Pendant ce temps Gilles Vaillancourt se prépare à filer. À quoi serviront toutes ces descentes, enquêtes et accusations, si une juge décide de laisser les accusés de crimes graves comme ceux de Gilles Vaillancourt de recouvrer leur passeport et leur permette de sortir du pays, pour, peut-être ne jamais y revenir.
Les individus qui sont accusés de gangstérisme, ne peuvent quitter le pays et, sont en prison en attendant les procédures. Le temps fait durant cette période compte pour le double lors de la sentence. L'efficacité de l'UPAC est neutralisée par le laxisme du ministère de la Justice qui permet que les mesures utilisées pour les criminels de droit commun ne soient pas appliquées pour les gens influents de la société accusés des mêmes crimes. De la vraie collusion.
Le personnel de l'UPAC va vivre un sentiment d'écœurement quand Gilles Vaillancourt prendra l'avion pour la Floride. À quoi aura servi tout ce travail, si on laisse le monsieur filer avec la connivence du ministère de la Justice. L'UPAC sera efficace quand le ministère de la justice coopérera.
Nous avons cru que les magouilleurs seraient derrière les barreaux comme le promettait Jean Charest mais nous savons maintenant que ça peut être faux, parce le ministère de la Justice, sous la direction des politiciens, ne vas pas en appel pour renverser la décision du juge donnant congé à Gilles Vaillancourt. C'est le premier exemple de la façon dont les politiciens peuvent défaire le travail des policiers.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé