Ce texte réfléchit sans démagogie à la hargne des médias anglophones contre l'identité québécoise, la voie d'un pays francophone en Amérique du Nord contre le français langue commune au Québec et comment par l'effet de pouvoir du système canadien sur le Québec, les médias francophones du Québec appuient indirectement cette hargne par leur encouragement au statu quo. Car le point capital c'est que le Québécois moyen ou courant en ne lisant pas la presse anglophone canadienne et The Gazette ne prenant pas conscience comment il est traité se laisse embobiner par des chroniqueurs et éditorialistes choisis sur mesure pour entretenir son sommeil politique entre Québécor, Radio Canada et surtout La Presse. La hargne anglophone canadienne comparant l'intention souverainiste à du racialisme, de la xénophobie en marche de voir un écrasement pareil devant ces affirmations à de quoi soulever la colère davantage encore contre des élites du Québec qui ont trouvés dans la -collaboration- multiforme la seule voie pour assouvir un plan de carrière qui ne méritera toujours que dédain justifié.
Effectivement, pendant que les communautés francophones hors Québec fonctionnent pour leurs services par le critère -là où le nombre le justifie-, les anglophones du Québec absorbent la majorité ou presque de l'immigration non francophone tout en vivant à Montréal selon le cadre et modèle canadien à lequel ils se réfèrent puisqu'en tant qu'anglophones c'est eux qui sont majoritaires culturellement. Les anglo Québécois sont minoritaires dans cette province francophone mais essentiellement majoritaires par le plan légal canadien dominant comme majoritaires sur le plan du continent nord américain.
Les anglophones d'ici bénéficient de tous les services, de toutes les institutions, peuvent vivre à Montréal en anglais comme s'ils vivaient à Toronto s'ils ne dépassent pas le Quartier des spectacles même là, ils ne se retrouvent pas à Chicoutimi la francophone il s'en faut de beaucoup. Ils bénéficient de toutes les chaînes américaines pouvant ignorer la réalité québécoise sans problème.
Dire cela est connu à quoi ça sert alors?
Il faut dire cela: ce sont les nations ou groupes minoritaires existants qui sont coupables d'exister de vouloir prendre leur place. Que ce soit les Québécois ou différemment par exemple certains groupes de victimes, de groupes dominés, ils sont coupables de leurs protestations, de leurs révoltes un peu comme ces groupes étudiants du printemps coupables de ne pas vouloir américaniser l'éducation universitaire. Davantage évidemment ces groupes d'enfants en difficulté scolaire, intimidés et boucs émissaires de cours d'écoles, enfants abusés ou négligés par leurs parents qui tous en devenant adultes deviennent généralement des incompris comme les personnes gais, des mères monoparentales,etc..
Les Québécois eux seraient dans leurs variantes nationalistes des fascistes en germe, en action coupables d'être minoritaires dans un Canada qui a refusé bel et bien le développement de la culture de langue française de Victoria en Colombie britannique jusqu'à Toronto en Ontario. Créant le fossé actuel.
Le dilemme québécois et ça ce n'est pas la faute des anglophones: refuser de créer un pays du Québec par peur économique et politique, par indifférence hyper libérale individualiste envers ce qui dépasse son moi ce qui oblige à faire des lois pour protéger le français dans un cadre provincial de la part de la seule province à ne pas avoir signé la constitution tronquée de 1982. Un pays du Québec de facto ferait de la langue française la seule langue commune et officielle du Québec dans le respect de sa minorité existante choisirait la constitution selon sa conception des choses en respect des droits humains.
Voilà ce qu'il en est mais pas seulement.
Parce que ce qui caractérise le Québec c'est le constat que sa classe francophone dominante majoritairement s'accommode du statut politique subordonné du Québec, on accuse le PQ d'être incapable de faire aboutir son article 1 mais c'est bien plus que ça, la valse hésitation d'un L.Bouchard ces jours ci comme agent double d'un reniement de la voie québécoise sans le dire clairement, l'existence d'un parti libéral du Québec refusant obstinément la voie de la souveraineté décennie après décennie encourageant le bilinguisme et l'anglicisation de Montréal, la classe d'affaire francophone qui ne scrute que ses marchés sans considérations autres tout cela en dit long sur une dite élite qui serait confortable avec un Québec aussi bilingue qu'à Montréal. Bilingue dans le sens d'une anglomanie galopante.
Ainsi si une bonne partie du Québec économique et médiatique collabore avec l'état existant des choses et va jusqu'à prendre parti pour les énormités des médias anglophones de Montréal comme du Canada comme ces reportages deux fois plutôt qu'une sur les peurs des anglophones face au PQ au Téléjournal quelques jours après les circonstances de l'attentat au Métropolis. où dans un autre angle, ces défenseurs de la laïcité interculturelle ou multiculturelle qui voient dans la vraie neutralité de l'État face aux religions une sorte de crime politique. Comme si la laïcité classique de l'État français devenait un crime en 2012.
L'angle de vue hyper libéral imposant à notre époque en Occident comme au Québec tout refus de baliser les réalités de la société voyant dans l'intervention de l'État tout soupçon de totalitarisme ne trouvant que dans le commerce et le travail les raisons du vivre ensemble comme le slogan du PLQ -Tout pour l'économie- le démontre. Comme si le totalitarisme de l'économisme n'existait pas octroyant aux partis libéraux les opportunités de clubs privés ouverts aux collusions et actions mafieuses.
Radio Canada notamment qu'il faut nommer joue sa chanson comme réseau francophone fédéral avec sa subtilité pour dire dans de doux mots par contre contrairement à The Gazette ou le National Post que peut être la voie identitaire du PQ de Marois pourrait être dangereuse. Cet article notamment dans le site web de SRC du journaliste M.C.Auger tenu supposément au (devoir de réserve par son statut d'animateur journaliste le midi à la première chaîne) qui en août pendant la campagne électorale a carrément parlé du PQ comme du parti de l'interdit en rapport avec les cégeps français et la charte sur la laïcité. Ici on trouve l'exemple que chez les Québécois francophones pas seulement chez J.Charest, C.St Pierre et L.Bouchard, on trouve l'illustration d'une irresponsabilité de notre apparente élite peut être trop colonisée pour ne pas faire autrement.
La question forte. Si le Québec accepte son sort en se faisant influencer entre autres par les sirènes de Radio Canada ne trouvant un écho médiatique plus large sur sa situation que par le nationalisme de droite de Québécor ne trouvant pas encore suffisamment un contre pouvoir médiatique dans le web; la télé et radio restant trop forte encore comme le démontre la radio poubelle de Québec en arrière du succès local de la CAQ, comment donc le Québec peut avancer sans se faire hara kiri par des médias de masse tendancieux dont certains comme Radio Canada voudraient nous apprendre les -bonnes manières- avec les anglophones qui traitent les souverainistes de xénophobes?
Voici un texte qui s'est fait mobile, qui a dit haut et fort ce qui devait se dire.
Nous sommes nous Québécois nos pires ennemis voilà la première des réalités. De Canadiens français nous sommes devenus des Québécois maintenant nous devenons des Québécois francophones plus tard seulement des francophones comme dirait feu Pierre Falardeau parce que nous acceptons la volonté d'autrui celle de nous culpabiliser de par notre différence.
Tendre toujours l'autre joue aux insultes de la presse canadienne?
La conséquence d'une classe médiatique québécoise majoritairement soumise.
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1 commentaire
Marcel Haché Répondre
15 septembre 2012Les coups les plus durs assénés au mouvement souverainiste ne proviennent pas des partis politiques fédéralistes. Ces partis sont à la remorque des pouvoirs médiatiques.
C’est la télévision d’État canadienne qui a d’abord supporté le printemps érable, au point de lui consentir ses micros plusieurs heures par jour pendant des mois. Il était pourtant évident qu’une institution fédérale comme Radio-Canada ne pouvait pas ne pas remarquer qu’elle assénait un redoutable coup à un parti fédéraliste déshonoré, le P.L.Q. au plus grand profit d’un parti souverainiste, le P.Q.
De quoi s’agissait-il alors, en fait ? D’une immense mise en condition de l’opinion publique québécoise, à l’intérieure de laquelle la montée conséquente du P.Q. jusqu’au gouvernement était prise en compte et administrée.Les jounaleux qu'on Nous montre ne sont plus que des teneurs de micros. J’y reviendrai.