Convoquée en duel par Pierre Cloutier

Tribune libre

Who, who. M. Cloutier, les menaces maintenant! Vous me faites peur!
Pourtant, ça partait bien cette fois-ci… enfin, vous êtes capable de me parlez sans cette énumération qui vous caractérise, mais qui devient fatigante à la longue. C’est un bon point pour vous. Malgré cette nette amélioration, je vais me contenter de Vigile pour communiquer avec vous.
Je n’ai absolument pas le goût, ni les capacités de vous affronter personnellement en personne, vous me faites bien trop peur… Je n’ai pas envie de passer un mauvais quart d’heure comme vous dites. C’est une farce M. Cloutier, ne le prenez pas mal.
En passant par Vigile, ce sera suffisant pour moi, je vais tenter de vous expliquer ou plutôt de justifier ce que vous me reprochez dans votre dernier commentaire. C’est un peu long, mais, coudonc…
D’abord, je n’ai pas prétendu connaître le P.Q. comme vous dites, j’ai parlé de certains évènements que j’ai vécus en militant au Parti Québécois. Je n’avais pas pensé en parler, mais puisque vous me le demandez si gentiment, allons-y.
Pour tout vous dire, je n’avais pas assisté à aucun Congrès du P.Q. avant celui du miroir avec Lucien Bouchard, ça devait être à l’automne 1996, ou à quelque part dans ces eaux-là. C’était au temps où j’apprenais à la dure avec l’aide d’Andrée Ferretti, comment fonctionnaient les congrès du Parti Québécois, y compris les jeux de coulisses, les affrontements des purs et durs, les députés qui vont au micro pour défendre les positions du Chef, etc. etc. Je fais juste un petit aparté concernant M. Landry, et je vous en reparle plus loin. «C’est dans ces années-là que j’ai connu Bernard Landry. J’ai souvent échangé avec lui.»
Donc, nous étions dans l’ère Bouchard. J’ai eu beaucoup d’admiration pour ce chef du P.Q., hélas, il a déçu pas mal de militants, moi y compris. Ce qui fait que j’ai cessé de militer en 1998 pour y revenir il n’y a pas si longtemps, parce que je voulais voir de plus près ce que Pauline Marois avait dans le ventre.
Alors, j’ai assisté au dernier congrès du P.Q. avec Pauline Marois et je n’ai pas vu les mêmes jeux de coulisses, ni aucun affrontement, ni les députés qui vont au micro pour défendre la position du Chef, sauf une fois, curieusement, ce sont justement les deux démissionnaires Louise Beaudoin et Pierre Curzi, qui veulent faire de la politique autrement, qui sont venus au micro pour défendre la position de leur Chef sur la proposition sur l’affichage en français qui venait d’être adoptée en plénière et qui avait été débattue dans l’atelier de Pierre Curzi où j’étais. Pauline Marois est venue elle-même nous expliquer sa position et malgré ma déception, j’ai compris qu’elle avait plusieurs batailles à mener et qu’elle ne se sentait pas à l’aise d’aller au front, pour le moment, avec cette proposition. J’ai bien regimbé un peu mais finalement, je l’ai trouvée plutôt honnête et contrairement à ce vous pouvez en penser, je la sais capable et déterminée à défendre les autres propositions pour lesquelles elle s’est engagée. Malgré tout, nous étions une dizaine de personnes qui avons voté contre notre Chef. On ne peut pas les gagner toutes, c’est la démocratie.
«M. Cloutier, vous auriez dû mettre votre énumération, je suis un peu mélangée. J’ai commencé par la fin. Poursuivons tout de même»
Non, je n’ai pas assisté au congrès de 2005, non, je ne connais pas beaucoup les statuts. Cependant, je sais ce que c’est qu’un projet de pays et qu’il n’y a pas juste un chemin qui mène à Rome, il y en a plusieurs. Je sais aussi que les Chefs ne suivent pas toujours le programme à la lettre lorsqu’ils gouvernent.
Lorsque Pauline Marois est revenue au Parti Québécois, elle a mis ses conditions sur la table et elles ont été acceptées par les militants du Parti Québécois. Alors, je ne pense pas qu’elle devait suivre l’article un du programme du P.Q. de 2005… Elle n’y était pas plus tenue que les autres chefs avant elle qui ne le suivait pas. De plus, elle n’a pas été élue, donc, voulez-vous bien me dire ce qu’elle aurait pu faire avec l’article 1 du programme de 2005 en étant dans l’opposition. Maintenant, le nouveau programme a été adoptée au dernier congrès et Pauline Marois a toute la légitimité que les militants lui ont donnée avec un appui historique de 93.08 %, ne vous en déplaise!
Je sais que Bernard Landry a critiqué Pauline Marois. Oui, lui aussi, prend son rôle de belle-mère à cœur et c’est bien dommage. Je l’ai aussi entendu critiquer Jacques Parizeau à quelques reprises, si ma mémoire est bonne, il l’a critiqué et/ou renier, trois fois, oui, oui, comme l’histoire du Christ, pourtant, pouvait-on être plus déterminé à faire l’indépendance du Québec que Jacques Parizeau.
La première fois, ça vous dis-tu quelque chose : Avril 1995, Bernard Landry déclare qu'il ne veut « pas être le commandant en second de la brigade légère qui fut exterminée en Crimée en 20 minutes à cause de l'irresponsabilité de ses chefs ». Le référendum de 1995 lancé, Bernard Landry a maintenu son refus de sacrifier sa brigade. Les sondages aidant, il est parvenu à convaincre la brigade lourde, celle des indépendantistes, de privilégier une approche plus nuancée. Il en découla une alliance autour d'un projet de « souveraineté partenariat » et la mise à l'écart du projet de pays et de société conçu pour obtenir l'appui de la population. (Le Soleil)
La deuxième fois, est-ce que vous vous rappeler : Huit ans après le fait, plusieurs souverainistes croient toujours qu'on a injustement condamné Jacques Parizeau pour avoir montré du doigt «l'argent et des votes ethniques», le soir du référendum de 1995.
Ils seront sans doute surpris d'apprendre que Bernard Landry a été le premier à accabler son chef, déjà très abattu par la défaite. «Si vous ne démissionnez pas, je demande votre démission.» Le coup de pied de l'âne, en quelque sorte. (Le Devoir)
La troisième fois, vous souvenez-vous du débat des Chefs 2003 : Le premier ministre Landry doit, selon M. Charest, se dissocier des propos de M. Parizeau. "Il faut que M. Landry rappelle que les propos de 1995 étaient inopportuns", a dit le chef du PLQ.
Les propos qui font l'objet de la controverse ont été formulés par l'ancien premier ministre Jacques Parizeau alors qu'il prenait la parole lundi devant des étudiants du Cégep de Shawinigan. Bernard Landry ne retiendra pas Jacques Parizeau si ce dernier décidait de s'éclipser après avoir soulevé une nouvelle controverse (L’actualité) C’est à ce moment-là que Bernard Landry a perdu l’élection et que nous sommes pris avec J.Charest.
Il y a sûrement d’autres déclaration du crû de M. Landry, mais je ne les ai pas toutes en mémoire.
M. Cloutier, est-ce que l’Union confédérale à l’Européenne de Bernard Landry, ça vous dit quelque chose. Trouvez-vous que Bernard Landry est plus, ou moins souverainiste que Pauline Marois? Est-ce que Bernard Landry est plus, ou moins pressé que Pauline Marois?
De l’indépendance à l’« union confédérale »…
Nouvelle étiquette, ancien produit. « L’union confédérale », la nouvelle formule pour décrire le lien entre le Canada et un Québec éventuellement souverain est apparue subitement il y a quelques jours dans la plateforme électorale du Parti québécois.
Pas de génération spontanée. Elle germait en serre chaude depuis des mois. On l’avait vue pointer, fin janvier 2001, quand Bernard Landry a annoncé qu’il visait la succession de Lucien Bouchard. (La Presse)
Alors dites-moi donc M. Cloutier, penses-vous que M. Landry a toujours été aussi pressé que vous le dites? C’est facile de critiquer comme il le fait, lorsqu’on n’est pas au front.
Voilà! C’est terminé. J’espère que ça vous éclaire un peu sur mes connaissances du Parti Québécois et de tout ce qui vient avec.
Pierrette St-Onge


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18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2011

    Message à Mme Saint-Onge
    [1] Si Mme Marois avait été chef de l'Opposition à ce moment-là, j'aurais compris que dans ses fonctions officielles, elle aurait accepté d'y aller.
    [2] Encore la carte des femmes. Elle est utile pour vous sortir du trou.
    [3] Je ne pense pas que Bernard Landry ait fréquenté ces gens-là, ni Parizeau d'ailleurs. Est-ce que Parizeau doit répondre des agissements de son frère?
    [4] Quant Henri-Paul Rousseau a fait sa conférence de presse pour expliquer les déboires de la CDPQ, Pierre-Marc Johnson et Lucien Bouchard y étaient, mais pas Parizeau ni Landry.
    [5] Quand Paul Desmarais a inauguré son château de Sagard, il a invité Lucien Bouchard, mais ni Landry ni Parizeau n'y seraient allé.
    [6] Les gens ne sont pas idiots vous savez. N'essayez pas de faire de la diversion. On connaît la tactique. Pour un chef du Parti libéral, c'est normal de vivre dans une maison d'un million$ à Westmount. Pour un chef du PQ social-démocrate, c'est un peu moins normal de vivre au château de Moulinsart, construit sur le modèle de Tintin, de l'Ile Bizard. Il y a quelque chose qui cloche à quelque part. Ça ne colle pas.
    [7] En tout cas, moi je ne suis pas à l'aise du tout avec cela. Pensez ce que vous voulez, mais moi je ne suis pas à l'aise avec cela.
    Pierre Cloutier

  • Pierrette St-Onge Répondre

    29 juillet 2011

    M. Cloutier,
    Afin de rendre justice à M. Landry et pour être en paix avec moi-même, je dois mentionner que dans l'article où l'on voit M. Landry avec Paul Desmarais, M. Landry défend le Québec et je le reconnais. N'empêche qu'il est tout de même assis au côté de M. Desmarais... Ça n'en fait pas plus un mauvais citoyen et ça n'entache pas non plus son intégrité. C'est vous qui avez dit qui se ressemble se rassemble, pas moi.
    Je voulais l'écrire dans mon premier commentaire, mais je l'ai oublié. Voilà ma conscience est plus tranquille comme ça.
    Pierrette St-Onge

  • Pierrette St-Onge Répondre

    28 juillet 2011

    M. Cloutier,
    Tiens donc, hier c’était M.SSB qui tentait de salir Claude Blanchet et par ricochet Pauline Marois. Aujourd’hui, c’est vous.
    Est-ce que c’est parce que je n’ai pas mordu à l’hameçon que vous faites une deuxième tentative? Ce n’est pas très joli, c’est plutôt très petit et on est loin, très loin du débat de fonds.
    Si la référence que vous me donner avait pu avoir quelque conséquence que ce soit, et sur Pauline Marois et sur Bernard Landry, je ne vous aurais même pas répondu.
    M. Cloutier, qu’est-ce qui vous dérange dans le fait que Pauline Marois accepte de l’Université de Montréal en 2007, une invitation pour honorer une femme du Québec, qui s’appelle Hélène Desmarais, qui reçoit l’Ordre du mérite de l’Association des diplômés de l’Université de Montréal. Pourquoi Madame Marois et M. Blanchet auraient-ils refusé d’y assister? Est-ce que Pauline Marois ou C. Blanchet ont fait quelque chose de malhonnête? Est-ce que Luc Plamondon n’aurait pas dû y être non plus? Est-ce que le frère de M. Parizeau, Robert, qui est sur le Conseil d’administration de Power Corp., aurait dû aussi s’en exempter?
    Quant à la nomination de M. Henri-Paul Rousseau à la caisse de dépôt, ce n’est pas plutôt Bernard Landry, qui était Premier ministre, qui l’a nommé? Puisqu’on est dans les références, allez donc voir ce qui est dit dans l’article du Devoir. http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:Yt5NcGzkMm4J:www.ledevoir.com/economie/2126/l-homme-de-confiance+Bernard+Landry+a+nomm%C3%A9+Henri+Paul+Rousseau+%C3%A0+la+caisse+de+d%C3%A9p%C3%B4t+en+2002&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=ca&source=www.google.ca
    Pi, tant qu’à être dans les commérages, allez donc voir la belle photo de M. Landry avec son ami Paul Desmarais, pi, une belle lettre en prime de M. Landry pour couronner le tout.
    http://septmtl.blogspot.com/2008/09/bernar-landry-paul-desmarais.html
    Comme je le disais à M.SSB hier, s’il y avait quelque chose de malhonnête chez Pauline Marois ou son époux, ça se saurait depuis longtemps. Il y aurait sûrement un ami gentil, quelque part qui lui veut du bien et qui laisserait couler une petite nouvelle, comme ça, mine de rien, sans trop faire de vague…bla bla bla.
    M. Cloutier, lorsqu’on aspire aux plus Hautes Fonctions, on ne rejette pas tout le monde par-dessus bord et ça vaut autant pour Pauline Marois que pour Bernard Landry. Penses-vous faire l’indépendance du Québec en restant en vase clos et en rejetant tout ce qui a un quelconque rapport avec l’argent.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    Tiens Madame Saint-Onge, il y a un proverbe qui dit : "Qui se ressemble, s'assemble".
    Alors lisez ici :http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2006-2007/20070522/au_6.html
    Hélène Desmarais, au cas où vous ne le sauriez pas, est la bru de Paul Desmarais, le roi du Québec et Henri-Paul Rousseau est celui que Mme Marois a nommé à la tête de la CDPQ, vous savez celui qui a fait perdre 40 milliards$ à la Caisse, dont 13 milliards$ en papier torche-cul (PCAA) pour aller ensuite se réfugier chez mon oncle Paul.
    Pensez-vous sincèrement que Jacques Parizeau ou Bernard Landry que vous dénigrez avec tant de vigueur et d'ingratitude auraient accepté pareille invitation?
    Et oui, qui se rassemble s'assemble. Les riches avec les riches, les oligarques avec les oligarques et les pauvres avec les pauvres.
    Le PQMarois c'est comme le Parti socialiste français sous Mitterand et comme le parti travailliste sous Tony Blair.
    Y a des limites à la partisanerie.
    Pierre Cloutier

  • Pierrette St-Onge Répondre

    28 juillet 2011

    M. Vincent,
    Encore une fois, vous m’épatez, vraiment! Vous me faites bien rire. Ça fait du bien.
    Votre jugement est tellement juste en ce qui me concerne… Ce qui m’intéresse c’est l’indépendance. Cependant, je suis un peu fatiguée d’éjecter les chefs du P.Q. Ça vient démobilisant à la fin.
    Je ne pense pas cependant que j’aurais voté Bourassa. Je ne lui faisais pas confiance. Il aurait fallu une promesse en béton pour que je le croie.
    Je pense, à moins que je me trompe, mais il y a une petite erreur dans votre texte et si j’ai raison, vous allez vous faire rappeler à l’ordre, ce ne sera pas très long. Ce n’est pas plutôt le Congrès 2005 et non 95 dont il est question ici et dans tout le combat de Pierre Cloutier qui est devenu une idée fixe et/ou une obsession.
    M. Bertrand,
    Je ne serai pas trop longue, juste assez pour remettre quelques pendules à l’heure. D’abord, je n’ai pas utilisé les mots que vous me prêtez au début de votre texte. Quant à M. Cloutier, vous avez juste à regarder son commentaire cité plus haut pour vous apercevoir qu’il va trop loin. Ex. «Votre attaque contre la personne de Bernard Landry est particulièrement mesquine et gratuite. Je vais lui envoyer votre texte, il vous répondra si cela lui chante.» Ne trouvez-vous pas que c’est enfantin. M. Cloutier peut bien envoyer tout mon texte à M. Landry, j’assume ce que j’ai écrit et je l’ai fait pour prouver à M. Cloutier que M. Landry ne faisait pas mieux que Pauline Marois lorsqu’il était au bâton. J’ai le plus grand respect pour M. Landry et je n’ai dit que la vérité, rien que la vérité appuyée par des faits vérifiables et avérés. J’aurais beaucoup de plaisir à échanger avec M. Landry s’il s’avérait qu’il ait le goût d’en discuter avec moi.
    C’est vrai que les interventions de M. Cloutier sont appuyées sur des faits vérifiables et avérés, cependant, elles prennent trop d’importance dans le combat que nous menons. Il est là le problème. Il ne veut pas décrocher de cette obsession qu’il a du projet de pays qui avait été adopté au Congrès 2005 et qui n’a pas été respecté par Boisclair et Marois et que le Congrès est l’instance suprême et que Marois devait obéir et bla, bla, bla, etc, etc, etc.
    C’est votre droit M. Bertrand de dire que vous faisiez plus confiance à M. Landry qu’à Madame Marois, cependant, M. Landry n’est plus là. Que voulez-vous que je vous dise. M. Landry est souverainiste. L’est-il plus que Pauline Marois, je ne saurais le dire. Reste à savoir si Pauline Marois réussira là où M. Landry a échoué.
    Comme je l’ai mentionné à M. Vincent au début de mon commentaire, je suis fatiguée d’éjecter les chefs du P.Q. comme s’ils étaient assis sur des sièges éjectables. Je fais confiance à Pauline Marois et il faudrait encore qu’on l’éjecte de son siège parce que ça ne va pas assez vite à notre goût. Lorsqu’il y a eu la course à la chefferie, après le départ de Bernard Landry, je voulais Marois. Je trouvais que c’était le meilleur choix pour le P.Q. Il a fallu que j’y renonce parce qu’André Boisclair était jeune et qu’il avait plein de supporteurs qu’ils l’ont propulsé à la tête du P.Q. Je savais pourtant qu’il n’avait pas beaucoup de chance. Si on arrêtait de taper sur Pauline Marois, peut-être qu’elle aurait un peu plus de chance de se faire élire. Quant à M. St-André, j’ai été l’écouter lors de la course à la chefferie comme tous les autres candidats d’ailleurs, je lui ai parlé longuement, mais il n’avait aucune chance, Qu’est-ce qu’on peut faire avec ça? Ce sont les membres qui décident et si ces deux vieilles bonnes femmes ne voulaient pas de J. C. St-André… la population en aurait-elle voulu, ça reste à voir.
    Quant à votre dernière question, sans hésiter, j’aurais voté du même bord que vous, parce qu’entre Boisclair et St-André le choix n’était pas difficile à faire. Madame Marois a cependant le droit de s'entourer des personnes qui veulent la suivre et J.C. St-André n'était pas près à le faire.
    Pierrette St-Onge
    Un peu long, mais difficile de condenser sa pensée.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    Message à André Vincent
    [1] Je ne vous ai jamais attaqué personnellement, mais vous vous ne vous en privez pas, comme Andrée Ferretti d'ailleurs.
    [2] Les injures et les attaques personnelles sont l'arme des faibles et vous ne renforcez certes pas votre crédibilité en y ayant recours.
    [3] Il y a certains niveaux où je ne m'abaisse pas.
    Pierre Cloutier

  • Stéphane Sauvé Répondre

    28 juillet 2011

    Vous avez de l'énergie dans le ventre, et je comptes bien à ce qu'il soit mis au service d'un Québec libre.
    Cela étant écrit, si ce n'est déjà fait, prière de lire le commentaire de Luc Bertrand. Il est dans le mille.
    Le PQ est noyauté, et là il est temps de faire le ménage.
    Stéphane Sauvé

  • Luc Bertrand Répondre

    28 juillet 2011

    Mesdames St-Onge, Ferretti et Hébert, je trouve que vous exagérez beaucoup et faites preuve de malhonnêteté en qualifiant Pierre Cloutier de "pourfendeur venimeux et irrationnel" ou de "pernicieux, grossier et hargneux". Monsieur Cloutier est direct et non complaisant, ça peut choquer les âmes sensibles, mais personne ne peut l'accuser d'être irrationnel. Toutes les interventions de monsieur Cloutier sont appuyées de faits vérifiables et avérés. Nous sommes tou(te)s frustré(e)s et inquiet(e)s de la conjoncture politique actuelle manifestement défavorable à la réalisation de notre projet de pays, mais il faut vraiment prendre une distance critique et analyser froidement et objectivement les événements et ne pas seulement se laisser guider par nos émotions.
    Bernard Landry est la preuve vivante que le problème du PQ est beaucoup plus qu'une question de personnalité du chef. Madame St-Onge, vous venez corroborer Richard Le Hir quand il dit qu'il est impossible de ne pas "avoir tout faux" comme chef de parti. Moi aussi Bernard Landry m'a déçu en reniant Jacques Parizeau et en détournant la question essentielle de l'indépendance à celle de confédéralisme ou de souveraineté-partenariat. Cependant, j'avais plus confiance en lui qu'en madame Marois ou monsieur Boisclair lorsqu'il s'agissait de débattre de l'indépendance avec des adversaires comme Stéphane Dion ou Jean Charest.
    Madame St-Onge, lors du dernier congrès du PQ (avril 2011), nul besoin de prévoir des députés pour défendre la position de la cheffe: elle avait déjà "fait le ménage" avant, en dissolvant le SPQ Libre et en empêchant les purs et durs de l'indépendance (tels Jean-Claude St-André) de se présenter à leur investiture. D'ailleurs, je ne comprends vraiment pas comment Jean-Martin Aussant ait pu croire une seule minute qu'il se présentait pour faire l'indépendance en 2008. Quant au vote de confiance de 93% envers Pauline Marois, le départ ou l'expulsion des militants "trop pressés de faire l'indépendance" n'a laissé au congrès du PQ essentiellement que des "travailleurs d'élection", qui continueraient de croire en leur chef même s'il prétendait pouvoir marcher sur l'eau.
    Des péquistes comme ça, j'en ai vu trop, comme ces deux vieilles bonnes femmes, dans un déjeûner-causerie de Francine Lalonde à Pointe-aux-Trembles en 2006, qui m'accusaient d'être libéral quand je critiquais André Boiclair. L'une des deux, qui ne jurait que par Robert Laplante lors d'un dîner des Patriotes du RPS, ne voulait rien savoir de Jean-Claude St-André lors de la course à la direction de 2005, pourtant le seul candidat qui défendait l'approche radicale et innovatrice du directeur de l'Action nationale pour faire l'indépendance du Québec. Ben non! André Boisclair, c'était la jeunesse, le renouveau au PQ! Pourtant St-André n'avait que 4 ans de plus que Boisclair. Ces bonnes vieilles critiquaient les immigrants, mais, pourtant, Boisclair voulait un Québec pluraliste alors que St-André le voulait français. Trouvez l'erreur!
    À savoir qui de vous ou de Pierre Cloutier est le (la) plus indépendantiste, je vous laisse me répondre dans quel camp vous auriez logé lors de ma "discussion" avec mes voisines de table?

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    Parlant de duel...
    Vous gagnez en audace, madame St-Onge. Bravo ! Il ne faut jamais se laisser intimider pas les grand' gueules ; il arrive souvent que plus ils s'ouvrent la trappe, plus ils gonflent des cordes vocales... le plus ils se dégonflent au bout d'un moment et alors, ça fait un grand pfffuuut ! en spirale. Après, il ne reste plus qu'une balounne aplatie sur le tapis du salon, toute frippée la balounne, sur laquelle on peut lire : Congrès '95 ! Je sais, j'en mets un peu beaucoup.
    Je ne pourrais pas non plus débattre avec maître Cloutier sur l'histoire du PQ, et pour tout dire, je ne me suis jamais intéressé à sa mécanique interne. Ce qui m'intéresse moi, tout comme vous je crois, c'est l'avancement de « la cause », patiemment, lucidement. Pas de savoir si j'ai raison ou tort, pas de buldozer tout l'monde parce que moi monsieur, je connais le parti québécois monsieur, et tous ceux qui ne connaissent pas le parti québécois comme moi je connais le parti québécois monsieur, sont en quelques sortes des imbéciles.
    Je me fous complètement que Pauline Marois ou un quelconque aient changé le programme du congrès de '95. En politique, ces revirement se font couramment, et dans tous les partis politique du monde. Ne pas le voir est de bien mal connaître l'homo sapiens.
    Trudeau a triché, mais Trudeau a gagné. Alors monsieur l'avocat, foutez-nous un peu la paix avec votre congrès de '95, et l'INFÂÂÂMIE de Boisclair ou Marois, et de tous ces infâmes qui ont changé votre feuille de route par la suite.
    Je me fous du capitaine, je me fous du bateau, je me fous de la façon d'y arriver ; ce qui m'intéresse, c'est d'Y ARRIVER ! J'aurais voté pour Bourassa si j'avais crû qu'il pouvais le faire, et vendu mon âme au diable s'il m'avait fait une offre. Nos petits débats ou querelles d'égos ont si peu d'importance par rapport au but à atteindre.
    Et si je vous attaque, maître Cloutier, c'est parce que je crois que vous êtes dans le champ de patates avec vos vieilles rancoeurs de '95, et je vous demande de cesser de bousculer tout un chacun sur ce site.
    Je vous entendrez alors.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    Message à Pierrette Saint-Onge
    [1] Au cas où vous ne le saviez pas, au Parti Québécois, le Congrès est l'INSTANCE SUPRÊME du parti et toutes les instances inférieures du parti, y compris le chef, doivent obéir à ses ordres. On appelle cela la démocratie. C'est une notion de base qui se distingue de la dictature et de l'oligarchie.
    [2] À compter du moment où il y avait un ordre formel du Congrès de 2005 de préparer et de présenter à la population un "projet de pays" LORS DE L'ÉLECTION, Mme Marois devait y obéir, ce qu'elle n'a pas fait, à moins de convoquer un congrès extraordinaire.
    [3] Quand René Lévesque n'a pas été d'accord avec le Congrès de 1981, c'est ce qu'il a fait. Il a suivi la procédure prévue aux statuts et un congrès extraordinaire a été convoqué.
    [4] Ce qu'a fait Mme Marois est une INFÂMIE indigne de ce grand parti qu'a été jadis le Parti Québécois. C'est la première fois dans l'histoire de ce parti qu'une violation aussi délibérée et manifeste a été faite non pas sur une broutille, mais sur ce qui constitue le coeur et l'âme du Parti Québécois, à savoir l'accession à l'indépendance.
    [5] Cela entache à jamais la crédibilité du Parti Québécois et en ce qui me concerne c'est impardonnable. Y a vraiment des limites à la fourberie et aux mensonges.
    [6] Évidemment tout cela n'a pas d'importance pour tous ceux et celles qui ont la morale élastique et le sens de l'éthique dans le fond du tiroir ou qui sont complètement ignorants des statuts et du droit interne du parti.
    [7] Quand on fait des choses comme celles-là, il y a toujours une forme de justice naturelle qui s'applique et qui finit par vous rattraper. C'est ce qui va se passer probablement avec Mme Marois.
    [8] Votre attaque contre la personne de Bernard Landry est particulièrement mesquine et gratuite. Je vais lui envoyer votre texte et il vous répondra si cela lui chante.
    [9] Jusqu'à maintenant vos propos ne m'impressionnent guère.
    Et votre partisanerie adolescente de même que vos charges émotives me laissent complètement indifférent.
    [10] Autrement dit, cela ne vole pas très haut, votre affaire. On peut toujours se prémunir contre la violence, mais contre la bêtise, on est toujours désarmé.
    [11] Évitez donc de m'écrire, cela vaudra mieux. Vous me faites perdre mon temps car il y a des niveaux où vraiment cela me tente pas de m'abaisser.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    Message à Mme Ferretti
    [1] C'est vraiment incroyable ce que vous écrivez. Vous dites que vous n'avez pas lu mon texte et vous m'accusez de "menancer" Mme Saint-Onge. Ce n'est pas très cohérent.
    [2] J'ai dit en substance que je serais prêt à affronter Mme Saint-Onge non pas dans un "duel" comme elle l'affirme faussement, mais dans une assemblée publique, n'importe où et n'importe quand sur l'histoire, les divers programmes et les statuts du Parti Québécois. Vous aussi d'ailleurs, si cela vous chante.
    [3] Mme Saint-Onge avoue qu'elle ne connait pas grand chose du Parti Québécois et ses divers programmes.
    [4] Il faut vraiment être de mauvaise foi pour m'accuser de faire des menaces, d'autant plus, que les statuts du Parti Québécois prévoient en lettres d'or le droit sacré à la dissidence. L'avez-vous oublié ou vous ne le saviez pas du tout?
    Pierre Cloutier

  • Pierrette St-Onge Répondre

    28 juillet 2011

    Merci pour votre commentaire. Il me fait du bien. C’est vrai que mes émotions me guident un peu trop parfois, mais la cause est tellement là au plus profond de moi que je ne peux faire abstraction de ce sentiment qui me tenaille, qui me tourmente presque tout le temps.
    Je n’ai pas toujours été tendre avec le Parti Québécois, cependant, je n’ai rien vu de mieux pour nous amener à l’indépendance. C’est bien certain que j’ai encore des doutes sur la démarche de Pauline Marois et j’en aurai toujours que ce soit avec elle ou avec quelqu’un d’autre. La nature est ainsi faite et comme je l’ai déjà dit dans un précédent commentaire, le jour où je n’aurai plus de doute, c’est que mon égo sera rendu trop gros ou que je ne serai plus de ce monde, pas avant.
    Et encore une fois, je veux y croire, je veux croire que Pauline Marois est différente de ses prédécesseurs. Elle a réussi à remonter le Parti Québécois qui était au plus bas, elle a réussi des politiques importantes au cours de sa carrière. Sa vie personnelle est une réussite, elle a réussi à peu près tout ce qu’elle a entrepris et ce ne sont pas les embuches qui l’ont arrêtée. Alors, pourquoi ne réussirait-elle pas encore une fois? Je la crois profondément honnête, déterminée, elle a une formation de travailleuse sociale, donc ses politiques sont près de la sociale démocratie.
    C’est vrai qu’elle veut le pouvoir, mais si elle le voulait justement pour prouver à tous ces incrédules qu’elle, elle va réussir à faire l’indépendance. C’est assez pour la stimuler, ne trouvez-vous pas?
    S’il fallait que cette fois-ci ça ne marche pas, je désespérerai de voir le Québec devenir un pays avant de mourir. Parce que comme vous le dites dans cette phrase que j’aime beaucoup : « Car il devient à la longue immoral de toujours éveiller le rêve sans lui donner les moyens de se réaliser ».
    La fin de votre commentaire me réconforte et me redonne espoir. Venant de vous, qui n’avez jamais cessé d’y croire, met comme un baume sur notre Indépendance souvent désespérante.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011


    Madame St-Onge et tous vos souteneurs aveugles,
    I - Rien de nouveau sous le ciel québécois que du radotage épidermique au passé dans vos propos beaucoup trop longs allant dans tous les sens. Que faites-vous du présent qui ne semble en rien vous effleurer? ;
    II - À la longue, vous me confortez encore plus dans le fait que vous n'avez aucune CRÉDIBILITÉ malgré vos propos lancinants, pénibles qui restent de la hauteur des pâquerettes ;
    IV - La réalité est toute autre et le présent nous le confirme. Le PQ/MAROIS est oligarque. HORS DE CE SUBTERFUGE POINT DE SALUT, dites-vous?. Mais vous ne sentez toujours pas le fenil qui mature toute cette levure, non de non? ÇA PUE! Il y a si longtemps que je ne m'abreuve plus de cette démagogie inventée, imaginée, créée de toute pièce de vos politiciens professionnels que je n'ai plus aucun respect pour ses défendeurs ! ;
    SHAME ON YOU que de croire en cela Mme St-Onge... Votre évangile n'a plus d'effet sur trop de personnes et le peuple québécois en tout premier lieu. Il ne vous suivra jamais dans vos absurdités. Essayer de vendre votre salade/vos sornettes à la PQ au PEUPLE québécois, vous verrez bien gravement SA réponse/décision ! Mais je sais que vous voulez stupidement cette RÉPONSE, pourquoi pas?
    ECCE HOMO

  • Pierrette St-Onge Répondre

    27 juillet 2011

    M. SSB,
    Je ne vous connais pas et si vos racontars sont aussi fiables que votre signature, ça commence mal. SSB, c’est qui ça SSB.
    J’ai lu le texte de M. Le Hir et il a bien le droit d’écrire ce qu’il croit. Cependant, je ne suis pas obligée de le suivre. Lorsque je l’entends dire que Pauline Marois a reçu un vote de 93.08 «à la soviétique», juste ça, ça me met en rogne. Si elle avait reçu un vote plus bas que les autres chefs, on aurait probablement dit que c’est ce qu’elle méritait. Je n’ai jamais vu personne parler d’un vote à la soviétique pour aucun chef, qu’il soit du P.Q. ou d’un autre Parti. On sait bien avec Pauline Marois, c’était arrangé avec le gars des vues. Nous sommes tous une gang de groupies, une gang d’innocents qui ne voient pas qu’on leur monte un bateau.
    C’est bien certain qu’à force de recevoir des coups dans les reins, elle devient moins «populaire». Après le dernier coup de poignard reçu des 5 démissionnaires, elle est encore plus sonnée. Il y a quelques semaines à peine, nous nous dirigions vers la victoire avec Pauline Marois. Elle était en tête dans les sondages et personne ne peut prédire ce qui sera dans quelques mois. Elle est forte et elle va se relever. De plus, elle n’est pas la seule à avoir été dans cette situation, tous les autres chefs avant elle, étaient toujours au plus bas dans les sondages lorsqu’ils étaient dans l’opposition.

    • il me serait nécessaire de rencontrer d’abord Monsieur Blanchet, l’époux de Madame Marois. Beaucoup trop près de Desmarais... Je veux briser ces rumeurs à la source, si rumeurs il y a.
    Pour ce qui est de votre coup en bas de la ceinture cité plus haut, racontars ou rumeurs ou inventions, au sujet de l’époux de Madame Marois, je n’en ai rien à cirer, sinon pour vous dire que je crois profondément à l’intégrité de Pauline Marois et par le fait même à M. Blanchet. Les Desmarais, c’est Charest leur homme, pas Pauline Marois.
    M. SSB, pensez-vous sérieusement que s’il y avait le moindrement une quelconque possibilité de connivence aussi infinitésimale soit-elle entre M. Blanchet et les Desmarais, ça ne serait pas sortie quelque part dans les réseaux sociaux. Vous savez comment ça se passe. Une petite nouvelle, mine de rien, venant d'un ami, qui aime bien Pauline Marois, l’aurait fait coulée depuis longtemps.
    Alors, si c’est la seule raison qui vous retient de donner un coup de main au P.Q. laissez-vous aller.
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    [1] Il n'y a rien absolument aucune menace, là dedans. Il n'y a aucun duel il n'y a aucune provocation au duel. Je vous en prie, ne versez pas dans la presse à sensations, dans les "Nouvelles et Potins". Vous déformez le mot "duel" et vous ne savez pas de quoi vous parlez. Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Duel_(combat)
    [2] J'ai dit et je redis devant tout le monde ici que je n'aurais aucune difficulté à vous faire face en assemblée contradictoire sur l'histoire, les programmes du Parti Québécois et ses statuts, comme n'importe qui d'ailleurs.
    [3] Je dis et je redis ici devant tout le monde que je n'aurais absolument aucune difficulté à démontrer, preuves à l'appui, le détournement de parti, le putsch, la fraude intellectuelle, la manipulation et le mensonge dont a été victime ce parti entre 2005 et 2011, lorsque, coup sur coup, le PQBoisclair et le PQMarois ont jeté effrontément et délibérément aux poubelles, sans aucun droit et sans aucune juridiction, le "projet de pays" voté démocratiquement par les militants de la base réunis en congrès.
    [4] Ce qui a été fait lors de l'élection de 2007 par le PQBoisclair et en 2008 par le PQMarois a été la pire INFÂMIE de toute l'histoire du Parti Québécois, qui a marqué le début de son déclin.
    [5] Je crois comprendre de vos remarques que vous n'avez pas assisté au congrès de juin 2005. Dommage. Vous auriez compris qu'il y avait là un virage essentiel qui consacrait une RUPTURE depuis le début du parti, en ce sens que les militants de la base exigeaient que le parti prépare, avec l'aide de ses partenaires souverainistes, un PROJET DE PAYS, et qu'il le présente aux citoyens du Québec, lors de l'élection ce que le PQMarois refuse de faire et que M. JRM Sauvé réclame maintenant.
    [6] Vous revenez sur le PQBouchard. Je n'ai pas milité sous Bouchard parce que je savais que Bouchard était un fumiste. On l'a vu par la suite.
    [7) Bernard Landry a eu au moins le mérite de lancer la "Saison des idées" qui a accouché du "projet de pays" qui a reçu l'assentiment de Pauline Marois. Je le sais. J'étais là.
    [8] Mme Marois n'avait aucun droit de jeter le "projet de pays" aux poubelles comme elle l'a fait en 2008, car en vertu des statuts, c'est le Congrès qui est l'instance suprême du parti et aucune instance inférieure ne peut contrevenir à cela, y compris la cheffe.
    [9] Mme Ferretti ne peut pas vous enseigner cela, parce qu'elle ne connait pas les statuts du Parti Québécois. Si elle les connaissait, elle aurait compris ce que je veux dire au lieu de me traiter de mysogyne.
    [10] Non Madame, il est complètement ridicule d'affirmer que je veux vous affronter en duel, ce qui est complètement ridicule. Par contre, je n'hésiterais pas à vous affronter en assemblée contradictoire, vous, Mme Ferretti, Mme Marois et toutes celles et ceux qui défendent le plan Marois et la trahison qui a été commise aux dépens des militants de la base du congrès de 2005. C'EST INACCEPTABLE.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Les propos pernicieux, grossiers, hargneux, non fondés sur une compréhension minimale des rapports de force en présence, en ce moment précis de l’histoire de notre lutte, par conséquent objectivement favorables à nos ennemis, me dégoûtent tellement que depuis quelques semaines, je passe plusieurs jours sans me brancher sur Vigile. La dernière fois, avant ce soir, c’était le jour où paraissait votre « lettre à Pierre Curzy », pour laquelle je vous avais félicitée et remerciée.
    Coïncidence heureuse, je reviens à l’instant sur Vigile pour tomber sur un nouveau texte de vous dans lequel j’apprends que le pourfendeur aussi venimeux qu’irrationnel du PQMarois vous menace.
    Je ne prendrai pas la peine de lire son papier, ma connaissance de sa triste prose et votre réponse m’éclairant suffisamment sur la nature de sa nouvelle provocation.
    Non, je viens juste vous dire, madame St-Onge que votre belle ironie me réjouit, moins cependant que votre profonde honnêteté.
    Pas plus qu’au temps de notre militantisme commun, je n’apprécie votre péquisme inconditionnel, basée sur le sentiment plus que sur l’analyse, mais plus qu’alors, j’estime à sa juste valeur la force de votre engagement en faveur de l’indépendance. Un engagement qui vous permet de jauger la situation actuelle avec plus d’intelligence que les supposés défenseurs de la cause qui serait en péril entre les mauvaises mains de Pauline Marois. Ce qui est possible, compte tenu qu’elle a hérité d’un parti longtemps dirigé par les Bouchard, Landry et autres Boisclair, chefs qui l’ont tellement magané, privilégiant leur égo-trip au détriment des aspirations et convictions de ses militants qu’ils lui ont fait perdre les appuis d’une partie importante du peuple. « Car il devient à la longue immoral de toujours éveiller le rêve sans lui donner les moyens de se réaliser ».
    Ce que refuse de faire Pauline Marois. Elle vise le pouvoir, sans fonder ses chances de l’obtenir sur des promesses qu’elle n’est pas sûre de pouvoir tenir, mais sur des objectifs qu’elle sait pouvoir réaliser. Peut-être ainsi établira-t-elle le lien de confiance entre le PQ et le peuple, lien absolument nécessaire à l’accomplissement d’un projet révolutionnaire, telle l’accession du Québec à l’indépendance.
    Je n’y crois pas plus que de raison, mais avec l’espoir de la raison.
    Andrée Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2011

    Permettez-moi madame St-Onge, d'interrompre votre duel et de vous faire remarquer que ce que vous décrivez, confirme les critiques de plusieurs à l'endroit de ce parti, en tout cas le miennes.
    Vous expliquez très bien les événements que vous connaissez et avez vécus pour certains; je peux y retrouver mes déceptions et mes frustrations face à ce parti. Moi ce fût une autre histoire pour que je ne renouvelle pas ma carte de membre au début des années 90.
    Ce que vous dites confirme ce que j'ai dit sur ce parti. Aussitôt qu'on parle d'indépendance, ça se met à chier sur le baccu et on se met à bafouiller et à sortir n'importe quelle nomination loufoque pour qualifier le projet de pays, comme celle de Bernard Landry, que je connaissais pas d'ailleurs: "L'union confédéral". Quand ce n'est pas une nouvelle dénomination, c'est d'attente des conditions favorables. Les périodes Bouchard et Landry ont été trop déprimantes; ça été le commencement de la fin.
    Même si nous ne sommes pas dans le même camp, j'espère sincèrement que vous ne quittiez pas Vigile même si les commentaires et échanges sont quelque fois corsés.
    Ceci dit je vous laisse à vote Duel

  • Stéphane Sauvé Répondre

    27 juillet 2011

    Je vous invite à lire le texte de Monsieur Le Hir: http://www.vigile.net/Incertitude-et-Instabilite
    Le psyché des Québecois est dur à comprendre Madame St-Onge. Aujourd'hui, le gateau ne lève pas parce qu'il manque de levure. Cette levure, c'est la Vision. La perception que nous en avons, c'est que le Plan Marois, c'est "le Plan MAROIS". Ca passe pas...
    Je suis certain que nous pourrions échanger de vives voix et partager la vision d'un Québec vibrant et fort de son indépendance. Pour l'heure, notre liberté citoyenne est en jeu , et comme l'écrit Monsieur Le Hir, d'ici peu, nous entendrons davantage parler du prix de la nourriture, essence, etc...l'heure est à l'union de nos forces.
    ______
    Je suis prêt à vous donner tout le coup de main dont vous avez besoin pour que Madame Marois et le PQ gagnent les élections. Mais d'ici là, il me serait nécessaire de rencontrer d'abord Monsieur Blanchet, l'époux de Madame Marois. Beaucoup trop près de Desmarais... Je veux briser ces rumeurs à la source, si rumeurs il y a.
    Je soupconne comme d'autres, que si elle gagne les prochaines élections, cette dernière soit bien à l'affut et bien prête pour cette intégration nord-américaine. Prélude à cette reconfiguration géopolique par la refonte du système financier international.