Plusieurs d’entres vous m’ont demandé pourquoi je ne m’étais pas encore commis, sur ce blogue, à propos de la grève. Simple. C’est que je n’en n’avais tout simplement pas le temps…fallait que je bosse vingt heures par semaine tout en me tapant des études universitaires à temps plein. Pas le choix. Que voulez-vous? Faut bien que je paye ma BMW 2012, mon iphone 5, mon cannabis qualité A-1 et mes deux tablettes. Je suis un étudiant universitaire au Québec. Je suis un profiteur égoïste et inconscient. Je fais la belle vie, tout le monde sait ça. Je suis un ingrat.
Tomassi, lui, est très gras. Mais, lui a le droit. C’est un ami de Jean. Jean à beaucoup d’amis. Jean a tellement d’amis qu’on en voit toutes les semaines à la télévision, chez Denis Gravel. Ça n’arrête pas. Le cash à gauche, le cash à droite. Les petits secrets. Les grosses magouilles. Les enveloppes brunes, brunes comme le fond des bobettes de ceux qui restent assis sur leur derrière, encastré dans le laz-y-boy, à regarder les jeunes ingrats se faire matraquer leur face de jeunes babouneux écervelés sur une télé 3D…histoire d’avoir vraiment l’impression que leurs dents et leur sang frisent partout dans le salon. « Sacré moé ça en d’dans! Ça va faire, la démocratie! Y’a toujours ben des maudites limites! Y mettent de la peinture partout, c’te bande de sauvages! Moé, j’te tirerais ça au 12! pow! pow! pow! Vous aimez ça, le rouge? Vous allez être servis ma gang de pouilleux de communistes! ».
Pendant ce temps, sur l’autre poste, c’est les amis à Jean qui défilent. Les amis à Jean sont des voleurs. De vrais voleurs. Les amis à Jean laissent des trous partout, les plus gros trous de l’histoire de notre beau Québec. Des trous noirs, noirs genre occultes. Occultes comme dans « corruption ». Comme quand ils donnent pour rien des hectares et des hectares de terres pour trouver du gaz magique de schiste. Comme quand ils tripotent impunément le rôle de la caisse de dépôt, notre gros bas de laine, après que quarante milliards soient mystérieusement partis en fumée. Comme quand ils se donnent entre eux des bonus et des primes de voyages, quand ce n’est pas une garderie ou toute une montagne. Comme quand les amis se ploguent entres-eux pour trouver la meilleure manière de vider le nord du Québec de tout ce qu’il a de meilleur sans payer une maudite cenne de redevance. « Merci pour le tuyau! Tiens, v’là deux billets pour Céline. » Bah, quoi? On a bien le droit d’avoir des amis, non? C’est sûr. Comme disait le king des ondes de Québec, hier : «…faut pas oublier que c’est un gouvernement légitimement élu. C’est ça, la démocratie! ». Passez-moi un carré rouge!
Oui, je vois rouge! Je vois rouge parce que je me demande ce que ça va vous prendre. Vous avez tout un rapport – Duchesneau - qui vous dit que votre gouvernement est squatté par la pègre. La pègre, bon dieu! Mais pour vous, ce n’est pas grave. Oh! Mais quand un manifestant casse une vitrine avec une brique, lui, il faut le foutre en tôle car ça, c’est grave! Il faut le sacrer en prison mais pas avant de lui avoir donné la bastonnade qu’il mérite pour être dans la rue, pour nous dire en pleine face qu’on devrait être rouge, nous aussi, mais rouge de honte. Un enfant roi frustré? Faites-moi rire! Un enfant roi retient son souffle tout seul, pour lui-même, dans son seul intérêt, quand ses parents veulent quitter le centre d’achat avant qu’il ait eu sa bébelle. Un enfant roi dépose une motion devant le juge quand on lui demande de quitter temporairement son campus, un peu avant d’avoir eu son papier qui dit qu’il est aussi intelligent qu’il le pense. Un enfant roi ne connait pas la solidarité. Un enfant roi n’en n’a rien à battre de la communauté, de la collectivité. Un enfant roi ne marche pas dans la rue avec cinq milles autres au nom d’un intérêt commun car un enfant roi ne comprend rien à l’idée de se faire poivrer et matraquer pour un principe qui s’appelle la justice sociale et dont il ne peut tirer aucun profit personnel. Un enfant roi est content de voir ses camarades se faire frapper jusqu’au sang car il est lui-même une petite brute égoïste et égocentrique qui aime prendre plaisir à contrecarrer et ridiculiser quiconque ose, parmi eux, faire gonfler une idée plus grosse que son égo, aussi juste soit-elle. Un enfant roi reste confortablement chez lui pour comptabiliser son propre avenir pendant que ces camarades rêvent à un meilleur avenir pour tout le monde, dehors, sous la pluie et les coups. Un enfant roi ne sait pas reconnaitre des voleurs quand ils sont au travail. Pour lui, tout ce qui est volé revient à celui qui s’est montré assez malin pour le confisquer aux autres. Il appelle ça « un droit »… pendant que ces camarades se font rentrer dans la gorge, à grands coups de bâtons, leur droit à eux de faire leur devoir de citoyens et de dénoncer l’inacceptable.
La violence? Vous parlez de violence alors que vous ne savez même pas reconnaître la véritable violence quand vous la voyez. Votre gouvernement, lui est violent. Il est violent quand il vous ment avec le sourire au visage, vous disant que les temps sont durs et que vous devrez vous serrer la ceinture pour mieux faire votre « juste part », pendant que ses complices-amis font la fête en voyage, la coupe aux lèvres, à compter tout le fric qu’ils ont détourné par toutes sortes de tricheries comptables et de mensonges. Il est violent quand il est incapable de vous dire où sont passés quarante milliards de dollars ou quand il refuse, pendant deux ans, de déclencher une enquête publique sur une industrie dont on a tous les jours la preuve qu’elle est gangrenée jusqu’à l’os par la malhonnêteté et la corruption la plus crasse. Il est violent quand il refuse de faire toute la lumière sur un « plan nord » dont on ne sait plus qui, ni quoi, ni quand, ni comment, en profitera le plus. Il est violent quand il nous divise les uns contre les autres, pour détourner toute notre attention ailleurs, nous incitant à nous épier et à nous comparer, jusqu’à ce que nous nous pointions du doigt, les uns les autres, comme les véritables coupables des misères de nos vies d’esclaves à gagner avec acharnement le moindre dollar. Il est violent quand il dit que ce sont ceux qui se révoltent contre sa pourriture institutionnalisée qui sont le véritable danger, alors que leurs actions ne sont que l’aboutissement de sa propre violence envers eux, ceux mêmes qu’il avait juré de servir avec droiture.
Mais ce gouvernement oublie quelque chose. Quelque chose qui bientôt le perdra. Il oublie que la force morale est bien plus puissante que n’importe quelle force brutale. Qu’elle soit cravatée ou casquée avec une matraque. Ceux qui sont dehors l’ont compris. Oui! Ils ont compris, eux, car ce sont ces jeunes, que vous dites immatures, qui touchent encore, du plus près, le sens sacré de la véritable justice et cela pour ne pas encore avoir été complètement corrompus par la possession égoïste et l’indifférence vaseuse qui sont devenus les affres de vos jours déjà vieux. Aussi, c’est bien pour cela que vous aimez voir la police leur casser la tête. Vous espérez ainsi qu’ils en attrapent une amnésie précoce qui s’appelle la peur et qui, chez-vous, est chronique depuis trop longtemps. Vous espérez odieusement les voir s’évanouir dans l’indifférence, histoire de voir éclater en mille morceaux un miroir qui vous renvoi une image de vous-mêmes, blasés et pansus, que vous êtes incapables de regarder sans en avoir mal au cœur.
Le temps a bien passé sur cette époque où vous étiez vous-mêmes dans la rue, au nom du même idéal. Vous avez fait bien des choses, depuis. Vous avez tranquillement commencé à oublier, à oublier cette époque où votre jeunesse impénitente vous faisait rêver à un monde meilleur. Vous vous pensiez vivants. Vous l’étiez. Vous souvenez-vous des mots terribles du chanoine Lionel Groulx, déjà vieux quand vous étiez si jeunes? "Nous sommes la génération des vivants. Vous êtes la dernière génération des morts!".
Aujourd’hui, si vous regardez les enfants de vos rêves se faire battre par un gouvernement corrompu et que vous en prenez plaisir, si vous laissez tous nos espoirs d’un avenir meilleur et plus juste se faire briser sans que vous n’en sentiez votre cœur se contracter de douleur, c’est qu’alors c’est bien à vous que devront, demain, penser vos enfants quand ils citeront, dans les larmes et dans le sang, ces paroles condamnatrices issues d’un temps où la jeunesse avait encore le « droit » de rêver.
Martin Vaillancourt
martinvaillancourt.info
_
Les morts et les vivants
Mais ce gouvernement oublie quelque chose. Quelque chose qui bientôt le perdra. Il oublie que la force morale est bien plus puissante que n’importe quelle force brutale. Qu’elle soit cravatée ou casquée avec une matraque. Ceux qui sont dehors l’ont compris.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
16 commentaires
Francis Déry Répondre
15 mai 2012Je vais répondre quelque chose d'hérétique sur ce forum.
Je suis certain que vous seriez intéressé de voir le film "Forces occultes" sur youtube.
Et de lire Céline, car vous êtes dans son style.
Ici on abuse du terme "fasciste". Pour le crédit de Mussolini, il a tassé un gouvernement corrompu par les "Amis". Il a même dépêché le préfet Cesare Mori en Sicile pour casser les reins de la Mafia et de la culture des Carbonari. La plupart des capi furent soit exilés en Amérique, soit croupissant en prison jusqu'à la Libération en 1943. Ce même dictateur a interdit le Grande Oriente d'Italia. Par ces actions, il a bien sûr brisé les reins des syndicats qui étaient des cartels ouvriers contrôlés par la Mafia ou les "Frères". Méthodes fascistes qui ont néanmoins propulsé l'Italie vers la modernité.
http://www.youtube.com/watch?v=PLhpYJfB4X0&skipcontrinter=1
En contrepartie, les exilés nous ont apporter une vieille culture de corruption et de réseaux d'amitiés dont on aurait pu se passer.
Évidemment, certaines personnes vont écrire que le film n'est qu'une œuvre nauséabonde de propagande fasciste ou pétainiste. Mais allez voir ce film et comparez avec nos affaires comme le scandale des commandites. Les réalisateurs ont payé de leur réputation et même de leur vie par la suite.
Archives de Vigile Répondre
12 mai 2012Votre écrit me touche droit au coeur.J'ai 51 ans et je me sens tellement solidaire de ces jeunes qui ont le coeur à la bonne place et qui même si ils ne changeront pas le monde tout de suite vont contribuer sérieusement au virage que tous nous ressentons et qui va se produire forcément.L'alternative étant la destruction de notre planète bleue.Merci de ces mots justes et pleins d'espoir.
Archives de Vigile Répondre
3 mai 2012Bravo!
Tu as tout dit, pour moi, il n'y rien a ajouter!
Archives de Vigile Répondre
3 mai 2012@ Jenny,
Presqu'à chaque année, je vais à la Maison Rouge, auberge de jeunesse à Percé. Puis je prend le temps de parler avec des étudiants, étudiantes. Puis il y a deux ans, deux étudiants m'ont parlé de Zeitgest. À ma grande surprise, j'ai vu qu'ils étaient plus réveillés que je le pensais.
Zeitgest, c'est un mouvement qui s'occupe d'économie, de finance, de bourse, de système bancaire, monnétaire.
Quand j'ai vu des jeunes camper en face de la bourse avec une pancarte Zeitgest, j'ai compris qu'ils ne font pas du nombrilisme. Ce qui se passe aujourd'hui, c'est la continuité du mouvement : Occupons Montréal.
L'argent-dette de Paul Grignon, Zeitgest, mot allemand signifiant l'esprit du temps, font partie du vocabulaire de beaucoup de jeunes. C'est le début d'une nouvelle révolution. Une révolution ne s'arrête pas avec des matraques et des mensonges. Le gouvernement devra montrer de la bonne foi et dialoguer, qu'il le veuille ou non.
Marcel Haché Répondre
1 mai 2012@ Jenny
Vous avez raison. Si une si grande ardeur peut être fournie pour si peu que la Cause d’une nouvelle génération, quelle ardeur ce pourrait être si cette nouvelle génération se joignait aux plus vieilles dans une lutte nationale. Comme vous dites : « Quand ils défendront les droits des québécois en entier… » Eh bien, s’ils le faisaient, ce serait demain l’indépendance, assurément.
Que vaudrait de faire l’indépendance si pour cela il fallait produire des Charest et des Beauchamp à l’infini ? L’indépendance elle-même n’en vaudrait pas la peine. Pour l’heure, remarquons que le « Caractère » est du côté des boycotteurs, pas du côté de Charest, qui compte et escompte ses appuis les moins nobles.
Peut-être enfin que toutes ces marches ne résulteront pas en Marche de la Libération, sans doute, mais cela n’augure rien quant à la capacité des marcheurs. Pour plusieurs d’entre eux, au début, de marcheurs incertains, ils sont devenus rapidement de redoutables marcheurs. Et si pour eux l’indépendance n’est pas encore à l’horizon, ces marcheurs ont toute l’étoffe qu’il faut pour tracer le chemin qui y mène.
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2012un gros WOW... vraiment touchant par sa véracité
@Jenny ... il faut croire que vous n'êtes jamais sortie dans les rues parler aux manifestants puisque l'enjeu principale c'est de dire non à la privatisation des services publiques que l'on trouve essentiel dont l'éducation mais aussi la santé... Nous ne devons en aucun cas permettre la privatisation de nos écoles puisque l'éducation c'est le meilleur investissement que l'on puisse faire pour un avenir meilleur. De nombreuses études le démontre. Un très bon exemple : Norvège versus États-Unis.... le niveau de vie moyen est nettement supérieur en Norvège où l'éducation est gratuite du début à la fin... Les États-Unis sont quant à moi dans un lamentable... nous somme le continent civilisé le plus minable côté QI moyen et il est temps de nous prendre en main pour faire changer les données ==> http://testsdeqi.fr/Test.du.QI.verifies.ton.intelligence-statistics.htm
Stefan Allinger Répondre
30 avril 2012Merci pour ce beau texte M. Vaillancourt. Ça m'a fait du bien de le lire. Les étudiants pacifiques contre la hausse sont admirables et me donnent confiance en l'avenir a condition qu'ils réussissent à vaincre la peur et la désinformation des corrompus au pouvoir. Je suis inquiet mais plus le temps passe, plus ils semblent tenir le coup.
@ Jenny
Lorsqu'un étudiant universitaire et collégial vote contre la hausse sachez qu'il sera très peu touché par la dite hausse puisqu'il ne sera plus à l'université au moment où les frais auront atteint leur maximum. Alors vous faites une erreur de les traiter de nombrilistes puisqu'ils ne subiront qu'une faible partie de la hausse.
Des milliers d'étudiants sont entrain de sacrifier leur session pour défendre leur vision de la société. Je vous invite a aller marcher une fois seulement avec eux avant de les juger et de les cataloguer de nombrilistes. Vous allez voir une autre réalité que celle que vous voyez à la télé. Les nombrilistes sont ceux qui ne pense qu'à leur sort sans ce préoccuper du sort des autres. Des étudiants qui veulent le mieux pour eux-même tout en étant capable de vouloir le bien des autres est possible. Malheureusement ça ne semble pas être votre cas.
Bonne réflexion!
Stefan Allinger
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
30 avril 2012@ Jenny,
Ils sont en train de perdre leur année: Pourquoi? Pour 50 cents par jour?...
Wow, Wow, la réverbération poubelle! Ils savent que leur action vise la justice pour les générations à venir...
Le territoire québécois rescelle assez de ressources naturelles pour offrir à jamais l'instruction gratuite à tous les niveaux, à toutes les classes d'infortune!
Si cette lutte ne rencontre pas trop de négativisme de cette sorte, chacun des participants à la révolution érable se souviendra toute sa vie, et rappellera à ses descendants comment il a sacrifié une année en "lib dubb" pour remettre sur les rails le projet que portait à l'origine le Ministère de l'Éducation: gratuité scolaire de la maternelle au doctorat.
Un peuple libéré de contraintes académiques s'organise mieux pour se libérer de l'occupant sangsue.
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2012Jenny a un peu raison.
Il faudrait que les étudiants incluent leurs demandes dans un projet de société plus complet.
Ainsi, ils pourraient également, à l'instar du grand Michel Chartrand, militer en faveur d'un revenu de citoyenneté universel afin que tous puissent vivre décemment au Québec.
Car, je dois admettre que j'en ai soupé de ce travers de l'être humain, travers que décrit admirablement bien le célèbre humaniste anglais du 16e siècle Thomas More dans son ouvrage intitulé "L'Utopie":
"La prospérité ne se mesure pas d'après le bonheur de tous mais d'après le malheur des autres."
Il serait temps, il me semble, que l'on se donne une autre vision de la prospérité.
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2012La seule chose que vous oublier de mentionner à mon avis, c'est que les étudiants militent pour leur petit nombril et non pas pour un monde meilleur sans corruption comme vous le dites... Je n'ai jamais entendu dans aucune de leurs revendications, d'autres demandes que celle de revenir en arrière sur la hausse de scolarité !! C'est leur seule et unique demande et leur seul et unique intérêt !! Quand ils défendront les droits des québecois en entier, probablement que bien d'autres personnes se rendront dans la rue avec eux...mais en attendant, ils militent par simple nombrilisme !!!!
Martin Vaillancourt Répondre
29 avril 2012Bonjour à tous et toutes,
D'abord, merci pour vos bons commentaires. Je ne m'attendais pas à un tel succès. J'en suis très heureux.
En tant qu'auteur de ce texte, j'accorde plein droit à qui voudrait l'imprimer et le diffuser ou le partager de manière virtuelle.
Je porte le carré rouge, partout où je vais.
Bon courage et bon succès! Cette lutte est importante!
M.V.
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2012Très bien dit. Et j'en suis. Comment faire "légalement", la distribution de votre article. J'ai l'intention de faire des copies et de les déposer dans les casiers postaux. Ai-je le droit ?
Quelqu'un me serine que les étudiants ont voter pour "détrôner"G-N-Dubois. C'est vrai ou pas vrai cette connerie?
Je suis très loin et très seule.
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2012Merci infiniment pour ce texte explosif, libérateur, véridique! Tout le monde devrait lire ce texte et je vais m'employer à le faire circuler autour de moi.
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2012Je ne sais pas quoi dire.
Ça fait longtemps que je milite en faveur d'un revenu universel.
C'est le regretté Michel Chartrand qui m'a convaincu du bien-fondé d'une telle mesure afin que tous sans exception puissent vivre décemment et être heureux.
Ça ne me dérange pas qu'il y ait des millionnaires et des milliardaires.
Ce qui me dérange, c'est qu'au bas de l'échelle socio-économique au Québec, il y a des gens qui n'ont même pas accès à une vie décente et qui n'ont même pas droit au bonheur dans la vie.
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2012Ce texte me rejoint vraiment profondément. Je suis très touchée par ce que je viens de lire, et j'aimerais que ce soit publié à grande échelle.
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2012Bravo Martin pour ce texte si vrai, si transparent auquel il n'y a rien à ajouter. Merci d'ébranler notre conscience collective par ce cri du coeur bien ressenti.
N.B: Je crois qu'il y a lieu de suggérer que les différentes associations, mouvements ou regroupements qui ont à coeur l'avenir du Québec, celui de nos jeunes, se concertent pour défrayer les coûts de ce texte de Martin afin qu'il soit distribué dans tous les foyers du Québec. Et pourquoi pas, outre le français, en anglais et en espagnol afin que la très grande majorité des citoyens sachent le danger qui guette le peuple québécois qui inclus aussi les anglais et les allophones. Pour ma part, je m'engage à contribuer financièrement selon mes moyens au regroupement qui voudra prendre l'initiative de publier ce document et j'encourage tous les lecteurs de Vigile.net d'en faire autant:ce sera notre "juste part" pour se libérer de ce gouvernement corrompu jusqu'à l'os.