Réponse à M. J.R.M. Sauvé

Pauline Marois, ce n’est pas une lâcheuse, c’est une résistante !

Tribune libre

23.08.2011
M. Sauvé,
Je suis déçue, mais pas offusquée. Je préfère avoir l’heure juste sur votre pensée plus tôt que plus tard. Ça me permet de modérer mes transports sur vos interventions et justement d’élever ma conscience pour ne pas me laisser influencer par ce que je crois être injuste envers Pauline Marois. C’est vrai que je suis idéaliste, cependant dans la mesure du possible et pas au point de ne pas avoir les pieds sur terre.
Je ne crois absolument pas que Pauline Marois soit indifférente aux attaques mais grâce à ses compétences et avec l’expérience qu’elle a acquis en politique active, elle a sa façon à elle de juger à quel moment elle doit répondre à ses détracteurs et à quel moment elle doit céder du terrain pour ne pas s’aliéner d’importants collaborateurs. Elle peut se tromper parfois, faire des erreurs, mal choisir le moment... cependant, elle a sa façon de réagir qui n'est peut-être pas la vôtre, mais pourquoi ne serait-elle pas aussi valable que celle de tous ceux et celles qui la contestent.
Pauline Marois travaille en équipe et parfois, elle va au bâton, comme ce matin à Paul Arcand et à Maisonneuve à R.C… parfois ce sont ces députés qui saisissent la balle au bond, comme l’a fait Sylvain Gaudreault ce matin dans le Devoir. Pauline Marois sera ce soir à Trois-Rivières… elle commence une série d’assemblées pour échanger avec les citoyens qui auraient le désir d’en savoir plus sur sa vision de l’avenir du Québec. Elle est forte et c’est même surprenant qu’elle le soit autant après ce qu’elle a reçu comme coups en bas de la ceinture. Et son mari, quant à moi, lui nuit plus qu’il peut l’aider… Elle se fait attaquer continuellement à cause des activités de Claude Blanchet.
Lorsque les démissionnaires ont quitté le Parti, elle a reconnu son erreur pour l’Amphithéâtre. Elle a tenté de les faire changer d’idée en permettant le vote libre… apparemment trop tard, selon les démissionnaires. Tout de même, elle a redemandé aux démissionnaires de revenir, mais il y a une limite à s’abaisser lorsqu’on se fait trahir par ses propres députés, qui lors du dernier congrès, ont eu toute la marge de manœuvre pour contester et son leadership et sa manière de faire, mais, non seulement ne l’ont pas fait, mais l’ont plutôt plébiscité à 93% sans n’émettre aucune objection, ni réticence apparentes, en tout cas. Où étaient ses détracteurs à ce moment-là et lors des congrès régionaux?
Quant au NMQ, ne pensez-vous pas que c’est bien plus à un petit mouvement de 400 personnes de se rallier au Parti Québécois qui compte plus de 100 000 membres en règle et qui est le seul Parti capable de battre Charest ou Legault, plutôt que Pauline Marois qui depuis qu’elle est de retour, a remis sur pied le Parti Québécois qui était en bien mauvaise posture, et sur le plan politique et sur le plan organisationnel. C’est curieux, parce qu’avant ces démissions, Pauline Marois a toujours été reconnue pour être rassembleuse et depuis qu’elle est Chef du P.Q. pour avoir un leadership collégial, mais tout à coup, elle est autoritaire, intolérante et pas parlable. Qui a raison, ceux qui la contestent ou ceux qui travaillent avec elle depuis plusieurs années. Ça reste à voir.
Il va falloir prendre votre mal en patience, parce que Pauline Marois a répété ce matin qu’elle était là pour rester. Ce n'est pas une lâcheuse, c'est une résistante!
Bonne journée à vous M. Sauvé.
Pierrette St-Onge


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21 commentaires

  • Pierrette St-Onge Répondre

    25 août 2011

    @ Huguette,
    Merci d'être là et de m'appuyer.
    @ Sylvain Racine et Sylvain Meunier,
    Voici les % de votes du Parti Québécois des trois dernières élections.
    2003 avec B. Landry 33.2%
    2007 avec A. Boisclair 28.35%
    2008 avec P. Marois 35.17%
    Voir détails Source : http://www.quebecpolitique.com/elections-et-referendums/elections-generales/
    Pour ce qui est des sondages, c’est vrai que de 2003 à 2007, le P.Q. n’a cessé de dégringoler. Voir tableau :
    http://www.quebecpolitique.com/sondages/leger-marketing/intentions-de-vote-elections-generales/intentions-de-vote-elections-generales-2003-2007/
    Et en 2008, il s’est maintenu entre 32 et 35%. Voir tableau :
    http://www.quebecpolitique.com/sondages/leger-marketing/intentions-de-vote-elections-generales/intentions-de-vote-elections-generales-2007-2008/
    À partir de 2009, le Parti Québécois dirigé par Pauline Marois est remonté graduellement dans les sondages et s’est maintenu + ou – 40%... compte tenu du vote francophone, le P.Q. aurait remporté les élections avec + ou – 80 sièges en 2009, 2010 et 2011 jusqu’au dernier sondage d’août 2011. Voir tableaux et médias
    2009
    http://www.quebecpolitique.com/2009/02/sondage-leger-marketing-de-fevrier-2009/
    http://www.quebecpolitique.com/2009/03/sondage-crop-de-mars-2009/
    http://www.quebecpolitique.com/2009/06/sondage-leger-marketing-de-juin-2009/
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/278281/sondage-leger-marketing-le-devoir-le-parti-quebecois-passe-en-tete
    2010
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/284986/sondage-leger-marketing-le-devoir-charest-et-le-plq-en-forte-chute
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/290844/sondage-leger-marketing-le-devoir-the-gazette-le-pq-maintient-son-avance
    http://www.quebecpolitique.com/2010/09/sondage-angus-reid-de-septembre-2010/
    http://www.quebecpolitique.com/2010/12/sondage-leger-marketing-de-decembre-2010/
    2011
    http://www.quebecpolitique.com/2011/04/sondage-leger-marketing-le-devoir-davril-2011/
    http://www.quebecpolitique.com/2011/05/sondage-leger-marketing-le-devoir-de-mai-2011/
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/325319/sondage-leger-marketing-le-devoir-les-quebecois-veulent-legault
    http://www.quebecpolitique.com/
    «Pauline a commencé à tuer le PQ ça fait longtemps. Vous vous faites bien leurrer Madame St-Onge.Le PQ dégringole depuis la démission de Bernard Landry. Sans Pauline Marois, ça irait beaucoup mieux aujourd’hui. S. Racine.»
    C’est donc une fausseté de répandre que le vote dégringole depuis la démission de Bernard Landry. Il a dégringolé jusqu’à l’arrivée de Pauline Marois. De plus, la conjoncture n’est pas la même que lorsque Bernard Landry était en poste. Q.S. est dans le portrait maintenant et Amir Khadir joue très bien son rôle pour faire tomber le P.Q., sans oublier François Legault, les démissionnaires, les anti-Marois, etc. etc. qui veulent sa tête.
    Pierrette St-Onge

  • Sylvain Meunier Répondre

    24 août 2011

    Madame St-Onge, lorsque vous dites que Pauline aurait remportée, d'après les sondages et ce, avant les démissions, avec 80 sièges. J'ai dût en manquer un bout car je ne me souviens pas quelle était confortablement en tête dans les sondages, ni même avant les démissions. Vous parlez quelle aurait gagnée 80 circonscriptions, vous me demander si je lis dans ses pensées, puis-je me permettre de vous demander à mon tour : Lisez-vous dans les pensées des électeurs ? Lorsque vous dites; avant les démissions, voulez-vous entendre par là qu'ils seront les responsables de sa défaite ?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2011

    Félicitation Mme ST-Onge et merci pour ce beau texte.Ne lâchée pas,je suis avec vous.

  • Marcel Haché Répondre

    24 août 2011

    Mme St-Onge
    Il n’y a rien dans votre réponse à ma réplique que je n’écrirais pas moi-même. Nous aurions raison. Ce n’est pas tout à fait le propos de ma réplique.
    Mme Marois est une redoutable et formidable chef de l’opposition parlementaire. Elle est amplement sincère et agressive. Mais cela lui est commandé par son rôle de chef d’opposition. Elle y réussit parfaitement, et vous décrivez parfaitement de quoi il en retourne.
    Voyez-vous, je fais référence à cette chose qui consiste à faire porter l’indignation par la fâcherie, ce en quoi René Lévesque était un grand maître. Pour mémoire, René Lévesque fut chef du P.Q. de 1970 à 1976 sans avoir été chef de l’opposition. Et il faisait « passer le courant », ses indignations étaient portés par la fâcherie. Le public ne percevait pas René Lévesque comme un agressif. C’est cela, cette supposée absence chez Pauline Marois, qui agace beaucoup parmi les opposants à Pauline Marois, et qui les fait affirmer « qu’à pogne pas », sondages à l’appui. Ils ont tort évidemment, Pauline Marois est amplement capable de retenir son agressivité et laisser son indignation moduler le courant…
    J’affirme simplement que, sans être René Lévesque, Pauline Marois est capable de porter son discours à cette hauteur. Mais nous avons tous les deux raisons : faudrait bien qu’on la lâche un peu afin qu’elle donne réellement toute sa mesure.

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 août 2011

    M. Sauvé,
    Merci de votre contribution à Vigile. Vos réflexions m’intéressent toujours.
    Je n’ai pas encore pu avoir votre premier livre… Il est arrivé un petit incident à notre bibliothèque municipale et elle est fermée jusqu’à nouvel ordre.
    Aussitôt qu’elle reprendra ses activités, j’irai le chercher.
    Je vous en reparle.
    Pierrette St-Onge

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 août 2011

    M. Meunier,
    Moi aussi ça m’inquiète les sondages, ils étaient bons avant les démissions, les sondages. Pauline aurait pris le pouvoir et fait élire 80 députés. C’est même mieux que charest aux dernières élections. Cependant, à force de lui taper dessus, est-ce que ça vous surprend qu’elle dégringole, pas moi. Et ce n’est pas les Partis soient disant indépendantistes qui lui volent la vedette, mais non, c’est François Legault qui n’est plus souverainiste.
    Trouvez-moi un seul Chef de Parti qui ne veut pas prendre le pouvoir et devenir Premier ministre? Moi, je n’en connais pas. Demandez donc à Charest ou Legault ou n’importe quel autre s’il veut devenir Premier ministre ou rester dans l’opposition. Poser la question c’est y répondre.
    Décidez-vous M. Meunier… Elle se parade à Trois-Rivières pour répondre aux citoyens ou elle demeure sur ses positions et confortable quelle est à l’intérieur de son château, à l’abri du monde réel. C’est un ou l’autre, pas les deux.
    Finalement, lisez-vous dans ses pensées pour dire que l’indépendance vient très loin dans sa vision ?
    Pierrette St-Onge

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 août 2011

    Complément à votre commentaire M. Haché,
    Il y a quelque chose qui me chicotte lorsque vous dites que vous avez vu une seule fois Pauline Marois indignée et fâchée. Moi, je l’ai vue souvent… D’abord, pour avoir suivi les débats à l’Assemblée Nationale depuis pas mal de temps, je n’ai jamais vu une Chef de l’Opposition aussi déterminée, tenace voire même agressive devant un Premier ministre suffisant, baveux, ne répondant à aucune question, reportant la faute aux actions passées du Parti Québécois en sortant des extraits hors contexte ne pouvant être défendu par l’opposition par manque de temps. En s’attaquant souvent à Claude Blanchet et par le fait même à Pauline Marois, citant hors contexte des informations pouvant laisser croire que le mari de Pauline Marois n’était pas honnête, qu’il avait lui aussi trempé dans toutes sortes de magouilles, alors donc, qu’elle et son mari étaient dans le bateau que les libéraux, etc. etc. Avec l’immunité parlementaire facile, facile d’inventer des magouilles où il n’y en a pas.
    Des coups en bas de la ceinture, elle en a reçu plus souvent qu’à son tour et jamais elle ne s’est effondrée. Elle s’est tenue debout, elle ne s’est jamais laissée intimidée par ces attaques sournoises. Elle continuait d’harceler notre digne Premier ministre qui continuait de rire d’elle avec tous ces députés et ministres insignifiants.
    Les médias n’ont jamais cessé de dire que Pauline Marois était aussi responsable que Jean Charest de l’atmosphère de chicane qui régnait à l’Assemblée Nationale, qu’elle était bien trop agressive, qu’elle devait cesser d’accuser les libéraux, que ce n’était que des allégations, etc. etc. Même ces députés démissionnaires n’en pouvaient plus de la voir aussi agressive. Ils voulaient que cesse cette atmosphère de chicane à l’Assemblée Nationale. Alors ce qui devait arriver, arriva. Elle a relâché un peu et maintenant, on l’accuse d’être effacée, de ne pas réagir assez fortement, etc.etc. Curieux, curieux, elle était en tête dans les sondages tout le temps qu’elle poussait J. Charest dans les câbles, mais les démissionnaires n’aimaient pas ça. Ils voulaient faire de la politique autrement.
    Faudrait se faire une idée et savoir sur quel pied elle doit danser! Difficile d’être Chef du Parti Québécois et une Chef de l’Opposition Officielle Redoutable et satisfaire le bon Dieu et son père en même temps.
    Merci M. Haché pour votre commentaire.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2011


    Remarquez madame Saintonge qu'en éliminant les éléments
    qui lui déplaisent, madame Marois isole son Parti et ne
    conserve que ses éléments les plus "purs" si on peut
    dire. Ce n'est pas une mauvaise tactique et les succès
    à venir dépendront des situations qui se présenteront.

    Nous avons affaire à la nature humaine qui est changeante
    et qui en tient compte ne peut encourir blâme, dit
    Machiavel. Mais les éléments rigides et abrasifs
    ne changeront pas. Il faut donc des gens qui s'adapteront aux cironstances dans l'espace comme dans le temps.

    Je me demande seulement quelle appréciation du contexte
    et de la situation Madame Marois fait-elle pour
    décider de ses objectifs présents et à venir? Il se
    peut qu'elle ait raison et que ses adversaires
    acharnés se trompent. Son comportement me fait
    penser à la célêbre Gro Harlem Brundtland, la
    docteure norvégienne qui a la première introduit
    le concept et la réalité du développement durable
    pendant qu'elle était présidente de son pays.
    Par contre, principe de sécurité et de surprise,
    Pauline Marois ne doit pas révéler toute sa pensée
    ni ses perceptions ni les détails de tous ses projets.
    Dans ce cas, que Pauline Marois reste et aille
    jusqu'au bout de son affaire. Je lui souhaite
    tout le succès du monde et j'espère que je serai
    encore là lorsque ces événements se produiront.
    En passant, mon prochain livre qui s'intitule
    Défendre le territoire de la Nation et de l'État
    du Québec paraîtra cet automne. Cette fois, j'aborde
    ouvertement la question de la défense territoiriale
    d'un Québec souverain.
    JRMS

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 août 2011

    M. Meunier,
    Moi aussi ça m’inquiète les sondages, ils étaient bons avant les démissions, les sondages. Pauline aurait pris le pouvoir et fait élire 80 députés. C’est même mieux que charest aux dernières élections. Cependant, à force de lui taper dessus, est-ce que ça vous surprend qu’elle dégringole, pas moi. Et ce n’est pas les Partis soient disant indépendantistes qui lui volent la vedette, mais non, c’est François Legault qui n’est plus souverainiste.
    Trouvez-moi un seul Chef de Parti qui ne veut pas prendre le pouvoir et devenir Premier ministre? Moi, je n’en connais pas. Demandez donc à Charest ou Legault ou n’importe quel autre s’il veut devenir Premier ministre ou rester dans l’opposition. Poser la question c’est y répondre.
    Décidez-vous M. Meunier… Elle se parade à Trois-Rivières pour répondre aux citoyens ou elle demeure sur ses positions et confortable quelle est à l’intérieur de son château, à l’abri du monde réel. C’est un ou l’autre, pas les deux.
    Finalement, lisez-vous dans ses pensées pour dire que l’indépendance vient très loin dans sa vision ?
    Pierrette St-Onge

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 août 2011

    @ Tinonica
    Ben… Allez-y donc! Votez pour Legault. Charest, Legault, à peu près le même combat, mais la nouveauté, c’est plus attrayant.
    Legault, c’t’un Businessman, lui y connaît ça le privé. Il va pouvoir continuer l’œuvre de Charest, sans problème. Tout au privé. Ce n’est pas lui qui va faire une enquête sur la construction et mettre des bâtons dans les roues des exploiteurs de nos richesses naturelles. Y faut ce qui faut pour faire rouler l’économie. Pis, il va augmenter les salaires de nos enseignants, de nos médecins… Avec ça on devrait avoir de bien meilleurs services.
    Cependant, en attendant, c’est juste un fantôme, mais peut-être qui va sortir de son trou avant les prochaines élections.
    Il y a juste un petit problème, M. Noël, c’est qu’il veut un moratoire de 10 ans sur la souveraineté du Québec. Ce n’est pas un peu long pour un Riniste?
    Anybody, but not Marois! Momy, momy, tell me why it’s to late!
    @ Joseph Berbery
    Si ça continue, va falloir que je me remettre aux études. Je suis obligée de sortir mon dictionnaire pour comprendre votre vocabulaire : factieux (Qui exerce ou prépare une action violente contre le pouvoir établi) Il me semblait que nous étions tous une gang de moumounes au P.Q.
    Madame Marois n’est pas différente des autres Chefs du P.Q. qui n’ont pas su rallier écouter, de canaliser, d’opérer des synthèse, de mettre sur pied des mécanismes servant en même temps de ciment, et d’appareils de prospection d’un avenir en plein bouleversements, etc etc., ouf ! puisqu’ils étaient tous sans exception critiqués par certaines factions, comme vous dites, et qu’ils ont tous été éjectés du siège éjectable qu’à toujours été le poste de Chef du P.Q. soit en se faisant montrer la porte ou en abandonnant le bateau.
    Aller jusqu’au Congrès et jusqu’à la démission des cinq, tout baignait dans l’huile. Elle avait exercé un leadership assez exceptionnel compte tenu des factions difficiles à gérer au P.Q.
    Quant à votre exemple, M.Berbery, qu’est-ce que vous proposez? Une démarche plus radicale? Alors, expliquez-moi… Si le peuple a voté NPD et qu’il s’apprête à voter pour Legault qui n’est plus souverainiste, comment en étant plus souverainiste Pauline Marois va pouvoir prendre le pouvoir?
    Pierrette St-Onge
    P.S. Dans mon commentaire à M. Marcoux,ayant pesé sur un mauvais bouton, je n'ai pas pu signer mon texte et me relire comme il se doit.

  • Sylvain Meunier Répondre

    24 août 2011

    Ce qui m'inquiète, ce sont les sondages qui préfèrent un homme qui n'a pas encore de parti et qu'en deuxième choix, le pire premier ministre de l'histoire du Québec. Elle n'est peut-être pas une lâcheuse comme vous dites mais il serait sans doute mieux quelle le soit. Il y a une différence entre être résistante et entêtée ! Elle veut aller parader à Trois-Rivière, soit, mais elle pourrait commencer par répondre aux questionnements des citoyens et à ses courriels. Non, elle demeure sur ses positions, confortable quelle est à l'intérieur de son chateau, à l'abris du monde réel. Elle semble n'avoir qu'un but, rester à la tête du P.Q., au risque de faire vivre la même chose à son parti que ce que le Bloc a vécu récemment. Son ambition en est une personnelle, elle désire être la première ministre du Québec, quoi qu'il en coute. L'indépendance du Québec vient très loin dans sa vision car elle n'en a qu'une seule, celle d'être la chef.

  • Pierrette St-Onge Répondre

    24 août 2011

    M. Marcoux,
    J’ai un peu de misère à vous suivre. Vos propos sont contradictoires parfois. Lorsque vous dites :
    «Mais comme Lévesque, Marois semble obéir à ses maîtres mondialistes avant d’être l’incarnation d’une libératrice de peuple.»
    En quoi Lévesque obéissait-il à ses maîtres mondialistes dans ses années actives en politique ? Vous rappelez-vous comment R. Lévesque a sacré dehors ses maîtres mondialistes (les compagnies d’électricité) en nationalisant l’électricité ? Et comment pouvez-vous comparer Lévesque et Marois… autre temps, autre mœurs. Quels étaient les maîtres mondialistes de R. Lévesque qui l’ont empêché de passer toutes les lois progressistes qui ont fait avancer le Québec de la révolution tranquille… et quels sont les maîtres mondialistes de P. Marois aujourd’hui, qui vont l’empêcher de faire une enquête publique sur la construction, de revoir la Charte de la langue française, d’aller chercher au moins 50% de revenus provenant de nos ressources naturelles, sans compter tous les autres projets qui sont dans le nouveau programme du P.Q. adopté au dernier congrès? Quels sont ces maîtres qui vont l'empêcher d'établir les assises d'un État fort en vue de réaliser l'indépendance du Québec?
    Et lorsque vous dites : «La nation « québécoise » (s’il en est une… ) comme toute les nations de la terre… n’est plus assujetti à l’Empire anglo-saxon ou canadian… mais bien à la dictature financière inter-nationaliste.»
    «et le seul fruit nationaliste que produit le PQ fut la loi 101… charcutée à outrance par la fameuse chartre des droits et libertés canadienne… imposée de force au Québec de Lévesque/Morin(GRC)…»
    Comment la Nation Québécoise peut-elle ne plus être assujettie à l’Empire Canadian et en même temps faire charcuter la Loi 101 par la Cour de l’Empire Canadian ?
    Pouvez-vous m’expliquer plus clairement? Je ne suis pas aussi vite que vous. Je ne comprends pas.
    Celle-là aussi elle m’échappe. «( Lévesque n’a-t-il pas reçu des mains de son maître la fameuse médaille maçonnique du GODF en mai 85… pour finalement démissionner de son poste de PM en juin de la même année ?)»
    «si vous me suivez…» Non, je ne vous suis pas. Que voulez-vous, j’t’une sans dessein, j’ai rien compris comme toute la gang d’innocents (es) qui ont voté la confiance à Pauline Marois à 93%
    Quant à la détermation d’une nation… Plus facile à dire qu’à faire.
    «Car au fait, qu’es-ce que l’indépendantisme sinon la détermination d’une nation (via ses représentants) à vouloir « se libérer » de son assujettissement à une domination étrangère…» Après deux tentatives et deux questions édulcolorées, c’est raté… Alors qu’est-ce qu’on fait, on se crache dans les mains et on recommence, autant que possible d’une autre façon que les deux tentatives passées et ratées. Et croyez-moi, ce n’est pas avec le Parti Libéral qu’on va recommencer, ni avec le Parti Indépendantiste qui existe déjà ou celui qui n’existe pas encore, à brève échéance électorale, à moins de l’entrer de force dans la gorge des Québécois. Pas sûre, pas sûre, que c’est gagnant, gagnant !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2011

    Au rassemblement duR.N.Q on dit qu'il y avait 400 personnes,disons que la moitié était là par curiosité,il en reste à peu près 200 et on vous retrouve en parti sur vigile,donc à ceux là je dis"Allez donc dans un autre parti surtout fédéraliste par vangence et libérés le P.Q il s'en portera mieux"La population verra que le trouble est fini au P.Q et qu'il y fait bon vivre en paix.Je soupçonne que que vous alliez chez Legault,lui aussi veut former un parti de coalition(colusion)de tous les horizon vous y serez heureux de chahuter ce parti et le P.Q pourra avancer au lieux de stagner comme c'est le cas depuis tant d'années à cause d'une poignée de gens qui veulent agir en P.M et qui ne se font pas élire et qui foutent le trouble à chaque fois qu'on approche du but.J'espère que Mme Marois va se tenir debout et rester.Vous (la même petite gang) avez fait le même coup à chaque chef du P.Q et ça marché mais cette fois j'espère que vous allez frapper un noeud.

  • Marcel Haché Répondre

    24 août 2011

    Cela va bien arriver un jour.
    Mme St-Onge, il va bien arriver une fois où il sera donné de voir Pauline Marois indignée et fâchée. Pas seulement indignée ou fâchée, indignée et fâchée. Je l’ai vu dans cet état à l’Assemblée Nationale une fois, c’était à propos des turpitudes et tours de passe-passe de notre ineffable premier ministre dans la préparation d’un budget.
    C’est en pareille occasion qu’on sent la force de persuasion d’une « politique »(le courant passe), et qu’on devine alors la véracité et la profondeur de ses convictions.
    Pauline Marois ferait sans aucun doute—sans aucun doute-- un très bon chef de gouvernement. Elle est avant tout une femme de pouvoir. Et parce qu’elle est une « politique » de pouvoir, bien davantage qu’une « politique » d’opposition, cela donne à penser que sa force de conviction, et donc de persuasion, serait moins grande que la situation ne l’exigerait. Il n’en est rien, bien évidemment, mais c’est un peu ennuyant pour son jeu politique. Simplement, les hommes et les femmes de pouvoir n’ont pas souvent le panache de ceux de l’opposition. Ils peuvent paraître ternes, dans l’opposition, et tout leur semble difficile. Ils apprennent à la dure. Ils n’en sont pas moins rares et nécessaires. Certainement plus « rares » qu’on ne le croit. Voyez à cet égard le vilain Harper par rapport au bon Jack…
    Pauline Marois est une femme de pouvoir. Même si elle est une redoutable chef de l’opposition, elle n’est pas reconnue. Mais au Pouvoir, elle le serait facilement reconnue. Elle serait dans son élément et pourrait donner sa mesure. Du moins, je le crois, avec vous et bien d’autres sans doute.

  • Joseph Berbery Répondre

    24 août 2011

    Des factieux au sein du PQ? Peut-être. Des factions autour du P.Q.? Sûrement.
    Des divergences entre les indépendantistes? Qui pourrait en douter?
    Le malheur de Pauline Marois est de n'avoir pas su se comporter en vrai chef, capable de rallier sur sa personne les espoirs de chaque faction, d'écouter, de canaliser, d'opérer des synthèse, de mettre sur pied des mécanismes servant en même temps de ciment, et d'appareils de prospection d'un avenir en plein bouleversements. Car gouverner, c'est d'abord écouter, prévoir et, aujourd'hui, à très long terme, surtout dans la conjoncture actuelle faite de bouleversements économiques, sociaux, culturels, structurels à l'échelle québécoise(1), canadienne, nord américaine, et même mondiale.
    Gouverner, c'est aussi rassembler, faire le point ensemble, mettre sur pied des mécanismes de réflexion sur la démarche nouvelle à adopter dans ce monde en profonde mutation. Proposer des ajustements inévitables.
    Au lieu de cela, elle a proposé un slogan de court terme : «la gouvernance souverainiste», slogan qui dit tout et ne dit rien. Et, pire encore, elle est devenue elle-même, non plus le chef qui rassemble, mais UNE FACTION COMME LES AUTRES.
    Ce n'est pas le meilleur choix de gouvernance.
    (1) Exemple entre mille : que signifient en même temps, la déferlante de l'engouement pour un parti de gauche comme le NPD, suivi d'un engouement qui s'annonce semblable pour un mouvement de droite comme celui de Legault? Le «désir de changement» est une réponse un peu courte propre à éluder le problème, plutôt qu'à le poser, et à lui trouver des réponses adéquates.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    Grand bien lui fasse. Elle changera peut-être le jours où croyant atteindre le pouvoir, les québécois ne lui donneront pas... préférant un certain Legault.
    J'étais RIN et ne suis jamais devenu PQ, parce que dès le départ, comme Bourgault je n'ai jamais cru que ce parti ferait l'indépendance du Québec. Pourtant j'ai toujours voté pour ce parti. Pour les prochaines élections on me demande de débarquer Charest...c'est une urgence..., mais je voterai Legault parce que crois qu'il est le seul capable de réaliser cet 'exploit'. Pauline, je te lâche et je résisterai à tes supplications. Pourquoi?... Tu ne semble pas capable de venir nous chercher.
    Noel

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011


    Félécitations pour votre texte Madame Saintonge.
    Permettez-moi de vous informer que la ténacité (ne
    pas être lâcheuse et être résistante) est certes
    une très belle vertu mais en stratégie d'État,
    il y a treize principes terribles qui ne mentent
    pas lorsqu'on se trouve confronté(e) à l'impitoyable
    réalité de la politique de partis et de classes, car
    c'est précisément ce que nous vivons.
    Un bon chef de guerre est celui ou celle qui sait
    mettre ces treize principes en pratique, des principes
    qui collent dur à la Réalité radicale et au Réel
    relationnel. Il faut du sang de crapaud pour vivre
    de tels épisodes et je ne doute pas un instant des
    aptitudes de Madame Marois à ce point de vue.
    J'attire votre attention sur les trois principes
    suivants: maintien du moral, coopération et coordination.
    Nous sommes en stratégie d'État et il s'agit pour
    NOUS TOUS, sans exception, de RÉALISER L'ÉTAT DU
    QUÉBEC.
    La question que je vous pose: comment Madame Marois
    réussit-elle à mettre ces principes en pratique?
    Je ne pose aucune question pour les autresl.
    Personnellement je m'en fous. J'ai 80 ans et je jouis
    d'une très confortable retraite. Je veux seulement
    instruire ceux et celles qui ne sont pas familiers
    avec la stratégie d'État, temps de paix et temps de
    guerre, ce qui revient au même car les principes
    sont exactement les mêmes.
    C'est l'enjeu fondamental. Le Québec cesse d'être
    une province et devient un État reconnu. C'est un
    projet d'État et je l'affirme comme professionnel:
    l'État dépasse et de beaucoup le "projet de pays",
    pour la simple raison que le terme "pays" est peu
    clair tant en géographie qu'en affaires internationales.
    Donc, un projet d'État qui n'est mentionné nulle part
    dans les propositions officielles du Parti Quéhécois,
    ni des autres partis et mouvements indépendantistes,
    ce qui a pour effet de faire sourire nos adversaires
    d'Ottawa qui conaissent la terminologie exacte et
    rigoureuse à employer dans ce genre d'affaire.
    Un État est une société architectonique et c'est ce
    que les présentateurs du projet Québécois doivent
    prouver au monde entier en même temps qu'aux
    organismes internationaux. Si je le aais, c'est
    parce que j'ai été impliqué dans des guerres.
    notamment au Moyen Orient parce que les termes
    étaient mal définis.
    Tous les grands auteurs le disent, de Confucius à
    Sun Tsu et Machiavel en passant par César, Bélisaire.
    Klauzewitz, Jomini et Kjellen, IL faut employer
    les termes exacts et de la manière la plus
    rigoureuse.
    Jusqu'à maintenant, je ne sais pas combien de gens
    j'ai réussi à convaincre. Je sais que mon livre s'est
    vendu à plus de 7000 copies et il y en aura un
    autre cet automne sur le même sujet mais plus
    pratico-pratique.
    Retenez cette sentence de La Rochefoucauld pour
    terminer:"Il ne suffit pas d'avoir des vertus, il
    faut en avoir l'économie".
    Salutations cordiales
    JRMS

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 août 2011

    Vous pouvez écrire ce que vous voulez, cela ne changera rien aux faits.
    Taux de popularité de Pauline Marois 15%
    Intentions de vote si Legault forme son parti : 16%
    Avec ces scores-là, ses propres députés vont finir par lui indiquer la porte de sortie, "résistante" ou pas.
    A 16%, le PQMarois risque de ne pas faire élire un seul député.
    Cela ressemble de plus en plus au scénario du Bloc.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    Une résistante ?
    On résiste quand on est envahi, pas quand les gens quittent !
    En effet, Marois fait ce qu'elle fait de mieux. Elle bouge pas.
    Et elle le répète encore ; "Je reste".
    Bein, merci, parce-qu'on vous veux pas.
    Un indépendantiste. (traduction pour Marois : un membre d'Al Quaida)

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    Pauline Marois est aussi «expérimenté» et «compétente» que le fut en son temps un certain René Lévesque. Là n’est pas la question. Comme Lévesque, Marois possède l’expérience à la fois comme ministre que comme député avant d’être chef de parti.
    Mais comme Lévesque, Marois semble obéir à ses maîtres mondialistes avant d’être l’incarnation d’une libératrice de peuple. Car au fait, qu’es-ce que l’indépendantisme sinon la détermination d’une nation (via ses représentants) à vouloir «se libérer» de son assujettissement à une domination étrangère… Et la domination nationale au Québec en 2011 n’a plus le même visage qu’il eu en 1835. La nation «québécoise» (s’il en est une… ) comme toute les nations de la terre… n’est plus assujetti à l’Empire anglo-saxon ou canadian… mais bien à la dictature financière inter-nationaliste. En d’autres mots, Marois n’est rien d’autre qu’une apôtre de ce qu’il est convenu de nommer le N.O.M. Et son «nationalisme» (au fait… quel nationalisme ?) de même que son soi-disant projet de gouvernance souverainiste (au moins si il y avait là un tantinet de substance autonomisme…) n’est rien d’autre qu’un piège à con n’ayant pour but que d’étirer encore l’échéance et de dénationaliser le Québec… Comme le fait d’ailleurs le tandem PQ/PLQ depuis maintenant plus de 40 ans. On reconnaît un arbre à ses fruits dit le dicton ; et le seul fruit nationaliste que produit le PQ fut la loi 101… charcutée à outrance par la fameuse chartre des droits et libertés canadienne… imposée de force au Québec de Lévesque/Morin(GRC)… ( Lévesque n’a-t-il pas reçu des mains de son maître la fameuse médaille maçonnique du GODF en mai 85… pour finalement démissionner de son poste de PM en juin de la même année ?)
    Par ailleurs, je me réjouis de constater que Mr Sauvé commence enfin à percevoir cette imposture péquiste… Tant qu’à vous, vous pouvez bien appuyer qui vous voudrez sur la scène politique… mais au moins, ayez la décence de reconnaître que ça ne tourne pas rond au PQ et qu’il y a belle lurette que des gens ce qu’il y a de plus lucide ont quitté ce parti d’entourloupeur… ce qui explique d’ailleurs le fameux 93 % d’appuis lors du dernier congrès… si vous me suivez…
    Sylvain Marcoux

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    Elle agit comme René Lévesque aurait agi. C'est pas facile ni plaisant. Elle s'adresse aux Québécois, à tous les Québécois pas seulement à moi considéré radical depuis toujours.C'est la Chef de l'Opposition officielle.
    Monsieur Lévesque nous ramassait en maudit. j'peux vous le dire moi qui fus permanent de la Région Mtl-Centre du PQ alors que Louise Harel présidait la Région Rouge, la Chapelle disait le Chef...
    Les Québécois aiment ceux qui se tiennent debout dans l'Adversité. C'est un plus à leurs yeux.
    Plus monsieur Lévesque nous frappait dessus, plus il s'approchait du pouvoir.
    Terrible la vie mais c'est de même. Nous sommes au Québec.
    Et Mme Marois est une femme.
    gr