Vers un « printemps canadien » ?

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La liberté : la valeur primordiale


Depuis des siècles, les plus grands esprits ont écrit des odes passionnées à la liberté, et les plus courageux ont sacrifié leur vie pour la défendre. La liberté a longtemps été une valeur civilisationnelle fondamentale, un concept sacré à défendre sans compromis.


Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, dans un monde soumis à l’inversion des valeurs, la liberté est la grande victime de la pandémie. L’idée de liberté est dévalorisée, voire tabouisée. On la dépeint comme une hérésie défendue par quelques complotistes déjantés et, pour mieux la ridiculiser et distiller le mépris dans les esprits, on lui a substitué le terme moqueur « libarté ».


Stop !


Ce mépris est dangereux. Car diaboliser la liberté, c’est sacrifier toutes les valeurs que ce terme parapluie englobe. C’est asphyxier la liberté de pensée, d’expression, de presse, de religion et l’ensemble des libertés civiles. C’est dérober à l’individu l’opportunité de faire ses propres choix. C’est essentiellement le détrousser de la possibilité d’Être.


De plus, condamner une chose revient à cautionner son contraire. Dénigrer le libre arbitre signifie donc valoriser la servitude et promouvoir l’injonction à l’obéissance. Méfions-nous donc des fanatiques et autres exaltés du contrôle comme de la peste. Car, comme l’autonomie détermine le bonheur d’une société, l’épanouissement individuel, la paix sociale et toute forme de progrès, tout discours anti-liberté est toxique et antisocial.


Défendre


Certes, ma liberté s’arrête là où débute celle de l’autre. Mais où s’arrête la liberté de l’autre pour que débute la mienne ? Chose certaine, respecter la liberté d’autrui n’implique en aucun cas l’abnégation de soi. Et comme l’histoire a montré que la liberté n’est jamais acquise, et encore moins inaliénable, il est insuffisant d’affirmer que nous sommes libres pour l’être réellement. Il faut inlassablement défendre ce bel idéal.


Un « printemps canadien » semble se profiler. Soyons-y sensibles, car, pour paraphraser Falardeau, la liberté est infiniment plus qu’une marque de yogourt !











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