EDMONTON | L’Alberta a besoin d’un premier ministre bilingue qui peut expliquer au Québec les bienfaits de l’industrie pétrolière.
C’est ce qu’a lancé samedi Jason Kenney, ex-chef de l’Association progressiste-conservatrice de l’Alberta, qui brigue la tête du parti unique de droite dans la province de l’Ouest canadien.
M. Kenney a officiellement annoncé samedi à Edmonton son intention de devenir le chef du Parti conservateur uni albertain, a rapporté Global News.
L’ex-ministre fédéral a soutenu en anglais comme en français que le premier ministre de la province devait trouver les mots pour convaincre les Québécois des avantages de l’industrie pétrolière.
L’Alberta et le Québec se sont souvent affrontés dans le passé sur la question du pétrole. Différents coups de sonde menés au fil des ans indiquent que les Québécois sont les plus réticents au pays concernant des projets de pipeline dans l'Ouest canadien.
L’opposition au projet Énergie Est de TransCanada, qui prévoit le transport de pétrole brut de l’Alberta et de la Saskatchewan vers des raffineries de l’Est du Canada, est un exemple des réticences des citoyens et même des politiciens du Québec.
Pendant son discours Jason Kenney en a profité pour lancer plusieurs flèches au premier ministre fédéral Justin Trudeau. Il estime notamment que ce dernier n’a pas assez défendu le secteur pétrolier. «Je ne me laisserais pas distraire par les bas et les selfies», a-t-il dit.
Rappelons que la semaine dernière, les membres du Wildrose et de l’Association progressiste-conservatrice de l’Alberta ont voté de façon sans équivoque pour la fusion des deux partis politiques de droite.
Outre Jason Kenney, Brian Jean, ex-chef et député du Wildrose, et Doug Schweitzer veulent devenir chef du Parti conservateur uni albertain.
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