La nation québécoise vue par les souverainistes québécois

Les Québécois : une simple minorité nationale du Canada !



Voilà une raison de plus de ne pas tenir de référendum. Déjà, avant cette motion, ce moyen était très risqué et générateur de tensions, car il n’y a pas d’entente entre le Canada et le Québec, en tant qu’entités politiques, sur la question, le support et le processus de négociation lors de la tenue d’un référendum. Maintenant, c’est devenu à risque élevé. La Chambre des communes a entre les mains une définition de la nation québécoise rendant irrecevable tout vote favorable à l’indépendance du Québec et justifiant une partition, position qu’a toujours soutenue Stephen Harper, qui créerait un ghetto ethnique québécois.

Nation québécoise

La motion Harper: peu mais tout de même pas rien



Le 27 novembre, la Chambre des communes du Parlement du Canada, sur proposition du premier ministre Stephen Harper, a voté la motion suivante: «Que cette Chambre reconnaisse que les Québécois forment une nation au sein d'un Canada uni.» En anglais: «[...] That the Québécois form a nation within a united Canada.» Un certain nombre de questions se posent en ce qui concerne le sens et la portée de ce geste. U...

Une nation depuis toujours, et pour toujours

Par Serge Cardin


Lundi soir dernier, comme toujours, le Bloc québécois a agi pour les intérêts supérieurs du Québec en votant en faveur de la motion des conservateurs portant sur la reconnaissance de la nation québécoise "au sein d'un Canada uni". Bien entendu, avec la moitié de notre population qui adhère à l'idée de l'indépendance du Québec, et quand l'on sait que nous n'avons jamais ratifié la constitution canadienne, on...

André Boisclair - «Il nous reste encore beaucoup à faire»



Je me réjouis de voir qu'aujourd'hui un peuple, le peuple canadien, et que son institution suprême, la Chambre des communes, soient enfin capables de sortir du déni dans lequel le Canada s'était plongé il y a plusieurs années.

Le « Québécois » de Harper est synonyme de partition



L'aut'courriel n° 212, 29 novembre 2006 Avec l'adoption d'une motion établissant que «les Québécois forment une nation », le Parlement canadien déchire l'étendard du «One Country, One Nation». De même, les concepts de «société distincte » et du «caractère unique du Québec» sont relégués aux oubliettes. En reconnaissant sur le plan politique l'existence de la nation québécoise, le Canada ébranle les fondem...

Harper ou le retour à Pearson



Le premier ministre Stephen Harper propose à la Chambre des communes canadienne de reconnaître officiellement que «les Québécois forment une nation». L'affaire recèle un énorme potentiel pour le souverainisme québécois. Il est vrai que Harper ajoute «au sein d'un Canada uni». Mais en vertu de quoi, nation à l'intérieur du Canada, le Québec cesserait-il de l'être à l'extérieur? Pourquoi, nation au sein d'un Canada un...

Le bal de l'insignifiance consentie



C'est officiel. Une fois de plus. Mais cette fois, c'est plus officiel que les autres fois: nous sommes leur chose. Et ils ne se gêneront pas pour la nommer comme ils veulent. Ainsi donc, nous sommes une nation dans un Canada uni. Il y en a qui trouvent que c'est mieux que d'être rien dans un Canada fort ou d'être absents d'une Constitution faite pour nous oblitérer. Il y en a qui sont seulement contents d'être content...

Nation québécoise

Le texte du commentaire de Claude Charron


Madame, monsieur, bonsoir. (Le commentaire sur YouTube) Il y a des pays où la reconnaissance d'une nation par ses voisins va donner lieu à une volée de cloches des églises et à une liesse populaire qu'il est beau et bon de voir. Mais la nôtre, surgi...

Ignorance ou imposture ?



Il y a pour le moins lieu de s'étonner de la place que les médias ont accordée à la «reconnaissance de la nation québécoise» par le premier ministre fédéral (chef d'un gouvernement minoritaire tant en nombre de sièges qu'en pourcentage des suffrages populaires). Cette nation est reconnue mais «au sein d'un Canada uni». Voilà déjà une parfaite fumisterie. On reconnaît une nation ou non et, si on le fait, c'est sans cond...

La nation, c'est permanent! <br>Le Canada, c'est temporaire!



«Il y a deux temps dans cette proposition : celui de la nation québécoise, permanent et celui du Canada, temporaire. Tablons sur l'essentiel et à partir d'aujourd'hui faisons porter tous nos efforts sur le déploiement naturel et normal de notre statut national, l'aménagement du pays.» Ainsi réfléchit le président du Conseil de la souveraineté du Québec quand il analyse la portée du vote à la chambre des com...

La balle est au Québec



Aux yeux d'un nombre croissant de Québécois, bien qu'il n'y ait pas unanimité à ce sujet, la nation québécoise inclut une pluralité d'identités et regroupe l'ensemble des personnes vivant sur le territoire du Québec. Si cette interprétation de la motion Harper est exacte, cette motion constituerait une régression pour le Québec qui refuse de plus en plus clairement d'être réduit à un foyer culturel.

AVANT D'APPUYER LA RÉSOLUTION SUR LA NATION QUÉBÉCOISE

Duceppe a obtenu l'accord des ténors souverainistes



Il y a donc consensus, constate le Bloc jeudi soir; tous les fédéralistes à la Chambre des communes acceptent de reconnaître la nation québécoise. L'état-major du Bloc pense que les fédéralistes ne réalisent pas ce qu'ils sont en train de faire.

Une nation différente, tout simplement



(Allocution prononcée le vendredi 24 novembre lors du débat sur la motion portant sur la reconnaissance de la nation québécoise) Quand j'ai décidé de déposer une motion sur la reconnaissance de la nation québécoise, j'avais le choix. Je pouvais très bien décider de formuler cette motion de façon à m'assurer que les autres partis dans cette Chambre soient obligés de voter contre. Ce n'est pas ce que j'ai cho...

Un obstacle est levé



«Un obstacle est levé. Plus personne à l'Assemblée Nationale du Québec et à la Chambre des Communes du Canada ne conteste le caractère national du peuple québécois. Alors, nous nous concentrerons sur l'essentiel : l'avenir du Québec.» Ainsi s'est exprimé le président du Conseil de la souveraineté du Québec, M. Gérald Larose, en réagissant aux propos du chef du Bloc Québécois, M. Gilles Duceppe. «...

Une avancée historique

Décidément, Stephen Harper aura réussi à mélanger toutes les cartes


Il faut reconnaître au moins trois qualités politiques à Stephen Harper: le sens du "timing", la capacité de surprendre, quitte à se contredire lui-même, et le goût du risque. La motion que le premier ministre canadien a présentée à la Chambre des communes, mercredi, a réussi à prendre tout le monde de court et à redonner momentanément à son auteur une sorte de posture politique, alors que son image avait sérieuse...

Le Québec, une nation dans un Canada uni

La résolution Harper fait progresser le Québec, selon Boisclair

«La Constitution, la loi fondamentale, doit reconnaître cette réalité», dit le chef de l'opposition


Québec - Le chef du Parti québécois, André Boisclair, a reconnu hier que le reconnaissance de la nation québécoise par la Chambre des communes représente un progrès pour le Québec. «Cela a pour effet d'évacuer, de rendre caducs, de rendre dépassés la notion de société distincte et tous ses sous-produits, comme la reconnaissance du caractère unique du Québec», a affirmé M. Boisclair, qui a commencé sa conféren...

Une question de dignité

La première raison de faire l'indépendance, c'est d'assumer notre destin et notre identité nationale la tête haute


Enfin j'aimerais vous entendre parler un jour d'un élément central de la question nationale sur lequel vous gardez un silence inquiétant et auquel j'espère vous n'êtes pas insensible; il s'agit de la dignité. La première raison de faire l'indépendance, même si nous avons aussi toutes les raisons économiques et matérialistes de choisir la liberté, c'est d'assumer notre destin et notre identité nationale la tête haute d'une façon respectable à nos yeux et à ceux des autres.

Lettre ouverte à Bob Rae



Vous croyez représenter le changement? Grand bien fasse au Canada. Il vivra avec ses décisions. Quant au Québec, il aura compris que pour son mieux être il ne peut pas davantage compter sur vous que sur les autres et que son avenir est ailleurs. Du côté du monde précisément. Avec tous les pays qui entre eux se reconnaissent, se respectent et développent des rapports mutuellement favorables.

La nation québécoise



Il y a quelque chose de profondément déprimant, au sens littéral du terme, autour de ce débat sur l'existence ou non de la nation québécoise. Qu'on me permette un aveu: le fait de n'avoir personnellement jamais été prénommée par mon père, personnage extravagant dont j'ai tiré parti en devenant romancière (une thérapie en vaut bien une autre), me rend le débat plus insupportable encore. C'est peu dire que les refus de n...

Reconnaissance empoisonnée



Dans un texte publié récemment dans Le Devoir ([«Une sempiternelle erreur»->2522], 24 octobre 2006), Charles Blattberg rejette le concept de «nation québécoise», qui ne correspond selon lui à aucune réalité. Il lui préfère celui de «nation franco-québécoise» et propose que le Canada reconnaisse officiellement celle-ci. La proposition est retorse et révélatrice d'un souverain mépris. Sur le ton de la découverte, ...

Mais oui, la Terre est ronde !



Ne trouvez-vous pas révélatrice toute cette controverse actuelle, chez les fédéralistes, sur l'opportunité de reconnaître ou non la nation québécoise ? Personnellement, ça me fait penser à cet ancien débat où certains disaient que la Terre était ronde et tournait autour du Soleil alors que d'autres affirmaient le contraire, parce que le Grand manitou avait dit que c'était ainsi, tandis que d'autres, tout en adme...

Quelle sorte de nation québécoise?



La section québécoise du Parti libéral du Canada vient de reconnaître «la nation québécoise au sein du Canada» lors de son congrès du 21 octobre dernier, peut-être sous l'inspiration de Michael Ignatieff, le candidat actuellement favori à la direction de ce parti. Si cette résolution est adoptée par le congrès national du PLC en novembre prochain, quelle signification donnera-t-on alors à la nation québécoise? D'ap...

Trudeau le maladroit

Par Ludovic Soucisse


Lettres: En affirmant que le débat sur la nation québécoise est une chose dépassée et vide de sens, Justin Trudeau reprend le débat exactement là ou son père l'avait laissé. Toutefois, Pierre Trudeau, même s'il était idolâtré dans le Canada anglais était victime d'un rejet au Québec, je dirais même d'un cynisme de la part des Québécois. La raison du rejet des Québécois envers ces propos est fort simple: Le Québec fo...

Les réformateurs canadiens sont fatigués



Entre-temps, l'appui à la souveraineté ne progresse guère. Il ne diminue pas non plus. Un nouveau cycle politique est-il à la veille de s'ouvrir ? À moins que la fameuse « nation » ne s'étiole. Les paroles creuses finissent par user.

Statut du Québec

Bernard Landry interpelle Stephen Harper



Bernard Landry invite le premier ministre Stephen Harper à reconnaître le Québec comme nation. Dans [une lettre publiée dans La Presse->2569], l'ancien premier ministre du Québec demande à M. Harper de s'inspirer de la position du candidat à la direction du Parti libéral du Canada (PLC), Michael Ignatieff. M. Ignatieff s'est en effet démarqué de ses principaux adversaires, Bob Rae et Stéphane Dion, en reconnaissa...

Une nation? Yes Sir!

L'ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry, écrit à l'actuel premier ministre du Canada, Stephen Harper


Monsieur le premier ministre, le 24 juin dernier, à Québec, vous avez refusé de reconnaître l'existence de la nation québécoise tout en nous souhaitant par ailleurs une bonne fête " nationale ". Vous avez manqué ainsi une belle occasion de faire preuve de cohérence mais, en tout respect, peut-être aussi de franchise. Vous ne pouvez pas ne pas savoir que le Québec forme une nation: le monde entier le sait ou pre...

Reconnaissance de la nation québécoise - De quoi s'agit-il?



Aucun gouvernement n'a jamais présenté aux Québécois la démarche suggérée ici. Par son intention et sa substance, elle rejoint les racines de notre histoire, concerne notre identité, touche quantité de dossiers courants et d'autres qui ont alimenté le débat politique à toutes les périodes de notre évolution collective. Évidemment, si le but poursuivi n'était pas atteint, même après un référendum positif, les leçons à tirer seraient particulièrement éclairantes...

Essais québécois

Faut-il avoir peur de Michael Ignatieff ?



La course à la direction du Parti libéral du Canada ne vous intéresse pas tant que ça? Vous n'êtes pas seuls. Comment, en effet, se passionner pour cet affrontement entre politiciens sans charisme et sans véritables idées qui n'ont, pour la plupart, aucun ancrage dans la réalité québécoise? Stéphane Dion est Québécois et parle français, mais son ton cassant de professeur incompris agace. Hélène Buzetti, dans Le De...