Mme Marois, après avoir confirmé à la dernière minute sa présence au brunch de Tracy – une fois qu’elle savait que M. Duceppe avait, lui, confirmé sa présence – s’est retrouvée côte-à-côte et sur la même scène que Gilles Duceppe. Ce dernier, prenant la parole en premier, a confirmé publiquement son appui à Mme Marois.
Rappelons que cette rencontre se déroule dimanche le 30 octobre, ce fameux matin où est tombé le sondage Léger-Marketing titrant: «Seul Duceppe peut battre Legault
»; Et donnant 39% des intentions de vote à Gilles Duceppe s’il devenait chef du Parti Québecois.... loin devant MM. Curzi et Drainville.
[Extrait du texte : Agence QMI]
Aux commandes du PQ, Gilles Duceppe battrait un parti dirigé par François Legault avec 37 % des intentions de vote. Seul Gilles Duceppe pourrait empêcher François Legault de prendre le pouvoir. Personne ne pourrait faire mieux. Pauline Marois et Jean Charest seraient littéralement taillés en pièces par l’ex-chef du Bloc québécois.
[Fin de l’extrait – voir article complet]
La question qui se pose :
L’appui donné par Duceppe à Marois signifie-t-il que l’ex-chef bloquiste n’est pas intéressé par ce poste « non vacant » ?
Loin de là, M. Duceppe n’avait pas le choix de donner son appui à Mme Marois – complaisance publique et stratégie obligent ! Tant que le poste ne sera pas vacant, Gilles Duceppe ne peut faire plus. Pauline doit quitter d’elle-même, tandis qu'elle peut le faire encore avec honneur... N’oublions pas que d'autres associations - mis à part Lanaudière et La Mauricie qui se sont déjà prononcées en faveur du départ de Mme Marois - prennent actuellement position et s’afficheront sous peu. Les militants discutent, échangent, se font une tête, et la vague se transforme graduellement pour devenir un tsunami. Si Marois ne quitte pas bientôt, avec les honneurs, elle risque d'être expulsée grossièrement, et/ou de détruire le Parti.
Cet appel est pour vous
Nous savons tous, chers députés, militants et militantes, souverainistes de toutes allégeances, que ce « sauveur » - pour prendre le terme de nos adversaires - n'aurait aucune « assurance », sauf, bien sûr, sa popularité, sa notoriété, son charisme et son expérience… Ce prochain leader saura mener ses troupes à la victoire, soit vous, et nous. Et peu peuvent offrir un tel profil.
Vous me répèterez que le vote de confiance de Mme Marois était à 93%...
Au risque de me répéter, nous savons tous que ce 93% d'appui a reflété la peur de reproduire ce qui est arrivé avec Bernard Landry. Tous se passaient le mot depuis des semaines, voir des mois – dans les associations - pour ne pas répéter le "score" de M. Landry, afin de démontrer à la population une image d’un parti fort et uni derrière Pauline Marois…
Vous savez comme moi que bien des choses, jugées essentielles par plusieurs, ont été mis de coté lors de ce congrès pour suivre la ligne de parti de Mme Marois. Les gens ne veulent pas de gouvernance souverainiste, ils veulent la souveraineté, ils veulent en parler, informer les gens, rencontrer et instruire, etc. Ce 93% n'était pas significatif, vous le savez. On a voté pour l'image du parti, et non pour Pauline…
Et arrive le sondage de ce dimanche 30 octobre 2011, qui place le PQ au pouvoir devant Legault, si Gilles Duceppe était le chef… cela fait réfléchir et confirme l'attente du peuple. On a mis le Bloc dehors le 2 mai, car on a compris que l'indépendance ne se ferait pas à Ottawa, mais à Québec ! Le peuple, en votant à l'inverse du Canada le 2 mai dernier, a clairement démontré sa différence, sa distinction significative du Canada. Et ce même peuple, maintenant, réclame Gilles Duceppe, un chef solide et expérimenté, capable de rallier et de prendre des positions fermes, en qui les gens auraient confiance pour accéder à notre projet de pays... Cette occasion risque, chers députés et militants, de ne plus se représenter, moi je dis : « prenons-la ! »
Vous me direz peut-être : « Qui vous dit que Gilles Duceppe est intéressé ? »
Rappelez-vous, M. Duceppe a dit: « Laissons le temps au temps »... Ce temps est maintenant arrivé, minuit sonnera bientôt. Les gens le réclament, les sondages le confirment. Gilles Duceppe est un résistant, un combattant, un québecois dévoué à sa patrie. Il est sûrement exaspéré devant la situation actuelle du principal véhicule de la souveraineté du Québec !
Vous, députés et membres du caucus, présidents d’associations de comté, forcez la note, donnez l’exemple, suivez la vague, vous en serez appréciés et acclamés. Vous n’êtes pas des putschistes, comme certaines mauvaises langues vous ont appelé, mais plutôt des LIBÉRATEURS ! Pensez-y deux fois, trois fois, car de plus, si Pauline quitte, il y aura inévitablement des retours (MM. Aussant, Curzi, et autres,...) et des alliances possibles avec QS et autres. Tout redevient possible... Agissez, agissons… le temps presse !
Reflet de la présente situation : Commentaires sur mon blogue :
« Pourquoi ce ne serait pas Mme Marois qui serait responsable et à la base de tous ces problèmes ? C'est parce qu'elle manque de cohésion avec son parti, et les militants ne se sentent pas appelés par les démarches et le leadership de la chef du parti. S'ils le sentent par Gilles Duceppe, (et je crois également que ce serait une des meilleurs qui soit arrivée depuis 20 ans), il faut qu'elle s'en remette au nom du parti. Depuis que Marois a pris les commandes, je n'y ai vu que perte de popularité et de déceptions. Certes, elle a de grandes qualités, et je l'a voudrais au plus sur dans mon équipe, mais Gilles Duceppe ne peut qu'apporter un nouveau souffle des plus positif pour le parti. »
« L'obstination de Marois est peut-être menée par un désir incommensurable à être la première femme premier ministre, de l'histoire du Québec, et elle n'en démord tout simplement pas. »
« Déjà deux associations ont pris position contre Mme Marois, dans mon comté, ça jase fort, et il y a de plus en plus de militants qui n’appuient plus notre chef. Ce sondage est venu redonner espoir, et vient clouer le dernier clou dans le cercueil de Pauline Marois.»
Chers députés et militants, nous pourrions vous en lire des milliers de commentaires comme ceux-ci… Et la semaine commence.
Et pour ceux et celles qui me diront que le PQ est une machine à dévorer ses chefs, car il y a trop de gros égos, je leurs répondrai : « Maintenant nous avons compris, un pays se bâti dans l’union et la collaboration, avec un chef digne de ce nom ! » Nous sommes capables de mettre nos égos de coté, de penser collectivement et de nous laisser guider par nos convictions.
C’est maintenant ou jamais
La balle est dans votre camp, il vous faut du courage, oui, mais qui ne prend aucun risque, n’aura rien… parlez-vous, concertez-vous, et surtout, ne regardez pas le train de notre projet de pays passer… prenez-le et redoré votre blason !
« Nous pouvons prendre la voie de la soumission et de la désintégration ou nous pouvons choisir de lutter pour la libération. » -Denis Monière
Merci de m’avoir lu;
Voir articles connexes :
- Solidarité féminine absolue = Féminisme aveuglé
- Philosophie du vieux politicien- Charest admet être de mise avec la Mafia
- Charest joue avec la loi des commissions d’enquête publiques
Michel Dion
http://twitter.com/iiibooo
Article intégral : MaLys.ca
Je Me Souviens
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
14 commentaires
Jean-Jacques Nantel Répondre
2 novembre 2011Si Gilles Duceppe ne veut pas passer à l'histoire comme le double fossoyeur du projet indépendantiste (BQ + PQ), il devra reprendre le flambeau de la souveraineté et en faire une promotion honnête et directe sans jamais s'égarer dans des trucs intellectuellement malhonnêtes comme la gouvernance souverainiste.
S'il ne le fait pas, la population va s'en rendre compte et va lui refaire un nouveau 2 mai. Il sera de nouveau lessivé. Quelle honte ce serait!
Il y a plus de 40% de souverainistes au Québec et c'est sur cet électorat qu'il doit s'appuyer et dont il doit défendre les intérêts. S'il veut gagner plus d'électeurs, il n'a qu'à courtiser les jeunes et les immigrants pour leur montrer que la souveraineté est aussi à leur avantage.
Autrement dit, il gagnera l'élection en faisant mousser l'option et il gagnera ensuite facilement le référendum parce que l'idée de se donner un pays aura pris de la force dans l'opinion publique.
Est-ce que monsieur Duceppe sera assez fort pour résister aux pressions de tous les ¨gouvernants souverainistes¨ que compte désormais le PQ? Grande question dont dépend l'avenir du PQ et du peuple québécois!
Jean-Jacques Nantel, ing.
Jean-François-le-Québécois Répondre
1 novembre 2011@ André Gignac:
«Si le passé est garant de l’avenir, je ne crois pas en Duceppe qui est un fédéraliste qui a travaillé à Ottawa pour l’unité canadienne durant 20 années...».
Gilles Duceppe, un homme qui a donné 20 ans de sa vie, en réalité, au Bloc québécois et au projet indépendantiste, travaillant entretemps à Ottawa (un milieu qu'il devait en vérité détester) pour tenter de protéger nos intérêts, face au rouleau-compresseur canadien, serait un fédéraliste?!?
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Le problème des indépendantistes c`est leur dogmatisme, le retrait du plan de la réalité au profit du plan du rêve, de la théorie ou de l`idéalité. Je comprend que l`indépendance est souhaitable, mais il ne faut pas confondre ses rêves avec la réalité historique.
En fait l`indépendance adviendra quand elle sera nécessaire objectivement, lorque le processus historique de l`émancipation nationale aura mûri. En aateendant il nous faut tout simplement défendre la nation québécoise dans le monde réel dans lequel nous sommes présentement, avec courage patience et détermination.
N`oublions pas que l`indépendance est née de la révolution tranquile, un peu comme son aboutiddement logique, la cerise sur le gâteau. Je crois qu`en renouant avec cette révolution tranquile l`idée de l`indépendance reviendra à la surface, mais pas avant. D`ailleurs il y a trop d`indépendantiste qui ont rompu avec le progressisme de la révolution tranquile pour défendre une indépendance formelle sans contenu social qui nous conduirait à une pseudo-indépendance come on en voit trop dans les pays du sud. Cet indépendantisme formel et pressé ne serait qu`une illusion en attendant d`être une déception.
En ce sens, la gouvernance souverainiste est une meilleure option que le dogmatisme de la pseudo-indépendance formelle, qui n`existe que dans le monde des rêves et en-dehors de l`histoire. Il est plus que temps de sortir des chicanes théoriques et de faire de la politique réaliste. Je crois que c`est le message des élections du 2 mai. C`est le message que le peuple québécois nous a donné.
Yves Rancourt Répondre
31 octobre 2011Monsieur Dion,
Je voudrais vous rappeler qu'en novembre 2010 un sondage donnait 49% au PQ avec Gilles Duceppe comme chef. On connait la suite: en moins de deux, quatre mois plus tard, le même Gilles Duceppe, l'homme politique le plus populaire du Québec, a été complètement balayé du paysage politique comme on l'aurait fait pour un moins que rien.
Le sondage de dimanche nous permet en effet d'espérer mais attendez que la presse fédéraliste lâche une fois de plus ses pitbulls comme elle l'a fait pour l'élection fédérale et pour Pauline Marois, et vous verrez que cette avance ne durera pas longtemps. Il fallait entendre ce midi Martineau commencer son travail de sape à l'égard de ce pauvre Duceppe. Le mouvement souverainiste est manifestement en déroute et paniqué présentement; en pareille situation, la précipitation est mauvaise conseillère, il faut réfléchir. Malheureusement, vous invitez tout le monde, sur la base d'un simple coup de sonde d'un média hostile à la cause souverainiste, à se lancer sur la piste où il veut visiblement nous entraîner.
Monsieur, j'ai du respect pour votre engagement pour notre cause nationale mais je crois que vous avez tort d'inviter tout le monde à se précipiter. C'est vraiment désolant.
Salutations malgré tout.
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011De plus monsieur Dion, il ne faut pas oublier qu'au Québec, le narratif est toujours orienté par les petits baveux d'animateurs des radio-poubelles.
Si eux préfèrent Legault, parce qu'encore au plus au service de l'aristocratie capitaliste de la finance et des affaires que Duceppe, il n'est pas certain que votre Duceppe sortirait gagnant au bout d'une campagne électorale.
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Merci pour votre article, mais je ne suis pas convaincue. Personnellement, je crois que ce n'est pas que le chef le problème. Le programme du PQ doit être revu dans son ensemble. Ce parti est usé et mâche les mêmes idées depuis longtemps, en plus de faire très peu de promotion pour l'indépendance.
Je fais partie de la nouvelle génération d'électeurs qui n'a pu voter au dernier référendum. Et depuis que j'ai l'âge de le faire, je n'ai voté qu'une fois pour le PQ. Pourtant je suis une indépendantiste convaincue... Mais les choses bougent, et c'est bien. Un nouveau parti va naître, et j'espère très sincèrement que M. Aussant ira jusqu'au bout ce projet. Avec lui, c'est NOVATEUR, c'est CLAIR et c'est CONVAINCANT. J'attends impatiemment le programme électoral...
Finalement, ce matin, j'ai entendu à la radio que le PQ voulait mettre plus l'emphase sur la "gouvernance souverainiste". C'est quoi ça ??? Je veux un pays, pas une sorte de compromis bidon. Tu parles de mollesse...
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Oubliez les alliances avec QS. Le PQ n'a pas changé depuis la fondation de QS. Et même si Gilles Duceppe assumait la chefferie du PQ, la principale raison pour la fondation de Québec solidaire en 2006 resterait totalement valide.
Cette raison c'est que le PQ est et demeure complètement inféodé à l'aristocratie capitaliste de la finance et des affaires du Québec et est, tout comme le PLQ ou comme François Legault, voué en priorité à la défense des intérêts de cette aristocratie.
Luc Archambault Répondre
31 octobre 2011Le seul avantage, temporaire, de Gilles Duceppe est celui qu'avait Lucien Bouchard, être vierge de n'avoir pas gouverné le Québec... On a vu ce que ça donné. Une fois déviargé l'avantage se transforme en handicap. On n'est pas plus avancé.
On a congédié Jacques Parizeau pour ça en lieu et place de maintenir en place un tandem gagnant. Voilà que ça recommence.
Si Gilles Duceppe ne fait que défendre le même programme de GOUVERNANCE COLLABO du PQ voté en avril, on ne prend toujours pas en compte le résultat du 2 mai.
On veut soustraire en lieu et place d'additionner, diviser en lieu et place de multiplier.
Pour ADDITIONNER il faut cesser de se DIVISER
Il faut constituer sur un ENJEU RASSEMBLEUR, une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec qui met FIN à 252 ans de GOUVERNANCE COLLABO d'un État qui NIE le principe premier de la DÉMOCRATIE.
Nous sommes toutes et tous des DÉMOCRATES
Nous pouvons donc tous nous UNIR pour USER sans condition ni délai des pleins pouvoirs DÉMOCRATIQUES du PEUPLE SOUVERAIN du Québec capable d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Ce qui fait s'EFFONDRER la prétention canadianisatrice à la face du monde libre.
Ce qui affiche le vide d'État démocratique qui nous afflige, en lieu et place d'un faux-plein irréel. La nature ayant horreur du vide devra combler ce vide DÉMOCRATIQUE. Ce ne pourra être que par un État DÉMOCRATIQUE, un État qui est reconnu par le peuple. Ce ne pourra être qu'une RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE, la RÉPUBLIQUE démocratique du PEUPLE SOUVERAIN du Québec.
La bonne nouvelle...
Québécor fera la lutte à la Prat'da. Nous pouvons donc voir la propagande des médias de masse s'annuler. Nous pouvons donc battre la FAUSSE coalition SIROIS/Legault.
L'Équipe Marois/Duceppe/Khadir peut battre EN FORCE la GOUVERNANCE COLLABO après 252 ans d'occupation autocrate. Cela, en USANT de pleins pouvoirs démocratiques du peuple souverain du Québec capables de RENVERSER le RÉGIME illégitime d'occupation INCAPABLE d'obtenir le OUI des Québécois,es.
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
François Ricard Répondre
31 octobre 2011Pourquoi MM Duceppe, Landry ne se joignent-ils pas à Mme Marois dans un PQ plus respectueux de la volonté de ses membres et mieux axé sur les problèmes de l'heure? Nous aurions alors une équipe du "tonnerre". Ce pourrait même être un triumvirat. QS a bien un duumvirat.
Ceci permettrait à M. Landry de faire amende honorable pour avoir mis de côté la social-démocratie.
François Ricard Répondre
31 octobre 2011Je pense qu'il vaut mieux avoir un parti démocratique qu'un chef qui impose ses idées et ses façons de faire.
En démocratie, le chef n’est là que pour aider à arriver à un consensus et non pas à dicter une ligne de conduite.
Si M. Duceppe, ou quelqu'un d'autre. est prêt à jouer ce rôle, tant mieux. Sinon, il aura tôt fait d'être démis lui aussi.
L'indépendance j'y crois et j'y travaille depuis bientôt soixante ans. Mais il nous faut une véritable indépendance.
Nous sommes sous un double joug: un système fédéral bancal qui nous force à toujours batailler pour notre survie en tant que nation et une oligarchie qui est au service des riches.
Il nous faut être indépendants et démocratiques. Autrement c'est changer quatre trente sous pour une piastre.
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Je regardais, en fin de semaine, la marche pour l'indépendance où on y voyait toutes les divisions à l'intérieur du mouvement indépendantiste.
De Pauline Marois du PQ à Françoise David pour qui la priorité ce n'est pas l'indépendance d'abord mais bien d'être tous à "gogauche"....au député Aussant "cheuf" d'un parti dont il est à peu près le seul membre avec quelques proches.....aux indépendants Curzi, Lapointe, Beaudoin...aux membres du PI! Chacun(e) a sa vérité!
Plus cacaphonique que ça, difficile à trouver! Et si cette cacaphonie, c'est-à-dire cette absence d'unité, de cohésion, donnait raison à François Legault? Continuez à discuter "du sexe des anges" de la souveraineté...pis on verra dans 8-10 ans?
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Monsieur Dion
Si le passé est garant de l'avenir, je ne crois pas en Duceppe qui est un fédéraliste qui a travaillé à Ottawa pour l'unité canadienne durant 20 années et qui ne cessait de répéter que le Canada est un beau pays. Il faut arrêter de charrier! Je me répète: le PQ est un parti confédéral et il ne réalisera JAMAIS l'indépendance du Québec, est-ce assez clair?
La seule solution pour s'en sortir, c'est qu'un parti politique (?) déclare unilatéralement l'indépendance du Québec en prenant le pouvoir point à la ligne! Les référendums-bidons "looser" du PQ, moi, je n'embarque plus là-dedans. Qu'on cesse de prendre la population québécoise pour des cons! Il n'y a qu'un nouveau parti vraiment indépendantiste pour qui je voterais s'il mettait sur son programme une déclaration unilatérale d'indépendance. Sans ça, je ne me déplace plus pour aller voter; ce serait perdre carrément mon temps.
André Gignac 31/10/11
Félix Pinel Répondre
31 octobre 2011La vague a déjà touché la rive. Mme Marois est déjà partie. La transition vers Duceppe est déjà en branle. Le sondage d'hier visait à écarter Curzi et Drainville et ainsi assurer qu'il y ait couronnement de l'ancien chef du Bloc.
Exit le plan Marois?
Exit les mesures nationalistes?
Des questions qui se posent...
FP
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Gilles Duceppe ne PEUT PAS demander à Pauline Marois de démissionner. Cela ne se fait pas.
Gilles Duceppe pourrait non seulement gagner la prochaine élection mais il n'aura pas le choix de mettre le cap sur l'indépendance et de se mettre en mode référendaire s'il veut rallier tout le monde.
Si Duceppe faisait équipe avec un homme expérimenté comme Bernard Landry, on balaierait le Québec.
Pierre Cloutier