D’entrée de jeu, il faut souligner avec enthousiasme l’effort du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville dans sa lutte contre l’intimidation à l’école, un phénomène croissant auquel sont confrontés quotidiennement de nombreux élèves à l’intérieur et à l’extérieur des murs de l’école, et dont les conséquences pernicieuses peuvent pousser certains jeunes jusqu’au suicide.
Certes, la sensibilisation aux effets collatéraux de l’intimidation incarne une première étape déterminante sans laquelle ce fléau va continuer d’empoisonner sans coup férir le climat de l’école.Toutefois, afin de s’assurer de l’efficacité de cette démarche, l’implantation de règlements s’avère indispensable à défaut de quoi les forums de discussion sur l’intimidation risquent de passer comme lettres mortes dans le quotidien des élèves.
De plus, il m’apparaît primordial que le règlement soit appuyé de sanctions sans lesquelles les règlements n’incarneront ni plus ni moins qu’une pieuse litanie de bonnes intentions. Or notre société dite évoluée semble avoir développé une allergie systémique à l’égard des conséquences imputables des gestes posés contre les règles établies. Une frilosité qui se manifeste par un laxisme éhonté quand vient le temps d’accorder une sanction sur un comportement inexcusable telle l’intimidation.
La lutte contre l’intimidation à l’école ne demeurera qu’un vœu pieux tant et aussi longtemps qu’elle ne sera pas enchâssée clairement dans une politique interne énonçant sans détour les règlements ET sanctions qui la sous-tendent. En termes clairs, les dirigeants des écoles doivent prendre le taureau par les cornes et passer de facto de la parole aux actes s’ils aspirent véritablement museler le fléau désastreux lié à l’intimidation à l’école.
Cancer en dormance
Plus que trois ans maintenant depuis que j’ai reçu mon diagnostic de cancer incurable des poumons. D’un vent de panique lors de cette nouvelle percutante, je suis passé peu à peu à la résilience. Et de surcroît, lors de ma dernière rencontre avec l’oncologue, les résultats démontraient que mon cancer avait atteint un état de dormance. En un mot, il est stable. De ce fait, je peux espérer encore bénéficier d’une qualité de vie somme toute passablement agréable, et j’en suis très reconnaissant à ma bonne étoile qui n’a jamais cessé de briller tout au cours de ce parcours tortueux.
Henri Marineau, Québec
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