Indépendance nationale du Québec

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Prenons notre avenir en main !

Chronique de Bruno Deshaies

« Le courage croit en osant et la peur en hésitant. »
Publius Syrus, Sentences.

La bataille que se mènent les chefs des partis politiques en ce moment révèle une grande difficulté à conceptualiser les enjeux majeurs qui concernent fondamentalement la société québécoise. On dirait que les fonctions de l’État du Québec consiste à bâtir des cadres financiers chimériques, des énumérations de mesures très diverses, d’étaler des programmes en santé, en éducation, en environnement, en transport collectif, etc.

En revanche, l’enseignement supérieur, la recherche, la culture au sens large, la moralité publique au-delà du légalisme et de l’éthique (ce mot passe-partout), notre statut de nation annexée, les cafouillages administratifs qui s’accumulent dont les coûts financiers sont scandaleux, bref une orientation collective qui rendrait emballant le développement intégral de toutes les forces de la société.

Les débats télévisés et la question nationale

Les deux débats récents ne nous ont offert qu’une maladroite macédoine d’idées et quelques propositions concrètes sans trop de vision. Il manque, dans tous ces discours politiciens avides et intéressés à attirer des votes, un PLAN COLLECTIF NATIONAL pour la population québécoise. Car ce ne peut être qu’une question d’économie ou de finasseries de politiques entre eux au sujet de la question nationale québécoise. Les activités des Québécois ne se réduisent pas à un statut de travailleurs et de consommateurs. Elles doivent avoir un rapport avec la notion de « vie collective », car il existe quelque chose de plus que la vie individuelle. Il y a telle réalité que la « vie de société ». Il y a certes une analogie à faire avec les relations entre les individus. L’isolationnisme est impensable et le vivre avec les autres, mais par soi, n’est pas moins nécessaire. Dans les rapports entre les sociétés, il faut insister d’abord sur ce double aspect inséparable de la vie :

1. D’une part, la dépendance et la collaboration inévitables ;
2. D’autre part, l’autonomie non moins nécessaire. (cf., Les Normes, section 1.1.0).

L’essence de l’agir (par soi) collectif et la notion d’indépendance

L’on se doit de considérer que la vie en société repose sur la notion d’agir (par soi) collectif pour assumer une vie collective distincte et une vie autonome. D’où cette norme de Maurice Séguin :

Malgré toute l’insistance sur la nécessité et l’utilité pour une société de collaborer avec les autres, il n’en demeure pas moins que la notion de vie d’une société se rapporte essentiellement à la notion d’agir (par soi) de cette société (cf., Les Normes, section 1.1.2.7).

En ce sens, la question nationale ne se compare pas avec les questions sociales et les conflits sociaux. Il arrive que des conflits sociaux dégénèrent « en véritables guerres "sociales" », mais cet état ne signifie pas pour autant qu’il s’agisse là de véritables affrontements nationaux. Il s’agirait plutôt d'un bouleversement profond, d'une rupture de l'ordre dans un groupe social, une communauté, un pays, bref un désordre dans la vie sociale.

Bien sûr, un État doit s’occuper du social afin de satisfaire au bien commun de la société. Des réponses aux défis dans la société civile, à l’interne, doivent être envisagées par n’importe quel gouvernement. Le sort des personnes est en jeu ainsi que la répartition des biens et des services au profit de tous et chacun ainsi que du développement général de la société. Ce domaine de la vie en société concerne généralement les politiques publiques sociales. Elles sont non-négligeables.

« Penser qu’un référendum − sans préparatifs rigoureux − peut résoudre l’imbroglio de l’indépendance d’une nation annexée, c’est vraiment croire aux chimères. »

Mais la QUESTION NATIONALE soulève des problèmes d’une autre nature et d’une ampleur inattendue. Penser qu’un référendum − sans préparatifs rigoureux − peut résoudre l’imbroglio de l’indépendance d’une nation annexée, c’est vraiment croire aux chimères. Si les politiques publiques sociales imposent un cheminement d’opérations incontournables pour résoudre des problèmes dans la santé, l’éducation, l’égalité des femmes, l’environnement, la petite enfance, la justice, les relations de travail, le développement économique et l’emploi, la langue et la religion, etc., a fortiori le gouvernement au pouvoir doit se donner obligatoirement une politique publique du national qui touche à la souveraineté de l’État et à l’indépendance nationale du Québec.

Déjà, le Parti Québécois a fait un cheminement sur la question nationale. Il a l’expérience de deux référendums. Mais les souverainistes ont-ils méthodiquement fait l’analyse rétrospective de ces deux revers nationaux ? Jusqu’à ce jour, on ne voit pas de signes avant-coureurs.

« C’est une campagne é-l-e-c-t-o-r-a-l-e provinciale. »

Cette quarante et unième élection générale au Québec se présente, une fois de plus, depuis 1792, dans la perspective traditionnelle d’une élection générale où les enjeux sont locaux ou provinciaux. Malgré tout, le style de chacun des partis politiques vient colorer leurs intentions non-avouées.

Une politique publique nationale doit finalement voir le jour au Québec par son propre gouvernement même s’il est encore provincial. Ce dernier doit prendre une position initiale claire et nette. Les partis politiques ne doivent pas confondre les conflits sociaux avec la nature des affrontements nationaux.

Notre histoire nationale se déroule une fois de plus sous nos yeux. C'est l’histoire d’une nation annexée qui a de la difficulté à comprendre que l’agir (par soi) collectif est ce qu’il y a de plus important pour faire la souveraineté du Québec. La souveraineté ne doit pas demeurer continuellement à la croisée des chemins sous prétexte que la population n’est pas prête. En attendant, peut-on croire, sans trop réfléchir, qu’un référendum va tout régler le moment venu sans préparer le terrain ?

Une lutte entre deux options politiques et deux solutions proposées

La lutte entre la «foi» indépendantiste et la «foi» fédéraliste s’inscrit dans une lutte nationale au 3e degré, c’est-à-dire une lutte pour la prépondérance, pour être la majorité dans un État séparé, pour être indépendant, pour réussir son propre séparatisme, pour être maître chez soi (au sens fort). C’est une lutte SUR le régime et non DANS le régime pour le maintien du «lien» de dépendance et de privation que proposent les fédéralistes fervents et doctrinaires pour qui notre annexion au Canada-Anglais nous apporte beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients. D’où tout ce discours inlassablement fédéraliste à l’effet que ce serait se replier comme dans une réserve. Or, c’est tout le contraire avec l’indépendance : c’est l’ouverture sur le monde par soi sans la contrainte directe d’un autre État superposé.

Une souveraineté confortée par une plus forte indépendance économique

La souveraineté politique appuyée par une plus forte indépendance économique rendra le Québec plus sûr de lui-même et encore plus entreprenant. Sur ce plan, M. Péladeau pourrait jouer un rôle majeur. La question qui se pose : « Par où faut-il commencer ? ». Il y a beaucoup de travail à réaliser d’abord d’un point de vue conceptuel. Car il faut faire comprendre à la population que notre état d’ANNEXION COLLECTIVE (sur place) À UNE AUTRE NATION nous prive de moyens d’action considérables. Les Québécois-Français ne vivent pas une annexion accidentelle mais une oppression essentielle permanente dans le système fédéral canadian solidement établi et de facto très centralisé.

Mettre fin à la dépendance politique et aux privations provinciales

Les Québécois ne veulent plus être remplacés par un autre gouvernement pour se gouverner. Ils veulent se gouverner eux-mêmes, par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Ce qui est la nature même de la liberté collective, de l’indépendance nationale. Se hisser de l’état de nation annexée à celui de nation indépendante (même dans une situation de nation «satellite») serait énormément mieux que le statu quo de nation annexée qui est, dans la réalité, un état de privation collective lamentable, insoutenable (cf., Bruno Deshaies, Mémoire présenté à la Commission Bélanger-Campeau). À la bibliographie, vous pouvez ajouter : Maurice Séguin, [Histoire de deux nationalismes au Canada.]

Les indépendantistes doivent prendre l’offensive de l’opinion publique.

En amont d’un autre référendum, il y a indéniablement un gros travail conceptuel entreprendre. Le problème qui se pose consiste à savoir ce que c’est que l’indépendance quand on sait vraiment que les Québécois-Français constitue une nation annexée. Pour sortir du carcan de l’annexion, il faut apprendre à offrir aux Québécois une politique publique nationale qui vise l’indépendance en tant que telle. La population québécoise a besoin d’entendre un discours plus convaincant que celui du fédéralisme ou du confédéralisme.

Les indépendantistes doivent prendre l’offensive de l’opinion publique dans l’optique indépendantiste. C’est une fin en soi intelligente, légitime et possible.

Le cheminement critique de l’indépendance et de l’interdépendance du Québec ne peut plus se passer d’une explication historique. Des études sur la dépendance du Québec dans le fédéralisme canadian n’est plus à démontrer. Toute union fédérale entraîne une perte et une privation de l’agir par soi collectif. Se gouverner soi-même, collectivement, est le propre d’une nation indépendante.

Qui doit-on choisir pour gouverner ?

Sur l’échiquier politique du moment, le Parti Québécois est le mieux positionné pour y arriver même s’il tergiverse sur les actions à prendre. Permettre à Madame Pauline Marois de former majoritairement le prochain gouvernement constituerait un signe clair que le Québec-Français souhaite l’atteinte de l’objectif de l’indépendance nationale du Québec.

Toutefois, les membres et les organismes de la société civile devront entreprendre immédiatement, au cours de la première année du nouveau gouvernement, une vaste campagne de promotion de l’idée d’indépendance auprès de toute la députation au Québec et, en particulier, de la députation péquiste. Le milieu nationaliste doit se concerter autour du concept de nation au sens intégral et s’exprimer sur la place publique afin de rendre plus clair la compréhension et l’adhésion au concept de l’indépendance d’une collectivité.

Cette conception s’appuie sur deux fondements indissociables de la réalité historique qui constitue la clé de voûte de « vie et conditions de vie » pour une nation. Il s’agit des deux notions suivantes :

1. Indépendance n’est pas synonyme d’agir sans les autres ;
2. L’essence de l’indépendance c’est d’agir par soi-même.

Conséquemment,

1. L’indépendance à deux est une impossibilité sur un même territoire ;
2. Être annexé à un peuple indépendant n’est pas être indépendant.

Selon cette orientation de pensée, la société québécoise doit s’appuyer sur l’ensemble des « forces » qui la constitue tant politique qu’économique et culturel pour ne retenir que ces trois aspects indissociables de la « fabrique » de la société civile. Sur ces trois aspects très englobants, les Québécois ont suffisamment d’expérience, d’habitudes et de traditions pour atteindre le but qui consiste à pouvoir se gouverner eux-mêmes comme collectivité nationale distincte. Autrement dit : l’indépendance nationale offre ce qu’il y a de plus précieux pour une nation, soit d’être dans le monde, mais distinct de lui. C’est un devoir pour chacun de nous et pour la société civile de faire avancer le gouvernement en mode action pour atteindre la fin visée.

Tout compte fait, dans les circonstances actuelles, il revient à l’équipe parlementaire et gouvernementale de Pauline Marois de nous offrir la meilleure occasion de parachever l’inflexion de la courbe historique vers l’indépendance nationale du Québec-Français.

Votons pour un gouvernement majoritairement du Parti Québécois.

Mais attention !

Si le message est sans équivoque, le gouvernement péquiste aura des devoirs à faire. Ce que les Québécois-Français exigent de lui c’est qu’il fasse plus que de la gouvernance provinciale ou de vivre dans un mode de procrastination indépendantiste.

Les Québécois-Français ne sont plus à la croisée des chemins. Des gestes concrets doivent être posés. La politique publique NATIONALE doit être mise en place méthodiquement et sérieusement au cours de ce mandat que lui auront confier les votants et votantes du Québec.

VIVRE, C’EST AGIR
AGIR, C’EST VIVRE

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2014

    Je dénonce la démocratie québécoise. Elle ne m'offre pas beaucoup de choix: je dois voter pour le Parti Québecois, le seul pari qui ne fricote pas avec l'internationale islamiste.
    Je me fous royalement de l'économie. Je peux vivre avec le quart de mon salaire actuel. Je me fous royalement que je trouve ou pas 4 sortes de papiers toilettes sur les tablettes des magasins. Je me fous royalement s'il faut attendre 8 heures aux urgences. Je me fous royalement que des viaducs tombent, que l'échangeur Turcotte vieillisse, que les caisses de retraites soient vides ou qu'un référendum soit organisé ou pas.
    Mais il n'est pas question que je voie les islamistes avoir pignon sur rue, investir l'espace public, dicter leur loi dans les écoles, dans les hopitaux, dans les institutions publiques et même dans les cabanes à sucre, dans les autobus et dans le métro.
    Je me fous royalement de ce que contient la charte des valeurs québecoises. Si je suis ici c'est que j'étais déja d'accord avec les valeurs québecoises et pas du tout d'accord avec les valeurs islamiques dans mon pays d'origine.
    Je n'ai jamais lu une seule ligne de ce que contient cette charte et les jeux de mots des gens qui coupent les cheveux en quatres ne m'interéssent pas. La charte? je prends sans voir. Enfin du moment qu'elle ne m'oblige pas à manger des pop corns et à écouter les matchs de hockey. Tout le reste je m'en calisse royalement.
    J'ai quand même une petite ouverture pour le Parti Vert: s'il me promet que les hivers seront moins froids dorénavant, je voterais pour lui.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 avril 2014

    Ce qui énerve le Canada, c'est le français.
    Ils ont cru détruire la Nouvelle-France. Ils ont déporté les Acadiens qui ne se soumettaient pas. Ils ont minorisé le français partout au Canada. Ils ont triché au Québec à chaque fois qu'une consultation fut lancée sur sa souveraineté. Ils coupent maintenant des fonds essentiels (en partie de nos impôts et taxes) dans les champs de l'éducation supérieure, de la santé, des communications, recherche scientifique, industrie... Objectif, appauvrir le Québec pour le soumettre.
    Et on entend encore, dans la langue française, des gens affirmer que le Québec n'a pas le moyen de quitter le Canada! L'inverse de la tragique vérité: on n'a plus le moyen de vivre au Canada.
    En somme, qui parle français et se tient le moindrement au courant devrait sentir ça viscéralement. Et pourtant, cette campagne électorale provinciale nous montre des déchirements fratricides entre citoyens de langue française! Si c'était marginal, on conclurait à une frange assimilée pour question d'échange d'intérêts. Mais que le Parti créé pour l'indépendance du Québec doive se défendre avec tant d'énergie pendant 33 jours contre des attaques vicieuses et personnelles d'autant de Partis de langue française, c'est désespérant sur la "comprenure" de cette nation annexée.

  • Pierre Daviau Répondre

    5 avril 2014

    Cher P. Laterrière, tu fais toujours partie des québécois timorés, torturés par la peur et ne qui comprennent pas ce que sont les intérêts supérieurs du Québec.
    Malgré toutes ces années passées depuis nos rencontres avec Bruno, tu n'as pas avancé d'un iota. N'as-tu jamais réfléchi sérieusement pour comprendre le joug fédéral qui limitent l'avancement du Québec. je te compare à P. Couillard, ce soumis au régime fédéral, qui sème la peur au sujet du référendum.
    Réveilles-toi, montre nous que tu est capable de réfléchir sérieusement, et qu'enfin tu choisiras le Québec sans arrière pensée.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2014

    Salut Bruno,
    Je vois que tu prêche toujours a l'intérieur de la chapelle. Tu disais il y a quelques années qu'il fallait avoir le moyen de ses ambitions.
    Nous n'avons toujours pas ces moyens.
    Sans rancune
    P.L.

  • Bruno Deshaies Répondre

    4 avril 2014


    Est-ce possible que les Québécois ignorent l'immense scandale des investissements entourant le financement des travaux publics au Québec durant tout le régime de Jean Charest ?
    Est-ce possible que la même équipe libérale et quelques têtes nouvelles puissent convaincre qui que ce soit de voter pour le PLQ-Couillard ?
    Si les Québécois permettent à Couillard de former un gouvernement majoritaire, même par la peau des fesses, faudrait-il croire que les Québécois accepteraient de banaliser une perte de près de 5 milliards de dollars uniquement sur le programme des travaux publics (P. J. et http://blogscienceshumaines.blogspot.ca/search?updated-max=2012-09-07T14:09:00-04:00&max-results=7&start=4&by-date=false)?
    Le gouvernement du Parti Québécois a fait tout ce qu'il a pu faire à la barre de l'État québécois afin de rétablir une paix sociale que le régime libérale avait secouée jusqu'à la limite du désordre politique en démocratie. Ce fut un moment honteux pour les Québécois.
    Le bond sens voudrait que l'équipe de Madame Pauline Marois mérite d'être reportée au pouvoir avec un gouvernement majoritaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2014

    Depuis le début de la campagne électorale les ondes sont complètement brouillées et les idées maitresses de la fondation de la nation du Québec sont devenues invisibles en trois semaines seulement.
    Les québécois manifestent pour le moins des comportements étranges.Sont-ils eux aussi soumis aux mêmes effets que ceux dans ''L'affaire Bronswick?''
    L'affaire Bronswik
    https://www.onf.ca/film/l_affaire_bronswik

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2014

    La commission Charbonneau et l'upac peuvent-ils laisser voter les citoyens le 7 avril sans leur apporter un certain éclairage sur le financement des partis politiques. Les enquêtes criminelles sur le parti libéral sont inquiétantes et M.Marc Bellemare a sonné l'alarme.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2014

    Québécois debout unissez vous autour du parti québécois le parti de tous les québécois.
    Allez les Anglos et les Allos on a besoin de vous pour développer le québec