Quel choix pour les souverainistes face à "la corsification" du Québec

... en vue des prochaines élections générales de 2012 ?

Projet d'Indépendance - un état des lieux automne 2011

L'indépendance de la Corse n'est pas près d'arriver car les habitants de l'île sont divisés en clans, et le nombre de partis indépendantistes fourmille si bien que les nationalistes et une majorité de Corses s'en désintéressent.
Au Québec il se passe la même chose, et c'est un recul de 50 ans qui s'annonce !
Aujourd'hui un souverainiste a plus que le choix entre :
- Parti Indépendantiste
- Option Nationale
- Québec Solidaire
- Crémazie et Lisette Lapointe
- Rosemont et Louise Beaudoin
- Borduas et Pierre Curzi
- Deux-Montagnes et Benoît Charrette
- Parti Québécois
Tous ces choix ne donneront que "des miettes"et d'ici 1 an, il n'y aura plus aucune force réelle du mouvement indépendantiste.
Cela donnera aussi un 4ème mandat au WIP (West Island Party) de Jean Charest qui aura carte blanche pour continuer de créer un beau Québec bilingue et corrompu.
Beaucoup de souverainistes comme moi trouvent inacceptable cette situation et se verront dans l'obligation de voter pour un parti "nationaliste" comme la CAQ.
Une nouvelle "Union Nationale" sera moins pire qu'un gouvernement West-Island.
D'autant plus que je suis persuadé que François Legault reste souverainiste.
Comme disait René Lévesque, "on peut perdre ses illusions mais on ne perd jamais un idéal".
Je peux comprendre qu'à un moment donné on en ait assez des divisions et de certaines personnes focalisées à créer des typologies de souverainistes.
Il va sans dire que je fais partie de ceux qui auraient préféré "une gouvernance souverainiste" à un moratoire de 10 ans sur l'indépendance. Mais tout comme les souverainistes qui ont voté NPD par tactique (ce n'est pas mon cas), je m'apprête comme une majorité d'autres à procéder de la même façon au provincial.
Mon objectif n°1 n'est hélas plus l'indépendance mais celui de me "débarrasser" de Jean Charest !
Tant que le Québec ne sera pas indépendant on ne peut pas se permettre les divisions.
Sans Pays, le Québec reste focalisé par exemple sur ce débat linguistique "de fou" et la francisation des immigrants.
Et pendant ce temps les Acadiens en sont réduits à demander le bilinguisme public, et les Franco-Ontariens la permission d'avoir un affichage bilingue dans des municipalités à plus de 80% francophones.
C'est plus que clair le Québec en restant dans le Canada signe son arrêt de mort.
Et actuellement on a l'impression que l'ensemble de nos dirigeants souverainistes ont complètement perdu la tête.


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