Réponse à Jérôme Lussier

J’ai failli pleurer à la lecture de votre texte… et ce n’est pas de fierté, de bonheur ou de courage

Tribune libre

Jérôme Lussier, chroniqueur à l’hebdo VOIR, a publié quelque chose que je n’aime pas. Des “doléances pour un Québec dépassé”, selon ses propres mots. Je n’aime pas le ton. Je n’aime pas l’idée. Tout est trop usé et pré-mâché. J’ai répondu. Voici:
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Monsieur Lussier,
Je ne vous en veux pas pour ce que vous avez écrit. Vous avez le droit d’écrire même si c’est n’importe quoi. Vous avez le droit de parler, même si vous faussez en placotant. J’aimerais savoir: À qui s’adresse cette logorrhée de poncifs accusateurs? À quel visage désirez-vous cracher votre salive sucrée? Je vois. Vous êtes un de ceux qui aiment se raconter des histoires dont ils sont les propres héros. Vous êtes un Don Quichotte en guerre contre ses vilains moulins. Votre petite histoire, pleine d’ennemis imaginaires et affichée d’un faux héros larmoyant avec émotion la vertu d’un combat ridicule qu’il s’invente pour se sentir grand et fort, est triste à en pleurer.
Oui, Monsieur Lussier. J’ai failli pleurer à la lecture de votre texte…et ce n’est pas de fierté, de bonheur ou de courage. J’ai failli pleurer devant l’infinitude de vos prétentions creuses et autocomplaisantes. J’ai failli pleurer de rage devant le mépris « adolescent révolté » que vous affichez pour la mémoire de nos ancêtres dont vous taxez les aspirations intimes, sans jamais oser le dire, d’obscurantisme et de xénophobisme. J’ai grincé de colère devant votre mépris facile pour eux, pour eux qui n’avaient peut-être pas votre instruction globalisée et votre conscience mondiale macédoine baignant dans le jus inodore et incolore mais ô combien indigeste de vos « valeurs universelles », mais qui possédaient un amour vrai et vivant de leur terre, d’une terre tellement concrète, solide, chaude ou froide, qu’ils pouvaient en sentir l’odeur et mesurer la consistance et toute sa richesse quand ils mettaient sueur et sang à la retourner pour bâtir ce pays dont votre fine vanité de citoyen du monde vous fait, aujourd’hui, détourner les yeux, l’esprit, la langue et le cœur au profit de la suprême idéologie d’une uniformisation de partout et tout le temps.
Votre analyse? Voici bien là un ramassis d’un grand n’importe quoi aux valeurs prétendument « supérieures » et qui vous font donc vous sentir, pour être leurs prophète, comme quelque chose de « plus grand », de plus « universel » qui ne saurait être contenu dans le « p’tit Québec ». Votre texte? Un miroir autocomplaisant des idées « universalisantes » dans lequel vous vous mirez vaniteusement en fredonnant « Dis-moi qui est le plus beau? ».
Mais, je ne vous en veux pas. Ce n’est pas vraiment votre faute. C’est la faute à notre temps et à sa prétention vicieuse de vouloir nous forcer à se croire plus intelligent, plus grand et plus ouvert pour être partout ailleurs, baragouinant n’importe quelle langue et avec n’importe qui, bien assis sur son derrière dans un chez-soi dont on a oublié le nom pour avoir en mains un ordinateur branché sur toute la planète. Vous vous êtes fait avoir. Vous le savez. Vous le dénié. Vous vous vengez sur ceux qui restent. Vous vous sentez soulagé. Vous êtes bien branché. Félicitations. Don Quichotte a une page sur Facebook et « tweet » maintenant ses lubies accusatrices.
Monsieur Lussier, je vais vous dire une chose; une chose que votre sens de l’histoire, de la patrie et de la grandeur, malade d’anémie pour ne se nourrir que de cochonneries universelles sans vitamines identitaires, ne comprendra certainement pas, mais peu importe. Monsieur Lussier, vous ne serez jamais plus grand que le Québec. Votre petite histoire personnelle ne sera jamais plus grande que sa grande histoire. Votre petit placotage stérile ne sera jamais plus grand que la richesse et la couleur de son français pluriséculaire. Votre petit passeport tamponné d’un couvert à l’autre n’aura jamais la valeur d’une poignée de terre d’ici, dont vous pouvez sentir la texture riche et l’odeur vivante tout en la laissant filer entre vos doigts. Tous vos diplômes prestigieux, émis de temples du savoir parmi les plus grands du monde, ne vaudront jamais une seule minute de la mémoire vivante ne nos ancêtres dont le travail acharné est encore sous nos pieds et son fruit, dans nos bouches. Monsieur Lussier, vous ne serez jamais rien de mieux qu’un Québécois; un homme d’ici, peu importe que vous souhaitiez être de la Terre entière et en parler toutes ses langues, possédez toutes ses terres et y voyager comme dans un seul grand monde tout en maitrisant tout son savoir. Peu importe votre fausse guerre et vos faux ennemis qui vous font aujourd’hui tenter de redéfinir sauvagement l’identité québécoise pour la remodeler à votre image « universalisée », comme un quelque chose d’un tout et d’un rien virtuel qui n’a ni passé, ni avenir…et qu’un présent sans nom à crier et sans corps à défendre.
Votre adolescence de « citoyen du monde », aveuglément révolté contre toute autre histoire que la sienne et contre tous ceux qui passèrent avant lui, même s’ils lui procurèrent un nom, une langue, une terre et une histoire à raconter, ne saura durer éternellement. Un jour, peut-être après quelques douleurs qui vous désillusionneront, vous vous souviendrez. Vous vous souviendrez d’ici. Vous vous souviendrez de vos mots. Vous vous souviendrez de votre nom. Vos vous souviendrez du combats de vos ancêtres et vous vous souviendrez de toute votre histoire, les deux pieds sur votre terre. Vous aurez vaincu la peur d’être ce que vous êtes et d’être pointé du doigt pour l’être. Vous ne vous maquillerez plus pour cacher votre visage. Vous ne baragouinerez plus coupablement quelques autres langues pour étouffer vos propres mots. Vous aurez brisé votre petit miroir rassurant. Vous aurez cessé de fredonner un air qui raconte vos louanges chimériques. Vous vous serez mis au travail, comme le faisaient vos ancêtres « de Nouvelle-France ». Vous essayerez de faire aussi bien qu’eux. Vous aurez compris que ce sera dur, très dur et vous les invoquerez à genoux, dans vos prières, aux moments les plus difficiles…quand quelques « citoyens du monde » viendront cracher sur votre tête, du haut de leur prétention universalisante. Vous vous souviendrez que vous étiez, jadis, l'un d’eux.
Ce jour là, vous aurez cessé d’être un citoyen de votre monde faux pour un devenir un homme vrai du monde vrai… dans votre vrai pays.
***
Martin Vaillancourt
martinvaillancourt.info

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Doléances pour un Québec dépassé
4 décembre 2011 23h08 · Jérôme Lussier
Ce n’est pas de l’idéologie de croire que le bilinguisme constitue un avantage et de vouloir en faire bénéficier ses enfants et ses concitoyens.
Ce n’est pas naître pour un petit pain de rêver que sa fille étudie à Stanford, que son fils travaille à Shanghaï, que son neveu boxe à Las Vegas ou que sa nièce défile à Milan.
Ce n’est pas une perversion de préférer Bon Iver à Paul Piché, Adele à Céline, les Beastie Boys à Loco Locass, mais d’aimer aussi Jean Leloup, Arcade Fire, Malajube et Beau Dommage.
Ce n’est pas de la rectitude politique d’affirmer que les questions environnementales, culturelles et économiques de notre époque dépassent le cadre des politiques nationales.
Ce n’est pas une religion de constater que Facebook, Twitter et Internet permettent de découvrir et entretenir en temps réel des communautés qui se moquent des frontières.
Ce n’est pas cynique de rappeler que l’univers ne commence pas à Hull et qu’il ne se termine pas à Gaspé et que les lois et les espoirs du Québec n’ont pas de portée extra-territoriale.
Ce n’est pas une trahison de concéder que le Québec ne représente que 0,1% de l’humanité et que son statut constitutionnel n’y est pour rien.
Ce n’est pas naïf de dire que le Québec a autant sinon plus besoin du reste du monde que le reste du monde a besoin du Québec.
Ce n’est pas de la haine de soi de contempler sans complaisance ce qui pourrait rendre notre langue et notre culture sans attrait pour des immigrants ou des visiteurs.
Ce n’est pas déplacé de suggérer que le copinage, la corruption, les mauvaises écoles et les hôpitaux dysfonctionnels nuisent davantage au Québec que l’université McGill.
Ce n’est pas fédéraliste d’être exaspéré par ceux qui parlent davantage de la Nuit des longs couteaux que du décrochage, du soin des personnes âgées et du suicide au Québec.
Ce n’est pas de l’àplatventrisme de refuser d’imposer sa langue à quelqu’un qui la rejette, comme on refuserait de forcer une femme à nous aimer si on échoue à la séduire.
Ce n’est pas être à genoux de respecter la liberté des autres comme on souhaiterait qu’ils respectent la nôtre.
Ce n’est pas du nombrilisme de considérer qu’il y a, en matière culturelle, une sphère intime qui échappe autant à la supervision de l’État que la chambre à coucher.
Ce n’est pas être défaitiste de plaider que, même dans la défense d’une langue et d’une culture, la fin ne justifie pas toujours les moyens.
Ce n’est pas être vendu de douter de l’utilité d’une politique d’hostilité envers les serveuses anglophones comme mode de promotion de la langue officielle.
Ce n’est pas être colonisé de parler anglais à l’occasion à Montréal, une ville qui a toujours été bilingue et cosmopolite.
Ce n’est pas de la gentillesse excessive de tolérer sans colère la présence de gens dont la langue, les idées et la culture diffèrent des nôtres.
Ce n’est pas de l’amnésie de revendiquer pour les Québécois d’aujourd’hui une identité qui n’est plus celle de leurs ancêtres de la Nouvelle France.
Ce n’est pas une hérésie de supposer qu’une nouvelle génération se reconnaisse davantage dans certaines valeurs universelles que dans un désir d’homogénéité culturelle.
Ce n’est pas de la propagande de soutenir que le contrôle politique, culturel et linguistique ne peut plus s’exercer en 2011 comme en 1971.
Ce n’est pas déconnecté de sentir, comme Dany Laferrière, qu’il est urgent de “sortir le Québec du Québec”.
Ce n’est pas complexé d’être convaincu que le Québec est plus fier quand il affronte la concurrence et triomphe que quand il s’isole et se déclare gagnant.
Ce n’est pas faible d’imaginer que nous sommes plus forts quand on montre ce qu’on sait faire que quand on interdit aux autres de faire différemment.
Ce n’est pas suicidaire de proposer que le Québec a plus à gagner à participer à la mouvance contemporaine qu’à tenter en vain de se protéger du reste du monde.


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10 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    10 décembre 2011

    @ Hélèna:
    «J’aimerais beaucoup que Jean-François-le-Québécois lise ceci :
    Soyez certain que la citation de Montaigne était ironique.Un mépris déguisé.»
    Oui, c'est ce que j'avais compris, chère Héléna. J'approuvais. Je surenchérissais, et particulièrement pour que ceux qui ne connaissent pas notre monsieur Lussier, puissent mieux le cerner. Pour ma part, ce n'était pas la première fois que je lisais un des ses textes.
    Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Monsieur Martin Vaillancourt,
    Encore émue de la lecture de votre texte magnifique.
    J'aimerais beaucoup que Jean-François-le-Québécois lise ceci :

    Soyez certain que la citation de Montaigne était ironique.Un mépris déguisé.
    "Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul."

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011


    Dans le monde des désoeuvrés, y'a toujours un petit tas de merde effoiré sous la carpette universelle...
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    On ne peut que constater que ce monsieur Lussier est le genre d'individu qui est le produit même du "Gestell". Le "Gestell" en tant que dispositif utilitaire a remplacé les quatre pôles qui guide les humains par d'autres pôles qui créent l'égarement.
    Je cite l'auteur français et polémiste Yvan Blot à ce sujet:
    "On sait que, selon Heidegger, l’homme a besoin de vivre dans un « monde » défini par l’intersection et l’enroulement de quatre pôles : la terre (l’origine, les racines), le Ciel (l’idéal, la mission), la Divinité (créatrice) et les hommes (mortels capables de se sacrifier). Ces quatre pôles sont cités dans le « Gorgias » de Platon et correspondent aux quatre causes d’Aristote dans sa métaphysique. On reconnaît ici les causes matérielle (la terre), formelle (le ciel), motrice (les hommes) et finale (la Divinité).
    Selon Heidegger, le Gestell (dispositif utilitaire) a quatre effets sur le monde humain : il dévaste la terre et créé l’errance, il obscurcit le ciel et créé le relativisme, il fuit Dieu et le sacré au profit de l’ego et il massifie les hommes au détriment de leur liberté authentique."
    http://www.polemia.com/article.php?id=1793
    Ainsi votre monsieur Lussier est un pur produit du Gestell. Et malheureusement, le Québec compte beaucoup de ces êtres égarés, sans racines, vivant pour l'instant présent et malgré cela, se croyant plus évolués que la moyenne.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    9 décembre 2011

    @ Héléna:
    «Je paraphrase un grand auteur :"Aussi haut que l’on monte, on est jamais assis que sur son cul." Asseyez-vous un petit moment.»
    Héléna, Lussier n'est pas monté bien haut, en devenant petit chroniqueur pour un «journal» que l'on ramasse gratuitement, au coin de la rue, et qui ne traite essentiellement de nouveaux films, disques compacts, et à la limite, spectacles.
    Il tente de se «remonter», disons, à descendre, à «caler» des gens autour de lui, soit ses concitoyens québécois souverainistes.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    9 décembre 2011

    «Votre adolescence de « citoyen du monde », aveuglément révolté contre toute autre histoire que la sienne...».
    Je crois que monsieur Vaillancourt a bien cerné le dit personnage...
    Ce Lussier me semble simplement être l'un de ces nombreux imbéciles qui écrivent par exemple que «le monde ne commence pas à Hull et ne finit pas à Gaspé»... alors que les frontières de leur univers coïncident avec celles leur propre arrondissement montréalais, dans leur cas.
    C'est curieux; Jérôme Lussier se targuerait d'être «branché», ouvert sur le monde, un homme moderne, etc, et pourtant, ce genre de discours sonne très fin des années 1990, à mon avis... Or, il y a un mois, en 2011, la chancellière allemande Angela Merkel a affimré que le multiculturalisme s'était tout simplement avéré un échec, une erreur.
    Si quelqu'un vit dans l'idéologie du passé, c'est bien Lussier. Comme si, victime d'une distorsion spatio-temporelle ou je nsais quoi, il vivait encore dans ce monde de la fin du siècle dernier, où l'on disait qu,avec juste internet, TOUT allait vraiment changer. Comme si nous allions symboliquement nous tenir tous par la main, autour du globe... Et au diable les frontières, les cultures!
    Disons simplement qu'en allumant la télévision, buvant notre café, au matin du 11 septembre 2001, nous avons vécu un brutal retour à la réalité!
    Je parle anglais, oui, et je correspond via internet, avec des gens dans d'autres pays. Mais pas seulement en anglais. Je préfère le faire en français, mais je le fais aussi en allemand; je me suis mis à l'apprentissage de l'espagnol. Tandis que pour quelqu'un comme Lussier, je présume que de parler un anglais médiocre, calqué sur celui qu'on entend à la télévision américaine visant la masse de ce pays-là, c'est sans doute «branché», et ouvert sur le monde entier.
    Oh, non! Je comprends... Son papa doit être souverainiste, alors Junior, petit rebelle face à l'autorité paternelle, a un sens de l'identité qui se résume à être un anti-souverainiste théorique, soit cette créature fictive et désincarnée, utopique qu'est le «citoyen du monde», dont on nous parle tant...
    Pourquoi ce genre de triste individu, est si incapable de comprendre que pour aller à la rencontre des représentants des autres cultures, il faut justement savoir qui l'on est, et se montrer capable d'être un digne représentant de la société qui l'a vu naître? Il n'est pas ouvert aux autres; il est fermé face à sa propre identité, simplement!
    Gardez une chose en tête, les Jérôme Lussier de notre Belle province: vous pouvez croire être cette créature purement fictive, un «citoyen du monde» (l'expression-même de rend malade). Mais les autres états, nations, et leurs citoyens, vous verront comme un étranger, un Québécois, quand vous irez à leur rencontre! Vous devez être en mesure de répondre à leurs questions, dont la toute première: «qui êtes-vous?».

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2011

    Monsieur Lussier,
    Vous avez, pourtant, un nom "très français".Quel dommage !
    Vous avez essayé d'être élégant mais ce que vous dites est flasque, est une contrefaçon, une fausseté, une simagrée.
    Vous ne voyez que votre nombril, cher monsieur, lorsque vous prétendez que le Québec est "dépassé". Où avez-vous été pêché pareille connerie ? Faites donc la liste de tous nos créateurs, seulement ça, informez-vous ! Vous relèverez la tête. Là, vous parlez comme un vrai colonisé, un honteux.
    Vous ne connaissez pas votre histoire, c'est ce qui vous manque.
    Dany Laferrière ? Je ne suis pas surprise que vous le citiez, d'une certaine façon, il vous ressemble.
    Je paraphrase un grand auteur:"Aussi haut que l'on monte, on est jamais assis que sur son cul." Asseyez-vous un petit moment.
    @ Martin Vaillancourt
    Quel beau texte ! Des larmes plein le coeur ! Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2011


    Ahurissant! Un sophisme par ligne! Un record olympique de la démagogie! L'ère des Aristote, Marx, Sartre, Reeves est révolu! Le temps de l'opinion-poubelle est arrivé!

  • Henri Marineau Répondre

    8 décembre 2011

    En plein dans le mille, M. Vaillancourt!...Et tant pis pour ce petit nombriliste nommé Lussier qui croit que le monde a commencé avec sa naissance!
    J'espère sincèrement que votre message se rendra jusqu'à ses oreilles et qu'il comprendra que d'autres êtres humains, que l'on appelle les premiers colons de la Nouvelle-France, sont arrivés ici avant lui...sinon, si on se fie à son raisonnement, ça ferait longtemps que le Québec francophone serait disparu dans la nuée des temps!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2011

    Ce monsieur Lussier doit bien se foutre que de plus en plus de Québécois dans son "nouveau monde idéal sans frontières" ont recours aux banques alimentaires pour survivre.
    Ce monsieur est l'exemple typique de l'homme d'aujourd'hui, sans racines, massifiés par les médias et qui veulent que les hommes soient interchangeables comme des outils économiques et rien de plus.