On a tendance à l’oublier, mais le Canada est en guerre depuis bientôt douze ans. Si Jean Chrétien, en fin connaisseur de l’âme québécoise, a vu le risque qu’aurait fait courir à l’unité canadienne un engagement du Canada en Irak aux côtés des États-Unis en 2002, il n’est pas parvenu à éviter de s’engager en Afghanistan l’année suivante dans un rôle qui devait d’abord en être un d’appoint, mais qui est devenu de plus en plus offensif au fil des années, d’abord sous Paul Martin, puis sous Stephen Harper.
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