L’enquête Mueller s’est close sur l’absence de preuves de collusion entre le gouvernement russe et Trump. Une enquête qui a pourtant servi d’argument majeur aux opposants de Trump, notamment dans les médias. François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS, revient sur le traitement médiatique de cette enquête.
Le ministre américain de la Justice, William Barr, a rendu voilà quelques semaines les conclusions principales de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller. L'essentiel étant que Mueller n'a pas été en mesure de trouver des preuves de collusion entre le gouvernement russe et Trump, sa campagne ou ses associés.
Des conclusions qui vont à l'encontre du récit entretenu de longue date par de nombreux médias américains. Certains se sont même livrés à une rhétorique digne de la Guerre froide, allant même jusqu'à suggérer que Trump lui-même était depuis longtemps un agent russe, dont l'objectif depuis des décennies était de s'installer à la présidence américaine. L'enquête Mueller a été présentée par des médias anti-Trump —à gauche comme à droite- comme étant la cause d'une prochaine destitution de Donald Trump. Certaines personnes se sont même fait tatouer le visage de Robert Mueller. Vont-ils maintenant le recouvrir d'une grosse croix rouge?
Revenons sur l'hystérie la plus hallucinante des médias autour de l'enquête Mueller avec François-Bernard Huyghe. Il est directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste de la communication, la cyberstratégie et l'intelligence économique, et responsable de l'Observatoire Géostratégique de l'Information.
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