j’endosse, Michel !
La mouvance indépendantiste, d’où qu’on la regarde et de quelqu’obédience qu’on soit, est tombée dans un sable mouvant où tout le monde est en train de se faire avaler.
Cela participe sans doute du désarroi général mondial, pas seulement de la situation québécoise, qui n’est d’ailleurs pas plus reluisante que le reste malgré les adeptes de la méthode Coué. À croire que nous sommes tous plus ou moins déments, y compris les plus sages.
Temporairement, en tout cas (il faut bien s’accrocher à cette bouée adverbiale), nous calons davantage à chaque geste, chaque parole, chaque invective, chaque nouvelle stratégie lumineuse, chaque tactique géniale, chaque analyse tout azimut.
Si c’est dans ce contexte qu’on s’attend à réaliser le jack pot de l’indépendance, ce n’est même plus une partie de poker entre fins renards mais un black jack de fêtards passablement éméchés. Et nous avons tous crevé le fatidique 21 en plus de l’alcootest.
Peut-être serait-il temps que nous cessions notre beuverie mentale et allions dormir un peu, histoire de nous dégriser les cellules grises avant qu’elles ne brûlent. Sinon, nous ne sommes pas partis pour la gloire et l’indépendance mais la défaite avant même la bataille.
Nos messies paroissiaux sont tellement nombreux et jacassins que nous disposons davantage d’idoles en plâtre que de fidèles pour une seule.
Basta !
Réponse à l'article "Je décroche quand j’entends cela"
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1 commentaire
Nicole Hébert Répondre
29 septembre 2011Gardez votre tête froide, M. Poulin, on en a besoin! Ça prendra sûrement des "chauffeurs désignés" qui ont gardé le sens de la mesure pour les prochains virages...
Avec empathie,
Nicole Hébert