera pas de lui, ne s'appliquera sur son territoire n'aura force de loi.
    Je regrette monsieur Pomerleau mais nous ne sommes pas en démocratie, nous sommes en oligarchie. Deux états d'origine coloniale se tiraillent pour la suprématie sur notre territoire pendant que le peuple lui se débat avec le coût de la vie, ses emplois précaires et sent qu'en aucun moment il est le patron. C'est cela le vrai changement de paradigme, faire en sorte que le peuple québécois sente qu'il a le premier et le dernier mot.
    Ce qui me désole sur VIGILE, c'est qu'en aucun moment on a discuté de la thèse de Luc Archambault. On s'est contenté de faire des attaques sur sa personne ou sur son style d'écriture, jamais sur la démarche elle-même. C'est cela qui est désolant!

  • Patrick Herbelin Répondre

    24 juillet 2011

    Je pense que ce qui manque au Québec c'est un parti citoyen formé de gens du peuple qui souhaitent mettre un place un plan de gouvernance pour redresser les erreurs des gouvernements de ces 15 dernières années.
    Un plan de gouvernance réel de redressement et de préparation des nouvelles structures d'un nouveau pays propre et sans corruption.
    Une Constitution Républicaine qui intègre des mesures anti corruption fortes. Un fonctionnement démocratique et citoyen de l'État. Réorienter le Québec vers le citoyen plutôt que vers l'argent Roi. Ni le PQ, ni le parti libéral, ni aucun autre ne proposent ce plan aujourd'hui. Le Mouvement Québec Renouveau propose un projet complet de société qui intègre pleinement un plan de match pour parvenir à l'indépendance tout en redressant les affaires du Québec autout d'un programme structuré et chiffré. Nous proposons un exercice citoyen de préparation de la Constitution de la République du Québec auquel nous invitons tous les citoyens à participer. http://www.quebecrenouveau.qc.ca/forum . C'est d'une Constitution citoyenne que partira l'indépendance et de rien d'autre. Cette solution présente l'avantage de laisser le peuple décider par lui-même dans quel pays il veut vivre et répond à toutes les questions jusqu'ici laissées sans réponse dont parle Mme St-Onge.
    Je rejoins tout à fait Pierre Cloutier quand il dit que la Constitution citoyenne doit être le moteur de l'indépendance. C'est le point de départ primordial pour fixer les bases de ce pays dont les gens ont si peur. Notre programme complet est consultable sur notre site : http://www.quebecrenouveau.qc.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Ce que Mme Saint-Onge ne semble pas croire c'est que Mme Marois ne passe pas dans la population. Taux de popularité, seulement 15% et ce malgré les records d'impopularité de Charest. Désolé mais c'est la triste réalité.
    Mais admettons, admettons qu'elle réussisse à faire mentir tous les sondages (miracle) et qu'elle réussisse à battre Legault et compagnie et ce par la peau des dents bien sur. Dans de telles circonstances comment voulez-vous (comme dirait l'autre)quelle réussisse à vendre l'idée d'un pays aux Québécois?
    Aussi, gouverner c'est plaire à une partie de la population et déplaire à l'autre partie. Lors d'un futur vote référendaire, le gouvernement qui le déclenche sera aussi jugé sur les politiques qui ont déplu. C'est pourquoi je suis contre un référendum après avoir gouverné un certain temps parce que chez les Québécois référendum est synonyme d'échec, de chicane, etc.
    Le mieux c'est qu'un parti indépendantiste élabore un programme de pays et le propose à la population lors d'une élection. Élection qu'on pourrais appeler "élection décisionnelle". Si une majorité de députés indépendantistes sont élus il y aura déclaration d'indépendance sinon on se relève les manches et on continue à faire de la pédagogie jusqu'a une prochaine élection générale et ainsi de suite. On est indépendantiste ou on l'est pas !

  • Jeannot Duchesne Répondre

    24 juillet 2011

    "De quoi avons-nous peur… justement M. Cloutier, de ne pas être élus".
    Pour être élu, est-ce que tout est moral? Même de mettre à l'abri des lois des ententes secrètes entre une ville et un promoteur privé. Parce que la dernière crise du P.Q. origine de cette incongruité.
    Les 2 référendums, ce n'est pas le peuple qui les a perdu c'est le P.Q. qui les a fait perdre en diluant sans cesse le but légitime. Vous avez chiez dans vos frocs de peur d'y arriver et vous vous êtes mis à assez bafouiller que ça ne devenait plus sérieux.
    Ce n'est pas une majorité de Québécois qui ont dit non c'est une minorité dont les rangs ont grossis par vos complications de la question, vos divisions et exclusions des Québécois et par tous vos dérapages récurant: Les Yvette, l'étapisme, la souveraineté-association, la dernière chance de Meech et de toute sorte de sous-entendus et de qualifications abracadabrantes pour ne pas faire peur. En réalité vous ne vouliez pas vous faire peur à vous-même.
    Lisez-vous madame, comment vous traitez ce peuple: "En connaissez-vous un, vous, un libérateur de peuple qui pourrait stimuler ce peuple qui est aliéné".
    On ne fait pas l'indépendance avec un peuple aliéné.
    Pourtant vous en aviez adulé un sauveur, pour le dernier référendum, notre lucide national au détriment de Monsieur Parizeau. Regardez comment ce commis voyageur des gaz de schiste traite le Québec aujourd'hui, exactement comme il le faisait quand il était ambassadeur du Canada à Paris, aussi hautainement et dédaigneusement.
    Les gens en ont assez de ceux qui ne veulent prendre le pouvoir que pour le pouvoir et qui finissent leur carrière politique avec une retraite dorée. C'était le Bloc qui faisait fonctionner rondement le fédéralisme que nous décrions. La défaite du Bloc est une première démonstration de ce ras le bol.

    Le P.Q. n'a pas été fondé pour limiter les dégâts et avoir peur de ne pas prendre le pouvoir. Il a été élu pour faire du Québec un pays.
    Si vous n'êtes pas capable, dégagez. D'autres forces naîtront; car Québec un pays, ce n'est pas l'idée d'un parti mais une force naturelle d'une société évoluée.
    J. Duchesne

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    Dans le mille! Le texte de madame représente selon moi rien de plus que l'opinion de la très grande majorité des Pro-Marois "[3] Ce que vous dites, c’est que le peuple québécois n’est pas prêt pour l’indépendance et qu’il vaut mieux ne pas en parler pour être sûr de se faire élire afin de débarquer le gouvernement Charest."
    Pour se démarquer du gouvernement Charest, le PQMarois s'imagine qu'il peut mentir à la population, soit dire "non, non, non, nous ne voulons pas faire de référendum." Voilà, ne pas en parler pendant dix ans, puis un jour, arriver et dire "bon, cé le temps. on fait un référendum."
    N'importe quoi. Ça c'est le plan de François Legault, peut-être...
    Le PQ, c'est un peu la grosse fille laide sur un site de rencontre amoureuse. Elle met une fausse photo d'elle en se disant que l'important, c'est l'intérieur qui compte. Elle échange quelques semaines avec un homme, qui lui, ne lui ment pas. L'homme a mis sa véritable photo.
    Le jour de la première rencontre physique, lorsque l'homme voit la femme, il dit: "non, je ne veux pas continuer notre relation."
    La femme répond "Je le savais, c'est parce que je suis grosse et laide?".
    L'homme répond "non, pas du tout, c'est seulement que vous m'avez menti, et je ne peux pas débuter une relation sur un mensonge".
    Y'a déjà l'ADQ, QS, et bientôt le CAQ. Et le PQ s'imagine pouvoir garder les indépendantistes en montrant une fausse photo?
    Grave problème au PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    [1] Ma prochaine chronique sera intitulée : "Il ne faut pas parler d'indépendance".
    [2] Si me fie à certaines réponses de partisans du PQMarois, il ne faut pas parler d'indépendance lors de la prochaine élection. C'est mauvais pour le parti et cela handicape gravement ses chances de former un bon gouvernement provincial.
    [3] L'objectif prioritaire ce n'est pas l'indépendance, le pays, la République, la constitution d'un pays souverain, c'est de battre le gouvernement Charest et de gouverner la province de Québec en attendant le moment opportun de faire un 3è référendum, on ne sait pas quand.
    [4] Assez curieusement c'est le discours que j'entends au PQ depuis 1974 quand Claude GRC Morin, à la suggestion de 3 hauts fonctionnaires du gouvernement fédéral a inventé la doctrine de l'étapisme.
    [5] A chaque fois, il s'agit de battre les libéraux pour toutes sortes de raisons, bien gouverner la province de Québec et espérer que les québécois comprennent enfin qu'il leur faut un pays.
    [6] Cela fait 37 ans que cela dure et nous en sommes toujours au même point, mais cette fois-ci, ce qui est encore plus grave c'est que le Parti québécois risque de disparaître complètement comme son cousin le Bloc.
    [7] S'il faut cela pour faire disparaître à tout jamais l'étapisme du paysage politique québécois, je suis prêt à accepter ce risque.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2011

    [1] Merci au moins d'avoir eu le courage de me répondre. C'est beaucoup mieux que toutes les injures que j'ai reçues depuis un certain temps : traître, espion, enragé, idéaliste, mysogyne etc.
    [2] Je comprends parfaitement ce que vous me dites et c'est parfait comme cela.
    [3] Ce que vous dites, c'est que le peuple québécois n'est pas prêt pour l'indépendance et qu'il vaut mieux ne pas en parler pour être sûr de se faire élire afin de débarquer le gouvernement Charest.
    [4] Vous êtes convaincue que si nous mettons un projet de pays sur la table, il "passera sous la table" comme me l'a écrit une autre personne.
    [5] Vous êtes convaincue que le "rapport de forces" ne nous est pas favorable actuellement, même après 403 ans d'existence (1608) comme peuple et 45 ans de promotion de la souveraineté (1966-RIN)et qu'il vaut mieux adopter une stratégie défensive de conservation et consolidation des acquis plutôt que de proposer un pays aux québécois.
    [6] Autrement dit, "Nous ne sommes pas prêts" devrait être le slogan de la prochaine campagne électorale au lieu de la prétendue gouvernance souverainiste qui, entre moi et vous, n'est qu'une gouvernance provinciale déguisée.
    [7] Ce que vous exprimez là, c'est un point de vue partisan émanant d'une personne qui fait de la politique électoraliste et membre d'un parti politique. Vous voulez donc gagner l'élection pour votre parti. Rien de plus normal.
    [8] Moi, j'adopte un point de vue citoyen. Je ne fais pas de politique partisane. Je veux voter pour un pays et le reste, la petite politique partisane ne m'intéresse pas vraiment.
    [9] Je sais exactement ce que je veux : un pays et une constitution citoyenne rédigée par et pour les citoyens et en ce qui me concerne je me passerais bien des politiciens professionnels.
    [10] En tout cas, merci d'avoir répondu si clairement et sans trop m'injurier. Cela va éclairer le débat et permettre aux indépendantistes de faire leur choix assez prochainement je l'espère.
    Pierre Cloutier

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    24 juillet 2011

    Le Plan Marois est un changement de paradigme qui découle de 2 constats incontournables en géopolitique:
    1- Le changement de statut d'un État qui mène a la souveraineté ne découle que d'un rapport de force favorable au moment de passé à l'acte. Or ce rapport de force n'existe pas présentement. Il faut donc le bâtir.
    2- Le déterminant de la politique c'est l'État, qui seul agit avec envergure (M Sauvé).
    (Deux constat que M Cloutier n'arrive pas a assimiler)
    J'ai fais une lecture géopolitique du Plan Marois ici:
    http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
    Il y a le plan qui est le bon, et la direction politique du plan (qui manque de carrure). C'est là qu'il faut s'investir. J'espère produire un texte prochainement sur le sujet.
    JCPomerleau