Sondage : manipulation de masse

Pourquoi les candidats ne dénoncent-ils pas ?

Le Bloc est toujours bien vivant

Tribune libre

Le 23 août, à Cabano, j'ai rencontré Gilles Duceppe et Johanne Carignan, la candidate pour le Bloc dans Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques. Le Bloc était avec son autobus de campagne, de passage au Témiscouata. J'en ai profité pour demander directement à Gilles Duceppe pourquoi personne ne critiquait la validité des sondages non probabilistes comme le Crop/LaPresse des derniers jours.

M. Duceppe m'a répondu qu'il était préférable de ne pas dénoncer ces sondages (même si non probabilistes et non scientifiques et faits via internet), car toutes les maisons de sondages s'en allaient en ce sens. Il m'a dit que la Maison Léger le faisait aussi, et fera de même la prochaine fois, et qu'en critiquant un sondage ou un journal, cela se traduisait par une perte, en bout de ligne. Car le journaliste ou le journal (qui détient un pouvoir d'influence) risque de se "venger" et de donner une mauvaise presse par la suite.

Enfin, si j'ai bien saisi son message, les sondages, journaux et journalistes posséderaient un certain «pouvoir» dans l'opinion publique, et qu'il n'est pas rentable, politiquement parlant, pour un chef ou un candidat, de les contester, même s'ils sont «bidons»... (ce job reviendrait à nous, les militants)

Cela me laisse un peu perplexe, car de nos jours, en 2015, les gens sont très informés, et je crois qu'il serait possible, avec diplomatie bien sûr, d'expliquer aux gens que les sondages, depuis l'arrivée des nouvelles technologies de l'internet, ne sont plus ce qu'ils étaient, et sont de moins en moins fiables, et dérivent souvent dans la partisanerie, de par leur méthode d'échantillonnage.

Enfin, ceci dit, lorsque CROP/LaPresse donnait 7% au Bloc, en même temps (ou presque) la maison EKOS lui donnait près de 3 fois plus, soit 18%. Et un autre sondage Léger indiquait que le Bloc était souvent au coude-à-coude en région, soit avec le NPD, ou soit avec les Conservateurs. Quant au parti de Trudeau, il est quasi absent des régions, et fait bonne figure qu'à Montréal seulement.

Manipulation de masse

Il faut donc tirer une leçon finale de ces sondages qui trop souvent servent de fer de lance à certains partis pour écraser l'adversaire en partant. Surtout quand ces sondages sont liés à un outil de propagande et de désinformation, trop souvent sans scrupules, comme la presse à Desmarais. La campagne est encore très jeune, la fin des vacances arrive, l'affichage du Bloc va se faire, tout est encore possible. Comme le dit le vieux diction : « quand on part en lion, on finit en mouton...» L'inverse est assurément vrai !


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14 commentaires

  • Danièle Fortin Répondre

    27 août 2015


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    _ Ici une définition du parlementarisme britannique en quelques points provenant d'une source très sûre.
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    > Le chef du parti ayant fait élire une majorité de députés devient premier ministre et chef du gouvernement : un chef choisi par son parti sans l’aval du peuple.

    > Une fois l’élection passée, le parti élu n’a de comptes à rendre à personne, peu importe les engagements électoraux. Le chef, entouré de conseillers choisis par lui, dispose d’un pouvoir absolu pour 4 ou 5 ans.
    Et il est inamovible.

    > En effet tout les pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire sont concentrés au bureau du premier ministre. Même les élus du même parti n’ont rien à dire. Il s’agit d’une dictature de fait.

    > Le premier ministre et son bureau ont un contrôle absolu sur l’État et ses ressources financières et techniques
    Dont celles en particulier des sociétés d’état.
    > Le premier ministre a le pouvoir de nommer les ministres, les sous-ministres et les hauts fonctionnaires, les juges et les hautes autorités policières et judiciaires.

    > Le premier ministre distribue les honneurs, les titres, les fonctions, les salaires, les pensions, les contrats et toute forme de reconnaissance selon son bon vouloir.

    > Le premier ministre peut engager l’état, l’endetter sinon le ruiner, et avec lui tous les citoyens pour des générations et des générations sans aucun sanction ni pénalité d’aucune sorte.

    > Bref, le premier ministre et son bureau dispose d’une immunité totale quant à la nocivité de ses actions et politiques sur le peuple, son territoire, sa culture, sa société et son économie.
    Seuls les intérêts de son parti et de sa caste prévalent; et ultimement ceux de ses maîtres étrangers.
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  • François Ricard Répondre

    27 août 2015

    M. Dion,
    Le parlementarisme à la britannique était un embryon de démocratie qui n'a pas crû. C'est un avorton. Il est temps que notre corps électoral ait une réaction de rejet.
    Le système américain est de beaucoup supérieur. Leur seul handicap est de ne pas avoir réglementé le financement des partis politiques comme le recommandait Eisenhower en 1958.
    Le système américain fait une nette distinction entre les trois pouvoirs: le législatif, l'exécutif et le judiciaire. Les représentants et les sénateurs ne sont pas liés par une camisole de force connue ici sous le patronyme de "ligne de parti". À certains moments, en certains cas, le législateur peut déroger de la ligne de son parti pour mieux refléter la volonté de ses lecteurs.
    Alors, en toute honnêteté, il faut aussi dénoncer ce système que vous qualifiez, à juste titre, d'archaique.
    Les gens nous demandent très souvent: pourquoi l'indépendance. Voilà une excellente raison: nous défaire d'une vieillerie pour la remplacer avec une république démocratique.

  • Danièle Fortin Répondre

    27 août 2015

    François Ricard a tout compris.
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    _ Que vaut l'« indépendance du Québec » si c'est pour conserver le régime parlementaire britannique qui n'est rien d'autre qu'une dictature qui ne dit pas son nom ? Lequel régime est accepté par les candidats élus par l'odieux serment d'allégeance à la couronne britannique !
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    Que les autorités péquisto-ono-bloquistes nous fassent rêver un peu en nous parlant de la place prépondérante que prendra le peuple québécois, héritiers de leurs ancêtres ayant défriché ce territoire et l'ayant mis en valeur pendant plus de 400 ans !
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    Si les autorités péquistes veulent conserver la monarchie et ses institutions coloniales qu'ils le disent franchement ! Qu'ils expliquent, eux qui tiennent tant à gagner des votes, combien le maintien de la monarchie et de son autorité sera profitable pour la population québécoise !
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    Vive la République libre de la couronne coloniale britannique !
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  • Michel J. Dion Répondre

    27 août 2015

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    Réponse à M. François Ricard
    Merci de votre commentaire, M. Ricard, j'ai toujours un plaisir à vous lire.
    Effectivement le système parlementaire britannique est archaïque, je l'avoue. Mais pour l'instant, il faut faire avec. Quand vous dites:
    Dans le parlementarisme à la britannique, le droit de parole pour un député n’existe pas. Il est astreint à respecter intégralement la ligne de parti.
    Il doit dire comme le chef. Il doit agir comme le chef. Il doit obéir à tous les édits du chef. Il doit endosser toutes les décisions du chef. Il n’est qu’un zombie au service du chef.

    Je pense que vous avez raison à 80%, et je crois que c'est pour cela que chaque parti a sa plate-forme, représentant majoritairement les points communs de chaque membre. Et quand un candidat rejoint, et se présente pour un parti, c'est qu'il endosse cette plate-forme, rédigée, votée, et endossée par les membres dudit parti.
    Donc, tant le chef du parti, que ses députés, et ses membres, doivent s'en tenir à cette feuille de route. Peut-on affirmer que les élus n'ont aucun droit de parole ? Dans certains partis, cela se voit de plus en plus, et pourtant, les élus, pourraient renverser un chef qui déroge de sa plate-forme ou de son programme, ou qui perd la notion même du rôle de son poste. Le chef est le porte-parole du parti, qui lui est le porte-parole des membres.
    Sinon, si je suis votre logique, tous les députés devraient être indépendants, et avoir un droit égal de parole. En sommes-nous rendus là..?

  • François Ricard Répondre

    27 août 2015

    Nous dénonçons le mode de scrutin.
    Nous dénonçons les sondages.
    C'est bien.Il faut le faire. Par ailleurs, jamais ne dénonçons-nous le système de parlementarisme qui est foncièrement vicié et vicieux.
    Dans le parlementarisme à la britannique, ,le droit de parole pour un député n'existe pas. Il est astreint à respecter intégralement la ligne de parti.
    Il doit dire comme le chef. Il doit agir comme le chef. Il doit obéir à tous les édits du chef. Il doit endosser toutes les décisions du chef. Il n'est qu'un zombie au service du chef.
    Nous élisons des zombies qui, loin de respecter nos volontés, vont plutôt respecter les volontés de leur chef.
    Et parce que nous votons pour ces zombies, nous nous croyons en démocratie. En fait, nous sommes plus zombies qu'eux.
    Et si, avec l'indépendance, nous voulons perpétuer cette imposture de démocratie, nous nous battons pour rien.

  • Michel J. Dion Répondre

    25 août 2015

    _____________________________________________________________
    J’en conviens M. Barberis-Gervais, l’audace et le courage ne peuvent être des défauts.
    Mais pourquoi un de nos candidats, ou de nos élus, ne se joindrait pas à un statisticien, à un actuaire, ou à un tout autre expert en probabilité, pour crever l’abcès une fois pour de bon. Cela ne pourrait qu’être positif pour lui. On jase beaucoup sur les réseaux sociaux actuellement, et se taire, pour ne pas risquer pire, paraît très mal. Admettre qu’il est préférable de rester muet sur des faits véridiques, au risque d’une mauvaise presse, n’est plus actuel, c’est une mentalité désuète, je crois.
    Vous savez, pour un grand nombre d’électeurs, le terme « non probabiliste » ne veut rien dire du tout, et il cause encore plus de confusion, et cette confusion n’alimente qu’un cynisme déjà trop présent.
    Je crois qu’un « brave » devrait expliquer clairement le dessous des sondages, et le faire sur les grands réseaux populaires. Des milliers d’électeurs sont bernés et désinformés par certaines maisons de sondages, et pourtant... silence radio !

  • Michel J. Dion Répondre

    25 août 2015

    ____________________________________________________________
    J'en conviens M. Barberis-Gervais, l'audace et le courage ne peuvent être des défauts.
    Mais pourquoi un de nos candidats, ou de nos élus, ne se joindrait pas à un statisticien, à un actuaire, ou à un tout autre expert en probabilité, pour crever l'abcès une fois pour de bon. Cela ne pourrait qu'être positif pour lui. On jase beaucoup sur les réseaux sociaux actuellement, et se taire, pour ne pas risquer pire, paraît très mal. Admettre qu'il est préférable de rester muet sur des faits véridiques, au risque d'une mauvaise presse, n'est plus actuel, c'est une mentalité désuète, je crois.
    Vous savez, pour un grand nombre d'électeurs, le terme « non probabiliste » ne veut rien dire du tout, et il cause encore plus de confusion, et cette confusion n'alimente qu'un cynisme déjà trop présent.
    Je crois qu'un «brave» devrait expliquer clairement le dessous des sondages, et le faire sur les grands réseaux populaires. Des milliers d'électeurs sont bernés et désinformés par certaines maisons de sondages, et pourtant... silence radio!

  • Chrystian Lauzon Répondre

    25 août 2015

    Vers une Duception de plus? La Cause, par définition d'être ou non, ontologiquement, exige l'impolitiquement correct mais l'hypervéridiquement articulé d'action.
    M. Duceppe remet aux militants l’usage des vrais mots, du vrai dire, en s’en lavant les mains, tel un Ponce-pilon : mais n’est-il pas militant lui-même? Fait-il, en ex-syndicaliste comptable, des différences d’âge, de carrière et de couches socio-politiques, de niveaux et de valeurs entre indépendantistes, les vrais, les pluss vrais, les faux et pluss faux? Des ceux d’en Haut et d’en Bas? Comme il fit avec la CLASSE au Printemps érable en marginalisant antidémocratiquement ce syndicat d'étudiants pour le moins "progressiste" et pro-gratuité scolaire (comme PKP, tiens-donc?!...)?
    Si tant mauvaise réponse M. Duceppe! vous fîtes à M. Dion. La ludicité superficielle politique entretenue plutôt que lucidité pédagogique désanalphabêtisante,devient très ironico-dramatique et mondialisée, vous savez! Parlez'en à la nature et aux animaux en souffrance, humains compris.
    “On jase, là!” comme disait l’autre, pas n’importe quel d’ailleurs, un des Nôtres, bien d’ici, bas de laine, tricoté serré, de souche, anti-west-island d’anglos, appelle-lé comme tu voudras. Doit-on s’excuser d’être ancestralement français incarné dans et sur cette terre Québec, travaillée de nos sueurs et fronts de beux?
    Mais dans cette ultrafédéralisée élection à fonction assimilatrice pancanadian d’évidence, qui parle Vrai pour le Vrai : qui cause de la Cause, la seule Nôtre? Y-a-t-il un causeur dans la salle de la campagne électorale pour faire la Loi de sur la Clarté « nationale »? Un minimum de propreté linguistique requis quoi?
    La Cause (nous chuchote ou crie) : Qui parle de moi? Vraiment? Et si personne ne parle de moi en dénonçant les trahisons, de sondages et de fourrages multiples en marche, en médiacrassie et politicaillés fédérastes complices de mes deux, qui le fera? Défendre la cause, c’est défendre le peuple en VÉRITÉ! mais quelle cause défendent les politiciens ni à droite, ni adroits, ni à gauche, ni gauchement vrais, mais sans profondeur, authenticité et fermeté articulée? Pour eux, comme il n’y a ni cause à défendre, il n’y a ni peuple dans leurs propos! Ni Cause défendue= Ni peuple parlé! Nullité mur à mur et emmurés… sommes-nous?
    Duceppe, Duception en vue, du déjà-vu? : du « paulinage » maroisien que pour faire histoire, SA petite histoire personnelle en faux Pitbull patriotique ferrarisé - le "taire" qu'elle fit sur le dos de son peuple trouva sa réplique éloquente en extinction électorale, ce que Lisée n'a pas compris ou ne peut dire "statistiquement". La Cause appelle, implique, la congruité d'agir, congruence d'actions, la finesse d’énonciationdénonciation nécessaire nécessairement associée - à la Cause même dans son elle-même propre : l’effort réel de mise en rapport de force, s'avouant en guerre (ouverte et ouvertement) de fait, non plus en mode d’anéantissement tranquille libéralocolabofédéraliste.
    Le dernier effort de SE dire comme si c'était le premier de tous ceux faits avant son petit soi à soi, avant de mourir, mais mourir DEBOUT jusqu’au bout! M. Duceppe est-il présent à la Cause, qu'à la Cause d'abord? Son père même l’interpelle! Notre Mon Oncle Antoine à toutes et tous!
    Cause dit : Je ne cause plus de fait, car les marteaux pilleurs sont maintenant libéraux et mafieusement menteurs, et tout le monde suit à créer illusion « souverainiste » - Lisée le Récupérateur-carriériste en tête d’affiche, kid kodak lui aussi, plumage pluss que ramage. Je suis à taire et atterrée par mes déparleurs, dit et Nous crie la Cause!
    La Cause dit : qui a la « majorité » atteinte en lui-même pour me dire et me représenter au point d'une maturation nationalement partagée, complice et irrépressible et d'abord COMMUNIQUÉE, ÉVEILLANTE, UNIFIANTE à former union unanime? Me dire, haut et fort, PeupleCause, sans détour, sans concession, dans le plus franc du français parlé? sans pitboulage de surface. Qui m’exprime telle que je suis : une différence (de peuple, de nation) majeure, d’indépendance, pour dire et se dire, le pouvant et se pouvant en le faisant! pour faire une majorité d’indépendants-indépendantistes-indépendantisants?
    Mais si cette différence exigeant fidélité de parole lui est refusée, à la Cause, en "faits" de vérité et d’expression, tout se fond, se confond, s’amalgamise et se multiculturalise en confusionS abrutisantes, par mines de rien, propos dilués, faits cachés, politiciens et nation enlisés dans la masse magmatique indistinctement identique, bitumineuse et pétrolifère, mondialisations d’esprit sans esprit. Cause d'un trou noir absolu fait dans le Québec comme ailleurs!
    Qui dit vrai? Qui le peut? Vraiment? Qui Me peut, demande la Cause… elle-même, pour Nous-même : pour et au nom d’un peuple utilisé et improprement parlé, déparlé, trahi, abandonné, "lâché" et "menti",TU à en finir une fois... pour toutes... ces ratées répétées! Et de toutes parts.
    Faire de notre Cause un Institut ayant place et lieu, une fondation enrichissante aussi, voilà qui demande de pouvoir dire Vrai, pour le Vrai, sans détour d'ignorance volontaire et complice.
    Après tout, pour reprendre votre père, M. Duceppe, porteur haut et fort de Notre Cause et digne représentant d'un peuple au franc-parler: "le Québec est notre seul pays!" Soyez-leurs fidèle en franchise, même par le détour d'Ottawa, surtout par ce détour, sans détournement de pensée.
    Un certain 24 juin, lorsqu'il n'était pas l'expression de notre déFête nationale tout à fait: https://www.youtube.com/watch?v=augYomQHRno
    Chrystian Lauzon

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2015

    M. Dion
    Puisque vous insistez et puisque Marcel Haché s'en mêle, je vais écrire quelque chose que je ne voulais pas écrire.
    Vous m'obligez à regarder les choses en face.
    Il fut un temps où sur Vigile, quelqu'un a accusé Pauline Marois d'être pusillanime. Dans le contexte de l'époque, j'ai cru stratégique de défendre Pauline Marois.
    Là, c'est Duceppe à propos duquel Marcel Haché est extrêmement critique. Or, j'ai beaucoup d'estime pour Marcel Haché. Il est impossible qu'il ait complètement tort.
    Vous, M. Dion, vous demandez à Gilles Duceppe de dénoncer les sondages CROP-bidon. J'avoue que les raisons qu'il donne de ne rien dire ne m'ont pas convaincu. Il aurait pu citer Jean-Marc Léger et ses 44% d'appui au Bloc en région.
    Duceppe a dit que nous sommes dans un nouveau cycle politique. Je dirais brutalement que Duceppe aurait besoin de se recycler. Il manque de punch. Il est pusillanime. Je vais lui envoyer une copie de mon article sur la Davie. Voilà un clou sur lequel il devrait cogner et en détail et non pas avec une référence par ci par là.
    Somme toute, je crois que vous avez raison M. Dion.
    RBG, 25 août 2015

  • Marcel Haché Répondre

    24 août 2015

    Bon, o.k., Gilles Duceppe ne peut pas dénoncer les sondages. Va pour les sondages alors.
    Il ne peut pas non plus dénoncer P. Couillard, qui reste malgré tout le premier ministre du Québec. Cela irait contre les « intérêts » mêmes que Gilles Duceppe entend défendre auprès de nos amis canadiens. Va encore pour Couillard !
    Évidemment, Gilles pourrait dénoncer Justin Trudeau. Mais alors à quoi bon, je vous le demande : le P.L.C. ne joue pas très fort dans les plates-bandes du Bloc, le West Island n’ayant jamais au grand jamais voté pour le Bloc. Va donc encore pour Justin. Facile, Gilles passe son tour.
    Harper alors ? Dénoncer Harper ! Mais pourquoi Harper simonak? C’est le plus inoffensif de la gang.
    Reste « Tommy » Mulcair, le poulain de Radio Canada. Gilles Duceppe ne pourrait-il pas le dénoncer celui-là ? Trop peur de déchaîner la « boîte » anti-Québec? Car s’il en est un seul qui s’immisce dans les talles du Bloc, c’est bien le N.P.D. et son chef « progressiste » à la noix.
    Gilles Duceppe va-t-il réagir avant la dernière semaine de campagne ? En ce cas, il serait bien tard : le « ciment sera pris » bien avant. On jase là.
    Va pour la jasette. Bon, o.k., on jase, mais il me semble qu’il y a une différence entre une campagne électorale et une tournée d’adieu maudite misère…

  • Michel J. Dion Répondre

    24 août 2015

    Réponse à M. Robert Barberis-Gervais
    _______________________________________________________
    Effectivement M. Barberis-Gervais, le texte de Steve E. Fortin, je l'avais lu, ainsi que celui de ElectionsFED2015->https://electionfed2015.wordpress.com/2015/08/20/sondage-crop-ce-matin-enquete-credible-ou-propagande/] et aussi [Jean-Marc Léger qui donnait 44% au Bloc en région (sur son compte Twitter).
    Mais je suis quand même étonné que nos candidats évitent d'expliquer aux Québécois toutes les faussetés qui se cachent derrière de tels sondages. On ne peut se faire complice, et selon moi, cela devrait être dénoncé par les voies officielles. Pour des gens comme vous et moi, pour les lecteurs de Vigile, ou les grands adeptes des réseaux sociaux, tout cela est clair. Mais pour la masse, la grande majorité qui font lever / boulot / dodo, et qui prennent les nouvelles quand ils le peuvent, c'est la confusion totale, et eux - qui représentent une majorité de l'électorat - se font totalement désinformer .

    Je persiste à le dire, et à le redire, nos politiciens devraient expliquer publiquement la chose, via les médias conventionnels, aux Québécois. Cela ne me rentre pas dans la tête que de dire la vérité soit perdant...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2015

    Voir l'excellent article de Steve E. Fortin publié sur le Huffingdon Post.
    Sondage CROP/La Presse: enquête crédible ou propagande ...
    quebec.huffingtonpost.ca/.../election-federale-sondage-quebec_b_8015116. html‎
    il y a 4 jours ... Chaque campagne électorale promet la publication d'un CROP-La Presse dévastateur pour les indépendantistes. C'est aussi vrai que la neige ..
    Voici sa conclusion:
    «Car un sondage qui ne contient ni valeur scientifique ou statistique, ni margeur d'erreur, sans échantillon probabiliste et sans accès à sa méthodologie... et bien comme le dirait Arthur dans Kaamelott : « C'est de la merde! »
    Dire que ce sondage CROP/La Presse est publié 48h (même emprise dans la période) après un Léger Marketing qui montre le Bloc Québécois à plus de 44% en région.
    Donc, un parti qui récolte plus de 40% des appuis (dans le même espace-temps de l'enquête) dans plusieurs régions du Québec serait rayé de la carte électorale?»
    «Le Bloc grimpe de 2 points et est le plus fort dans l'Est du Québec dans le Saguenay/Lac St-Jean, Côte-Nord et Gaspésie avec 44% du vote.» (Jean-Marc Léger)
    «(...) Donc, pendant que les analystes et les chroniqueurs se fendront d'analyses catastrophiques sur tel ou tel parti au Québec aujourd'hui, rappelez-vous de ceci; s'ils s'appuient uniquement sur le CROP publié ce matin, leurs analyses ne valent absolument rien. Quand CROP s'astreindra à plus de rigueur dans la publication des paramètres et de la méthodologie de ses enquêtes, on en reparlera.»
    Cet article de Steve E. Fortin explique pourquoi les sondages CROP-La Presse sont des sondages-bidon. Ce sont des instruments de propagande de La Presse. Ils polluent la démocratie.
    Robert Barberis-Gervais, 24 août 2015

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    24 août 2015

    Collusion Gesca CROP SOM
    Le PQ et Bernard Landry se sont fait voler l’élection de 2003
    Pauline Marois a peut-être été victime du même stratagème en 2014
    http://vigile.quebec/Le-PQ-et-Bernard-Landry-se-sont
    Jean-Claude Pomerleau

  • @ Gilles Paquin Répondre

    24 août 2015

    Les maisons de sondages se trompent de plus en plus souvent parce qu'elles ne parviennent plus à vraiment sonder l'opinion publique. Il y a une quinzaine d'années elles pouvaient téléphoner à un large échantillon de la population en prenant au hasard des noms dans l'annuaire. Cela ne fonctionne plus maintenant parce qu'une part toujours croissante des jeunes et des moins jeunes ont seulement des téléphones cellulaires. Leurs noms et numéros ne se trouvent dans aucun répertoire. Les maisons de sondages tentent de compenser cet énorme trou dans leur échantillonnage en offrant de payer les gens qui acceptent de répondre à leurs questions. Faites une recherche sur internet vous trouverez plusieurs firmes qui offrent de payer jusqu'à $20. ou qui proposent des cadeaux. Voici l'exemple que j'ai trouvé sur internet:
    SONDAGE ET AVIS RÉMUNÉRÉ
    Des millions de dollars sont dépensés chaque jour dans la recherche marketing. Donc, des compagnies de recherche sont prêtes à vous payer pour remplir des sondages en ligne afin de connaître votre opinion sur une multitude de sujets et de produits. La majorité de ces sondages a une durée de 5 à 20 minutes et paie de 1$ à 20$. Certains panels offrent de participer à des concours et d'autres vous donnent des cadeaux. De plus, certaines compagnies offrent également de participer à des groupes de discussions et peuvent payer pour votre participation de 60$ à 150$ pour une ou deux heures.
    Avec de telles méthodes c'est ouvrir la porte aux manipulations…et pour se protéger des fraudeurs les firmes manipulent elle-même les données «de manière scientifique» disent-elles. Ça fait plaisir à leurs clients et comme vous savez, le client à toujours raison.