Il y a un débat présentement sur comment faire l’indépendance, l’avenir du
PQ si il faut dissoudre ce parti et créer un nouveau mouvement portant en
son sein un nouveau parti souverainiste de coalition gauche droite. Un
débat a lieu mais comment retrouver la mobilisation qui crée l’unité
nationale seule en mesure de créer le pays québécois ? En fait, comment
sortir d’un système occidental qui fait croire que les sociétés humaines
sont arrivées presque à la fin de l’histoire. C’est cette norme de la "fin
de l’histoire" qui également au Québec contribue à le maintenir dans le
statu quo fédéral.
Si on ne pense pas cette norme afin de la combattre on se prive de moyens
pour faire la souveraineté. Le PQ s’est inséré dans cette norme de la fin
de l’histoire au point de perdre sa raison d’être avec le nationalisme
fiscal et civique. Dans l’analyse, il ne faut pas oublier que la réflexion
complète sur le Québec ne peut se passer du cadre d’analyse occidental.
C’est ce que permet le recul, une véritable perception des problèmes de
fond.
Il faut lutter contre le poids des normes écrites ou non écrites qui selon
ces deux exemples proposés ici peut empêcher à la fois une révolution
écologique ou la souveraineté du Québec par psychose de tout ce qui
apparaît comme "utopie". Il faut penser l’histoire comme le présent du
passé, présent du futur non pas comme celle de vieux livres poussiéreux. La
civilisation occidentale en est une d’inertie du marché qui ne dégage plus
de vue d’ensemble. La souveraineté se fera difficilement si l’énergie
politique ne prend pas le dessus sur une psychologie de comptables dont
l’un des résultats s’appelle torpeur de masse de la consommation.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/spip/) --
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
6 avril 2007La dynamique du réductionnisme national
Aujourd’hui, Québec/Ukraine* : un parallélisme de réductionnisme national provoqué par les pro-fédéralistes laquais qui préfèrent vivre à genoux dans un fédéralisme castrante, plutôt que mourir debout dans leur propre pays
http://www.cyberpresse.ca/article/20070406/CPMONDE/70406108/1014/CPMONDE
* Les Ukrainiens pro-russes sont des communistes qui ont peur de la liberté des autres
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Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nacionale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû à la mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.