Le Bloc québécois estime que le poste de chef d’État-Major de la Défense du Canada devrait alterner entre francophones et anglophones.
«Le principe d’alternance devrait exister. Il y a des anglophones et des francophones dans l’armée canadienne. Ça prend un minimum de représentativité», croit Xavier Barsalou-Duval, candidat du parti souverainiste dans la circonscription de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères, en entrevue avec le Journal.
«C’est une préoccupation pour nous. La question de l’application de la loi sur les langues officielles dans l’armée est très importante pour nous», ajoute M. Barsalou qui se dit toutefois satisfait du bilinguisme du nouveau grand patron de l’armée canadienne Jonathan Vance.
Le dernier québécois à avoir occupé le poste de commandant des Forces armées canadiennes, Maurice Baril, a quitté ses fonctions en 2001.
Pas d’alternance
Or pour la spécialiste de la question militaire Janine Krieber, il n’y a jamais eu de tradition d’alternance linguistique pour ce poste névralgique. «De toute façon, tous les généraux doivent être parfaitement bilingues. Ces hommes sont triés sur le volet», souligne Mme Krieber.
Elle soutient que le dossier de l’heure est celui de la lutte aux agressions et harcèlement sexuels dans l’armée. M. Vance a signifié dans son discours inaugural que les inconduites sexuelles dans l’armée ne seront pas tolérées sous sa gouvernance.
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