Dans une émission de télévision animée par Anne Marie Dussault avec Bernard Landry, celui-ci disait que pour accéder à la souveraineté, la population devrait accepter de renoncer à une partie de son confort.Voilà le genre de discours qui détruit la notion de souveraineté. M Landry et Parizeau ont été d'excellents fonctionnaires mais de bien piètres premiers ministres. (Principe de Peter)
Voici la lettre que j'adresais à mamdame Dusseault de radio-Canada.
Madame Dussault
Le discours de Bernard Landry sent la grosse bourgeoisie à plein nez , et ces bourgeois du PQ comme Pauline ne convaincront personne de renoncer à ce qu'ils appellent le confort pour appuyer la souveraineté. Il faudrait que ces péquistes commencent par donner l'exemple alors que tous ceux que je connais sont tous des nantis, ont eu accès à des emplois très rémunérants apres leur sortie de politique et qu'ils jouissent au jourd'hui de généreuses pensions du gouvernement que nous payons avec nos taxes. Ils sont déconnectés de la réalité.
La réalité c'est qu'il existe 500,000 assistés sociaux dans la province que québec qui n'ont certainement pas de confort à sacrifier; la majorité des gens âgés reçoivent une pension du fédéral qui équivaut à peu prè à 1300$ par mois; eux aussi n'ont pas de confort à sacrifier. Un énorme de groupe de travailleur et travailleuses sont payés au salaire minimun; pas trop de confort là non plus particulièrement avec des personnes à charge.
Vous comprenez, madame Dusault, la souveraineté, c'est seulement possible pour un très petit groupe qui sont prêts à renoncer à leur confort parce qu'ils en ont. Avec de telles gens et un tel discours, il faut oublier la souveraineté qui mettrait le petit peuple dans la m,,,,,,
On disait, j'aime mieux être un lâche vivant qu'un héros mort comme le sont ces nantis d,ailleurs ; on dit aussi j'aime mieux être fédéraliste et manger que d'être souverainiste et crever de faim. Le discours sur la dignité, son auto-determination, etc. sont des belles paroles de politicien qui endorment le peuple et le pousse à l'humiliation de la pauvreté tandis que les nantis se sentiront dignes parce que souverains.
Les discours de Landry, Marois, Parizeau, demandant de sacrifier son confort tous des nantis me révoltent
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 septembre 2009Il serait illusoire de croire que l'accession à l'indépendance ne créerait pas quelques "turbulences", économiques, sociales ou autres. Je préfère encore croire quelqu'un qui me parle franchement et me prévient de quelques malaises, qu'un menteur me remplissant ls oreilles de formules toutes faites, préparées d'avance, destinées à endormir les enfants.
Ceci dit, je crois fermement que cette période d'adaptation passée, le Québec sera effectivement plus fort et plus prospère qu'avant. Il ne faut pas se retenir de faire le grand saut, celui qui nous permettra de s'affranchir du joug fédéraliste canadian, de peur de voir quelques vagues troubles à l'horizon. L'indépendance est la solution à long terme des problèmes qui nous hantent depuis l'occupation anglaise. Wolfred Nelson l'avait compris, Papineau l'avait compris, tous les gouvernements provinciaux au Québec depuis 1982 l'ont compris, tous les gens qui votent pour le BQ au fédéral l'ont compris, que ne comprenez-vous pas ?
Oui, il y aura une période d'adaptation, environ 5 ans selon François Legault du PQ, et quiconque le nie vit sur une autre planète. Mais il faut voir plus loin, il faut voir les enfants de nos enfants jouer, grandir et prospérer dans un Québec indépendant et fier; il faut se projeter nous-mêmes dans l'avenir, plus loin que ces 5 ans de turbulences.
Si le référendum de 1995 avait effectivement donné lieu à cette indépendance tant souhaitée, ça ferait déjà 9 ans que cette période de "turbulences" serait terminée et derrière nous.
Je ne suis pas riche, loin de là. Je viens d'uin milieu plus que modeste et j'en suis fier. Je me suis acheté du fromage pour la première fois il y a 10 ans (j'en ai 37) et à chaque fois que j'en prends un dans mes mains, je me rappelle toutes les fois où je suis passé devant cet étalage en salivant des yeux, les deux mains serrées sur la poignée de mon chariot d'épicerie. J'utilise encore les coupons des circulaires. Je compte encore le total dans ma tête pour respecter mon budget. J'empathise avec les gens qui n'ont pas eu ce "luxe" laitier encore.
La question qui tue: Va-t-on s'empêcher de se donner un pays tant qu'il restera des gens qui ne peuvent s'acheter du fromage ? J'espère que non, car nous appellerons ça du "cheese" bien avant.
Dr Fléau
Jean-François-le-Québécois Répondre
7 septembre 2009Renoncer à une partie de notre confort?
Mais au contraire, parmi les nombreux arguments en faveur de la souveraineté, il y a celui qui veut que le Pays du Québec serait encore plus prospère, car nous pourrions nous réaliser pleinement, sans avoir à nous faire mettre des bâtons dans les roues par ce gouvernement étranger, à qui nous payons des impôts, en plus, soit celui d'Ottawa!
Archives de Vigile Répondre
7 septembre 2009Quel confort abandonner? Le confort actuel qui nous place au douzième rang au monde pour le niveau de vie. Avec la souveraineté nous pouvons trouver un nouveau confort au 5e rang près des pays de la Baltique.
Archives de Vigile Répondre
6 septembre 2009«Vive le Québec libre... Quelle liberté ?»
Enfin !!!
Quelqu'un qui comprend le simple «bon sens» !!!
MERCI MONSIEUR LA MONTAGNE !!
TROIS FOIS «MERCI» !!!
Et que dire de «La période te turbulence» de Pauline Marois !
Je n'ai franchement rien à ajouter à un texte si concis et clair comme de l'eau de roche !
C’est une position que je défends depuis «DES MOIS» chez Vigile !
«J’en suis venu à la conclusion, au fil des ans, qu’il n’y a qu’un problème majeur dans notre monde : c’est la pauvreté. »
- Pierre Bourgault / Moi, je m’en souviens / Édition Stanké / page 183.
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Christian Montmarquette
Membre et militant de Québec Solidaire
Militant pour l'éradication de la pauvreté et l'indépendance du Québec
«Vive le Québec libre... Quelle liberté ?»
L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !
Québec Solidaire : Une urgence sociale et nationale !
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Archives de Vigile Répondre
6 septembre 2009« Etre pauvre, c'est être étranger dans son propre pays, c'est participer d'une culture radicalement différente de celle qui domine la société normale. »
Michael Harrington
Extrait de L'autre Amérique : la pauvreté aux Etats-Unis