Une révolution en héritage

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Comme le pape François, De Gaulle, l'homme du 18 juin 1940, était un révolutionnaire

L’hebdomadaire l’Express du 8 mai 2008 corrobore cette approche. Christian Makarian évoque l’avenir du gaullisme politique : « Alors que le képi et l’uniforme ont presque disparu de notre paysage politique, que la froideur de la mondialisation semble éteindre toute fièvre de grandeur », alors que la crise économique et sociale actuelle asphyxient toute initiative de changement, « ce géant né au XIXe siècle a encore tant de chose à dire, tant de chose à partager ».Le Pays, dans toutes ses composantes, attend que l’on replace les femmes et les hommes au cœur de toute chose.

A l’image de ce qu’Hervé Gaymard déclarait au Figaro le 9 novembre 2000, « il faut bâtir un nouvel humanisme qui rétablisse le principe de responsabilité avec une citoyenneté active qui permette à l’homme de s’épanouir dans sa vie, dans sa famille, dans son travail, dans la cité », il nous faut construire avec persévérance la démocratie de participation.« Il est clair que l’une des raisons principales de notre déchirement intérieur, c’est l’injustice de la condition ouvrière » affirmait l’homme du 18 juin (St-Brieuc, 9 juin 1951).

Charles de Gaulle en appelle à tous :
« Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera,
tôt ou tard, une source d’ardeur nouvelle après que j’aurai disparu »

Cet ouvrage sur la politique sociale de Charles de Gaulle veut réhabiliter un thème fort peu évoqué par l’ensemble des ouvrages consacrés à son œuvre.

Du programme du CNR au référendum d’avril 1969, Charles de Gaulle veut mener une révolution sociale qu’il ne pourra mener à terme.

L’œuvre inachevée de Charles de Gaulle, la Participation, l’auteur (Alain Kerhervé) en propose dans ce livre une analyse chronologique et dénonce ceux qui, dans l’entourage du Général, ont voulu torpiller son ambition sociale.

À mon humble niveau, celui d’un militant syndical, puis élu local, le moment est venu de participer du mieux que je peux à l’évocation d’un thème à mon avis insuffisamment traité : la politique sociale de Charles de Gaulle.

Certains qui ont toujours combattu Charles de Gaulle, ou depuis sa disparition, ceux qui s’évertuent à l’oublier dans l’espoir d’une reconversion politique partisane osent nous interpeler « Laissons De Gaulle en paix ». Mais, hier comme aujourd’hui et demain, c’est lui qui ne nous laisse pas en paix. Et c’est tant mieux !


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