Il ne faut pas douter de PKP, il a exprimé tout haut, ce que la grande majorité pense tout bas. Et ce n'est pas d'hier que cette problématique est avancée. Rappelez-vous le Grand Jacques le soir du référendum de 1995, et même les fédéralistes confirment ce fait depuis des lustres:

Dans les faits PKP a 100% raison, c'est juste que certains, voulant jouer une joute plus blanche que blanche, n'osent s'assumer dans ce dossier, et se faisant, nuisent à notre projet de libération. Les excuses de PKP ne changent rien en soi, le fond de sa pensée est là. Mais ses confrères du PQ, eux et elles, ne suivent pas la musique, et c'est déplorable. PKP, en s'excusant, amoindrit la déferlante de l'opposition. Mais avait-il vraiment besoin de s'excuser..? Je crois que ça ne change pas grand-chose, il sait où il s'en va, et son idée est faite. Mais bien des militants ont été déçu par ces excuses. Son image du gars qui n'a pas la langue dans sa poche, en a pris un petit coup. Voilà ici le commentaire de deux blogueurs sur cette question, dont MBC.

Et je me permets de vous laisser un commentaire très pertinent et apprécié d'une amie Facebook, Martine Jean :

«M. Péladeau a exprimé un fait qui est largement documenté depuis des années et M. Maka Kotto a appuyé non seulement sa déclaration, mais aussi a réitéré son appui à M. Pierre-karl Péladeau.

Mais quelle grande désolation d’entendre les commentaires de Madame Martine Ouellet et de M. Alexandre Cloutier. Vous n’avez malheureusement aucune solidarité. Pour moi, vous êtes un signe de division au sein même du parti. Comment pouvez-vous prétendre aspiré à être chef du parti et éventuellement à être chef d’état si vous n’avez pas au départ l’esprit rassembleur, si vous n’avez pas au départ l’esprit d’équipe?

Comment pouvez-vous prétendre avoir la force et les qualités d’unir et de mener les Québécois vers le projet d’indépendance si vous n’êtes même pas capable de demeurer unis dans l’adversité au sein même de la famille indépendantiste.
Pendant que les chiens de gardes fédéralistes tapaient sans raison sur votre collègue, vous ne l'avez pas appuyé, mais vous lui avez tourné le dos comme si vous étiez devenus alliés des adversaires. L’image que cela donne est assez claire.

Pendant ce temps, vous n’avez jamais rien dit pour dénoncer les propos racistes, xénophobes et « catholicophobes » du libéral arrêté dernièrement par L’UPAC qui a tenu les propos suivants :

(Mohamed El Khayat : Ce qui nuit aux affaires dans la ville de Québec c’est qu’elle est « fermée, blanche à plus de 99 % et catholique », et que cette image doit changer, explique l’homme d’affaires musulman Mohamed El Khayat à Radio Canada).

En conclusion, vous êtes vite pour vous distancer des propos de votre collège, mais silencieux sur les propos racistes de l’homme d’affaires arrêté par l’UPAC.
Ce que la plupart des membres du Parti québécois désirent, c’est une équipe unie qui se soutient mutuellement. Une équipe ou règne la solidarité, la fraternité, la complicité. La plupart de nous, nous voulons des gens dévoués pour notre patrie, pour notre pays, le Québec. Et c’est cette seule cause qui doit passer avant les intérêts personnels.

Vous n’avez visiblement pas l’étoffe pour accéder au poste que vous convoiter. À moins de renverser la vapeur et d’en faire la démonstration au cours des prochains mois.» - MJ

PKP se doit de garder une image forte, et de ne pas reculer. Je crois qu'il tirera leçon de cette petite faille, et qu'il en ressortira encore plus fort. C'est son discours révolutionnaire qui plaît à tous, un discours qui n'existait plus au Québec depuis des décennies, et qui nous manquait grandement. Comme l'a si bien dit notre ami Falardeau: «si tu te couches, ils vont te piler dessus. Si tu restes debout et tu résistes, ils vont te haïr, mais ils vont t'appeler monsieur»!

Continuez de rester fort, PKP, ne bronchez pas devant l'ennemi, c'est ainsi que le Québec vous aime. Vous réalisez certainement que l'ennemi vous craint terriblement, et tentera de vous anéantir et de vous faire mal paraître par tous les moyens. Mais nous, les militants, les supporteurs, les indépendantistes, sommes conscients du danger, et vous appuierons jusqu'au front, jusqu'au bout. Faites-nous honneur, et le peuple vous le rendra.

Vive le Québec, vive l'indépendance, et vive la liberté !