Nous avons l'impression que le premier ministre est en train de faire un tentative de sauvetage de la compagnie Junex, de ses propriétaires et partenaires en forçant les contribuables du Québec à la sortir du marasme financier dans lequel elle s'est enlisée, ceci avec une poussée du gouvernement libéral de Jean Charest.
En effet, la compagnie , appuyée par les libéraux, a effectué de grosses dépenses pour organiser et entamer des travaux de forage à l'ile d'Anticosti au moment ou le pétrole brut se vendait au-delà de cent dollars le baril.
Maintenant que le prix est descendu à 30$ le baril, une compagnie mangerait ses bas en voulant exploiter des puits de pétrole à l'ile d'Anticosti et le vendre à ce prix .La compagne Junex est donc dans une impasse financière grave , dans un cul de sac, d'une part, implantée a faire des forages à grands frais, et d'autre part , ne voyant le jour ou l'exploitation pourrait être rentable.
Comme les administrateurs de Junex et les politiciens libéraux semblent de bons amis, la stratégie pour se sortir de l'impasse est de convaincre le PM qu'il est quasi criminel de vouloir exploiter le pétrole de l'ile d'Anticosti, et que le gouvernement devrait briser le contrat avec Junex.
S'en suivra une juteuse compensation pour bris de contrat et peut-être de petites ristournes pour ceux qui en auront méritées.
Je ne peux expliquer autrement le volte-face violent et sans retour de PM qui voudrait sauver la mise des amis et collaborateurs du PLQ.
Il n'y a aucune explication au volte face du PM et à son entêtement ; si ce n'est pas le cas, ça regarde pas bien.
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8 commentaires
Gaston Carmichael Répondre
13 février 2016Un député de la CAQ a dû s'excuser publiquement pour avoir tenu de tels propos. Cela n'a pris qu'à peine une heure pour qu'on lui explique qu'il pouvait être dangereux de s'attaquer ainsi à la "Force".
Apparemment, il a eu la "chienne"
Gaston Carmichael Répondre
12 février 2016@M. Leblanc:
Effectivement, on a confondu Junex avec Petrolia. Mais remplacez "Junex" par "Petrolia" dans cet article, et il conserve toute sa pertinence.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2016J'ai une autre explication. On dit non même à l'exploration, on fait ainsi descendre les prix des actions. Pendant ce temps les petits amis engrangent à faible coût, OPA ou autre prise de contrôle puis on dit oui. Qui perd ? La caisse de dépôt, les québécois et les petits investisseurs. Qui gagne Couillard, le parti libéral et ses amis.
Oui le pétrole et le gaz est à faible coût. Qui aurait pu prédire la baisse du coût par la surproduction de l'OPEP ? Qui peut prédire la sous-production de l'OPEP?
Chose sûre, l'OPEP finira par augmenter ses revenus. Ils ne donneront pas leur pétrole à vie.
Aujourd'hui, c'est le temps de déterminer le potentiel de nos réserves et même de se positionner sans trop investir. Lorsque le prix remontrera on n'aura pas le temps de partir à zéro. De tels travaux prennent des années. Un prix bas est une opportunité d'acquérir des talents et de faire des explorations à plus faible coût.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2016N'importe quoi cet article ! Junex n'a executé aucun ouvrage avec son partenaire de la de république de Banane du Québec sur Anticosti
Yves Corbeil Répondre
11 février 2016Une bien belle histoire ou saga c'est selon que celle d'Anticosti et en fouillant on trouve toute sortes de choses.
http://corruptionliberale.com/anticosti_la_trahison_de_nathalie_normandeau/
Les Desmarais qui sacrifie sur l'hotel leur bon docteur Arabe pour sauver leurs billes et du coût le bon soldat passe pour un héros dans l'électorat béat, béat.
Le peuple va-t-il finir par se réveiller un jour on se fait f$%?&*# depuis 2003 par cette bande de bandits.
Gaston Carmichael Répondre
11 février 2016Corrigez-moi si je me trompe, mais je crois que l'entente que le Québec a signé ne concerne que l'exploration. Il me semble que l'on disait que l'on ne veut que savoir ce qu'Anticosti a dans le ventre. Que cela ne constituerait d'aucune façon un engagement à une exploitation éventuelle.
Disons que l'exploration permet d'identifier un gisement rentable. Si Couillard refuse d'émettre un permis d'exploiter, serait-il exposé à des poursuite pour compenser des profits anticipés non réalisés, ou à rembourser les dépenses d'exploration que l'entreprise a engagées?
Si le gouvernement n'a aucunement engagé sa responsabilité envers la phase d'exploitation, Couillard n'aurait simplement qu'à laisser se terminer la phase d'exploration telle que stipulé sur le contrat, puis de dire à Junex de ramasser ses bébelles et de quitter l'île.
Cela me paraît virtuellement impossible. Qui serait assez fou pour engager des centaines de millions en exploration, sans avoir une certaine garanti qu'en cas de succès, qu'une exploitation serait permise par la suite.
On dit que le diable se cache dans les détails. Est-il public ce contrat?
La thèse de M. Lamontagne n'est pas si farfelu. Avec ce gouvernement, rien n'est impossible. On pourrait aussi penser que les forages complétés à date sont si négatifs, que plus aucun espoir de découvrir un gisement quelconque existe. En brisant le contrat maintenant, la compensation à payer servirait à couvrir les pertes de ses petits amis.
Il faudrait mettre "Enquête" sur ce dossier. Malheureusement, comme Québécor n'y a aucun intérêt, et que Power corporation pourrait bien y en avoir, "Enquête" va sans doute préféré enquêter sur la prolifération des nids de poule au Québec.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2016Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à voir déduit ce revirement comme l'arnaque des Québécois pour engraisser les ni namis du parti libéral. ONva se faire f .... r encore une fois et le bon peuple voterait encore pour eux!! Quel peuple de cons!
Jean Lépine Répondre
11 février 2016Comme plusieurs intervenants dans Le Devoir de ce matin, vous mettez le doigt au bon endroit.
Et on y voit toujours le vol des néo-libéraux.