Des Lumières moins brillantes qu'on pensait
Des Lumières à la Révolution avec Voltaire
Conférence de Marion Sigaut à Neuchâtel – 15 septembre 2015
Des Lumières moins brillantes qu'on pensait
Conférence de Marion Sigaut à Neuchâtel – 15 septembre 2015
On se souvient
Lundi soir, après le dîner, question de prendre une toute petite pause de cette très longue campagne électorale, j’ouvre ma radio à l’heure où je sais qu’on ne me parlera pas d’élections...
René Lévesque, carillonneur de l'éveil national
DES IDÉES EN REVUES
Depuis sa création en 1968, le Parti québécois (PQ) a lié naturellement les concepts d’identité et de souveraineté. Son fondateur, René Lévesque, s’est régulièrement servi de l’un pour faire la promotion de l’autre. Comment ce dernier entrevoyait-il l’identité québécoise et de quelle façon celle-ci s’articulait-elle à sa politique nationaliste ?
Le vrai portrait du père de Versailles et de la Nouvelle-France
Marie-Françoise Ousset, guide conférencière à Paris et Versailles, réconforte le Roi-Soleil avec humour et affection, en réaction à l'émission Secrets d'Histoire qui lui a été consacrée sur France 2 au début de ce mois.
On s'en doutait !
La commission Bélanger-Campeau a été créée dans l'espoir de juguler la fièvre souverainiste causée par l'échec de l'accord du lac Meech et de maintenir la crédibilité du fédéralisme.
La couenne dure
En 1845, quelques années après l'échec des Patriotes de 1837-1838 et l'imposition de l'Acte d'Union de 1840 qui enlevait à la langue française tout statut officiel, notre premier grand historien national, François-Xavier Garneau, écrivait dans le 1er tome de son Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours: «Quoiqu'on fasse, la destruction d'un peuple n'est pas chose aussi facile qu'on pourrait se l'imaginer.»
Une ouverture d'esprit réconfortante
En 1980, les Nordiques de Québec organisaient la défection des Slovaques Peter et d’Anton, qui allaient marquer toute une génération
Le 25 août 1980, les Nordiques de Québec présentaient fièrement à leurs partisans ceux qui allaient marquer le plus profondément l’histoire de l’équipe, les frères Stastny. Aujourd’hui, c’est toujours la voix chargée d’émotion qu’ils évoquent le moment le plus marquant de leur vie.
L'imposture du nationalisme fédéraliste
IDÉES
Bien que deux colloques se soient tenus au printemps dernier pour discuter du régime de l’Union de 1840, rares sont les analystes québécois qui rappellent que l’année 2015 marque le 175e anniversaire de la mise en minorité politique du peuple québécois et de son annexion politique.
Le Canada n'a jamais été le pays des Québécois, comme le démontre l'histoire
Le 5 août 1940, le maire de Montréal est arrêté pour délit d’opinion, puis enfermé sans procès pendant quatre ans
L'entrée en guerre en septembre 1939 ramena à la surface le souvenir de la conscription maudite. Allait-on cette fois-ci encore devoir envoyer nos soldats en Europe se battre pour l’Angleterre et son empire ? Comme en 1917, par décision du premier ministre Borden, au nom du Canada anglais uni au-delà des partis.
La voie royale de notre histoire
Point d’eau
Sur les traces littéraires d’un Saint-Laurent passé tout près d’être nommé Sainte-Claire-d’Assise
Évidence ou préjugé ? Tous les Québécois ont, sinon un souvenir, au moins une idée du fleuve du Saint-Laurent. Qu’il soit associé aux vacances, à la traversée quotidienne d’un pont embouteillé, à la pêche sur glace ou à la peur de la construction d’un oléoduc, le Saint-Laurent charrie autant d’idées qu’il y a de têtes pour le rêver. Et ça ne date pas d’hier.
La vraie histoire du référendum de 1995 reste encore à raconter
Dans Confessions post-référendaires (Éditions de l’homme, 2014), un livre paru il y a quelques mois, l’objectif de Chantal Hébert et de Jean Lapierre était le suivant: revenir, vingt ans plus tard, avec les principaux acteurs du référendum de 1995 (de Jacques Parizeau à Bob Rae en passant par Mario Dumont et Daniel Johnson et tant d’autres) pour comprendre ce qu’ils avaient prévu faire si le Oui l’avait emporté.
L'histoire manipulée
Magna Carta
À Londres et à Ottawa, deux expositions naviguent entre le mythe et la réalite
Chaque peuple a ses mythes fondateurs. Ainsi, la Magna Carta, ou Grande Charte, dont on commémore cette année le 800e anniversaire, est-elle à l’univers anglophone ce que la Déclaration des droits de l’Homme est au continent européen et à l’esprit républicain.
«On ne peut être maître chez soi que si l’on y maintient l’ordre soi-même»
Au cours des 50 dernières années, deux épisodes d’intervention militaire sont venus bousculer notre itinéraire politique national. En 1970, la crise d’Octobre avec ses 12 000 soldats venus de partout au Canada, dont 8000 dans les rues et le ciel de Montréal. En 1990, la crise d’Oka et ses 2000 soldats autour de Montréal.
Un sale petit secret révélé au grand jour
Sur fond de scandale en Grande Bretagne après la publication par le Sun de clichés montrant la Reine Elisabeth II faire un salut nazi, le tabloïde anglais a défendu son choix en parlant de «l'importance historique» de ces photos.
Les Américains ne pouvaient le tolérer. Ils sont à l'origine de son départ
On connaît la russophilie du Général de Gaulle. Mais rien ne vaut les discours du Grand Homme pour retrouver la lettre et l'esprit du combat russophile initié en France par les Lumières aux temps de la Grande Catherine, et poursuivi ensuite par un Chateaubriand aux temps des tsars Alexandre et Nicolas.
Un rappel des débuts de la Nouvelle-France
FRANCISCAINS-RÉCOLLETS
La première messe documentée à Montréal a été célébrée le 24 juin 1615 par deux récollets
En marge des défilés, des fêtes de quartier et des discours politiques prononcés à l’occasion de la Fête nationale, des centaines de fidèles réunis dans l’église Saint-Jean-Baptiste ont souligné mercredi un moment marquant de l’histoire religieuse du Québec : il y a exactement 400 ans, le 24 juin 1615, deux récollets ont célébré la première messe historiquement documentée sur l’île de Montréal, marquant ainsi le point de départ de la vie religieuse catholique en Amérique du Nord.
Le drapeau dit tout sur qui nous sommes
Le 21 janvier, le fleurdelisé p renait la place de l'Union jack britannique et flottait pour la première fois au sommet de la tour du parlement à Québec.
Comme le pape François, De Gaulle, l'homme du 18 juin 1940, était un révolutionnaire
Cet ouvrage sur la politique sociale de Charles de Gaulle veut réhabiliter un thème fort peu évoqué par l’ensemble des ouvrages consacrés à son œuvre.
Des choses qu’il fallait dire
À la suite de son décès, les éloges n’ont pas manqué sur la personne et la carrière de Jacques Parizeau... et ils étaient bien mérités.
«Une première synthèse claire et accessible.»
HISTOIRE
Peu d’ex-patriotes se sont opposés à l’Union de 1840 et à la Confédération de 1867
En publiant sa Brève histoire des patriotes à la faveur de la commémoration de ceux qui illustrèrent l’insurrection de 1837-1838 et le mouvement progressiste sous-jacent, Gilles Laporte dépoussière un sujet presque usé.
«Les patriotes doivent sans relâche promouvoir les moyens par lesquels le peuple acquiert ses vertus politiques»
Depuis quelques années déjà, le Québec célèbre en mai ses patriotes au lieu de la reine, alors qu’ailleurs au Canada, on fête toujours le « Victoria Day », par loyauté à celle qui régna sur ses sujets de l’époque des rébellions de 1837-1838 à 1901. Çà et là au Québec, quelques drapeaux tricolores claqueront au vent, des discours de Papineau enfleront des poitrines. Mais la signification de ces commémorations échappera à nombre de Québécois, qui préféreront profiter autrement d’un jour de congé.
L'héritage empoisonné de Pierre Elliott Trudeau
Dans un éditorial, André Pratte vantait le legs de Pierre Elliott Trudeau, dont l’œuvre aurait été caricaturée par les nationalistes québécois. La réalité serait plutôt que son règne a eu des effets bénéfiques et durables pour tous les Canadiens, incluant les francophones.
Pour déboulonner quelques mythes
Il est fréquent d’entendre nos amnésiques pseudo-progressistes des temps modernes, surtout à la radio, répéter que Maurice Duplessis, ce fut la «grande noirceur».
À la recherche de nos racines
Avec le documentaire L'empreinte, les coréalisateurs et coscénaristes Carole Poliquin et Yvan Dubuc tentent, avec Roy Dupuis en intervieweur, de répondre aux questions hantant l'histoire du Québec depuis des années: qui sommes-nous et quelles sont les valeurs qui fondent notre identité, notre sentiment d'appartenance au Québec?
Jacques Parizeau aurait pu rester au pouvoir en dépit de sa défaite référendaire de 1995
Jacques Parizeau aurait pu rester au pouvoir en dépit de sa défaite référendaire de 1995. Brian Mulroney est responsable du naufrage de l'accord du lac Meech, parce qu'il a usé de ses stratégies de négociateur patronal. Robert Bourassa n'a pas toujours été le fédéraliste qu'on a connu à la fin de sa carrière politique.
Effacer les distinctions nationales et réaliser l'assimilation en douceur
175E ANNIVERSAIRE DE L’ACTE D’UNION
La propagande des fédéralistes nous prépare à bien accueillir la commémoration en 2017 du 150e anniversaire de la création du Canada. En 1867, une loi du Parlement britannique, le British North America Act, remplaçait ainsi l’Union législative du Haut-Canada et du Bas-Canada de 1840 avec son Parlement unique par une Union fédérale élargie de quatre colonies.
La corruption fait tout autant partie de l'ADN des Conservateurs que des Libéraux
En 1871, le Colombie britannique se joint à la Confédération à condition que la construction d’un chemin de fer la reliant à l’Ontario commence dès 1873 et qu’elle soit terminée au plus tard en 1881. Mais l’année 1872 est une année électorale et les Ontariens sont en colère contre Macdonald qu’ils estiment avoir fait trop de concessions aux Métis du Manitoba à la suite de leur rébellion de 1870.
La diglossie phonétique des Québécois
En 1841, les Québécois découvrent que leur prononciation est critiquée. Ils la changeront.
En Nouvelle-France, nos ancêtres, qu’ils aient appartenu au peuple ou à l’élite, parlaient ainsi : « La couvarte de la barline éta trop légearte pour aller à Montrial. On a resté cheu nous. » Pourtant, tous les Français de passage soulignaient la qualité de notre langue. Ensuite, au XIXe siècle, alors que notre manière de parler est presque la même, les jugements sur celle-ci se font sévères. Nous parlerions comme des péquenauds. Que s’est-il passé pour que la même langue soit soumise à des évaluations aussi contrastées ?
Entretien entre l'historien Robert Comeau et Simon-Pierre Savard-Tremblay
La Société historique de Montréal diffuse l’émission Nouveaux regards sur notre histoire tous les samedis à 18 h sur les ondes de Radio Ville-Marie au 91,3 FM. Les émissions sont par la suite intégrées au site de la Société pour une écoute en différé.