Certains groupes et partis politiques aidés des médias fédéralistes sont évidemment heureux de mal faire paraître le gouvernement péquiste sur cette question, en grossissant démesurément l'importance des mesures envisagées. On pourrait cependant s'attendre à ce que les plus "vigilants" d'entre nous ne se laissent pas prendre à ce triste jeu. Car, derrière tout ce théâtre, l'intention réelle est assez claire, il me semble: se débarrasser une fois pour toutes de ce gouvernement souverainiste qui représente probablement, pour eux et nous Québécois, la dernière chance de se donner un pays.

Comme vous le dites si bien, l'Église traverse une "crise d'une gravité sans précédent". Mais ce qui m'étonne personnellement depuis l'élection du nouveau Pape, c'est l'accueil nettement très favorable qu'il a reçu dans les médias dès le départ et qui dure depuis, à l'exception bien sûr d'allégations vite étouffées d'avoir fermé les yeux sur les crimes commis par la junte militaire en Argentine à la fin des années '70. Dans les semaines et les mois qui ont précédé son élection, ça tirait de partout et à tout propos dans les médias sur l'Église ( pédophilie et autres) et, soudainement, à peu près plus rien, que du positif. Pourtant, à part sa volonté d'être plus près des pauvres et sa gentillesse affichée, le Pape n'a pas annoncé de réorientations majeures pouvant calmer ceux et celles qui, hier encore, critiquaient vertement l'Église. Tout ceci permet de croire que c'est d'abord la tête de Benoît XVI que l'on voulait dans certains milieux et on l'a obtenue. Un texte publié dans Le Devoir de samedi dernier et signé par Étienne Plamondon Émond amène à cet égard d'intéressantes réflexions.

Le Pape Benoît XVI a probablement renoncé à son pontificat pour sauver l'Église, réalisant que sa seule présence contribuait à amplifier démesurément la critique dirigée contre Elle. Un intervenant sur ce site(Éric) parle avec raison des défis financiers qui attendent l'Église; Gianluigi Nuzzi aborde cette question dans son livre( Sa Sainteté), soulignant entre autres que les 4500 cas de pédophilie réglés aux États-Unis avaient à eux seuls coûté 2,6 milliards de $. On peut facilement imaginer ce que pourrait coûter le règlement de tous les dossiers en attente un peu partout dans le monde, surtout si des gens mal intentionnés décidaient tout à coup d'aider toutes ces pauvres victimes à obtenir de généreuses compensations de l'Église. Ce serait la fin à coup sûr pour le Vatican et peut-être aussi pour l'Église!

Salutations à vous.

Daniel Breton mérite toute notre admiration. On a dit de lui qu'il était bouillant mais il est demeuré calme et à l'écoute malgré les insultes qui pleuvaient. Il est regrettable que les gens qui critiquaient ce soir-là n'aient pas réalisé qu'ils avaient devant eux, de mon point de vue, le député de l'Assemblée nationale le plus susceptible de les comprendre et de porter leur cause.

Daniel Breton a démontré qu'il est un homme simple, quelqu'un qui a les deux pieds bien à terre et surtout qu'il est un guerrier, un vrai, prêt à se battre pour les causes qui lui tiennent à coeur. Il a livré dans la rue et autrement de nombreux et difficiles combats pour l'environnement et pour que nous, citoyens du Québec, soyons "maîtres chez nous". Pour ces raisons, mais aussi parce qu'il a décidé de s'engager dans la vie publique et de faire face à la tempête qui l'a frappé, il mérite le respect de ceux et celles qui veulent aujourd'hui livrer de pareils combats.

C'est vraiment désolant de voir un souverainiste avoué s'en prendre à un parti souverainiste en puisant dans les idées d'un chroniqueur fédéraliste. C'en est même désespérant.

Salutations.

Si j'ai bien compris votre cheminement, vous êtes membre d'Option nationale. Et, naturellement, vous ne pouvez vous empêcher de critiquer un parti frère mais "ennemi" sur la base d'une simple omission de sa chef dans un discours d'une importance secondaire. Je comprends dès lors pourquoi notre nation vit présentement des moments si difficiles.

En regardant le dernier Léger, on constate encore une fois que moins d'un quart des électeurs francophones appuient le PLQ de Philippe Couillard et pourtant l'électorat s'apprêterait à lui redonner le pouvoir, à redonner le pouvoir à cette oligarchie fédéraliste qui a fait reculer le Québec comme jamais dans son histoire. Alors que les anglophones et allophones appuient très largement le PLQ, nous, francophones, colonisés comme nous le sommes, faisons tout pour diviser notre vote, et ce pour le moindre prétexte.

Je ne suis pas membre du PQ et suis capable de reconnaître ses erreurs mais je ne suis pas assez suicidaire pour agir contre les intérêts de notre nation.

Salutations.

C'était pathétique aujourd'hui de voir à Radio-Canada des travailleurs manifester en faveur des minières sur cette question. Le syndrome du larbin à l'état pur.

Jessica Nadeau, la co-signataire de cet article, a fait en février un long texte titré "Vague de mécontentement au PQ" alors qu'il ne s'agissait que de quelques démissions à l'éxécutif d'un seul comté du Québec. Il y a eu récemment d'autres articles du Devoir rapportant de façon inutilement accablante des faits touchant le gouvernement péquiste. Il est à se demander où va Le Devoir de ce temps-ci?

Je ne suis pas membre du PQ et suis assez lucide pour voir ses erreurs mais je m'attends à plus d'objectivité dans les analyses que l'on fait à son sujet. L'enjeu est important, selon moi, pour notre avenir national.

Je partage très largement votre point de vue, monsieur. Ce gouvernement est réellement coincé et a peu de chances de s'en sortir. D'un côté les banquiers, les agences de cotation, l'oligarchie fédéraliste et les milieux affairistes, puis les médias à leurs services capables de conditionner l'opinion publique à volonté; de l'autre, un peuple fragilisé, manipulé, désolidarisé, qui ne croit plus à ses politiciens et ses institutions et qui devient dès lors une proie facile.

Le résultat net, c'est qu'on redonnera sans doute bientôt le pouvoir au bon docteur Couillard et à sa clique, à ce gouvernement qui a fait reculer le Québec d'une quarantaine d'années en moins de 10 ans de pouvoir( droits linguistiques et le reste). Et c'est alors nous, Québécois, qui aurons vendu notre "âme au diable".

Mes salutations à vous.

En pensant à mes ancêtres qui ont vécu ces moments-là douloureusement, je me sens personnellement blessé aujourd'hui de lire les propos méprisants de certains sur ce triste épisode de notre histoire nationale. Je ne suis pas davantage heureux de voir qu'aujourd'hui on met dans le même panier tous les citoyens de Québec, comme si on était tous des vendus, des adeptes de la radio poubelle, des pro-Labeaume et des extrémistes de droite insensibles au sort des plus démunis.

J'ai toujours cru que pour l'avoir un jour notre pays et espérer l'emporter sur un adversaire fédéraliste qui dispose de moyens considérables( argent, médias, etc),il faudrait une solidarité à toute épreuve chez les francophones. Je vous avoue que les propos lus ici aujourd'hui et depuis un cetain temps sur ce site m'ont fait perdre presque tous les espoirs qu'il me restait.

Mes salutations malgré tout.

Salutations.

Les gens de Montréal en rient bien sûr mais la métropole n'a plus de leçon à donner au reste du Québec. Ça fait longtemps que la population francophone de Montréal, qui a mené autrefois de grands combats pour la protection de notre langue et la question nationale, s'est tue, s'ouvrant sans trop lever le petit doigt à l'anglicisation et à la soumission tranquille.

Salutations.

Tous les jours nous voyons des chroniqueurs et journalistes des médias fédéralistes au service de l'oligarchie attaquer sans retenue des politiciens du camp souverainiste( du PQ, d'ON ou d'ailleurs) et les politiques qu'ils proposent. Ces gens disposent de moyens énormes( argent, médias de masse, nouvelles en continue, etc) pour nous emplir correctement le cerveau et convaincre le bon peuple de rejeter tout ce qui vient de notre camp, même si c'est clairement pour le bien commun. Rien ne me désole plus que de voir par la suite de "bons indépendantistes" reprendre bêtement à leur compte, souvent sans nuances et mises en contexte, les propos de ces chroniqueurs et journalistes ennemis de notre cause nationale et de nous les livrer fièrement comme si c'était la vérité divine. Espérons que ce n'est pas pour des motifs bassement partisans qu'ils le font, sinon arrêtons de rêver au pays, il n'y a plus rien à faire.

Il me semble que ces médias ennemis disposent d'assez de moyens et en mettent suffisamment pour qu'on ne sente pas le besoin d'en rajouter. Tous sont bien libres de dire ce qu'ils veulent sur ce site ou ailleurs mais, personnellement, étant conscient qu'on a affaire à un ennemi aussi puissant que redoutable, j'y pense deux fois avant de tirer sur ceux et celles que nous avons mandatés pour porter notre cause nationale, même si je ne me ferme pas les yeux pour autant sur leurs agissements. Nous avons vu avec quelle efficacité le camp ennemi a pu se débarrasser de Daniel Breton parce que jugé trop encombrant pour l'oligarchie; n'allons pas les appuyer aveuglément à ce triste jeu.

Salutations.

P.S. Et,pourriez-vous me dire, si ce n'est pas trop vous demander, qui a produit ce vidéo et où vous l'avez obtenu?