« Mon ami Johnson » savait-il qu’il jouait dans la cour des Grands ?
4 août 2017
Cette mise en contexte de Richard Le Hir arrive à point pour comprendre toute l'importance de ce dossier qui demeure mystérieux et pour lequel on refuse de répondre aux questions que j'ai posées, que des milliers de Québécois se posent aujourd'hui.
Depuis 10 jours, je reçois des dizaines de témoignages d'encouragement et des Québécois de bonne volonté offrent de m'aider dans mes recherches.
Pour qui connait un tant soit peu les méthodes des services secrets américains, britanniques et canadiens, il n'est pas du tout étonnant de penser qu'on y a recours à des meurtres sélectifs, tous les moyens étant permis quand il s'agit de sauver l'hégémonie nord-occidentale.
Il serait bien naïf de croire le contraire. Ceux qui lisent les mémoires d'anciens espions britanniques, qui ont formé les nôtres, le savent bien. À ma connaissance, au Québec, seul Jacques Parizeau avait l'ouverture d'esprit sur ces questions-là et il avait préconisé notre propre services de renseignements.
Mais les indépendantistes en général refusent de se pencher sur ces choses essentielles. Dommage, car l'histoire de tous les peuples est marquée du sceau de "l'histoire derrière l'histoire".
Après une dizaine de jours, près de 20 000 lecteurs sur Vigile, des centaines de commentaires sur les réseaux sociaux, les fils de Daniel Johnson n'ont pas répondu à mes questions. C'est plus que troublant et mes recherches se poursuivent avec de nouveaux collaborateurs, tant du côté du Canada anglais des États-Unis que de Paris.
La vérité a ses droits. Et nous y devons respect et dévouement. Nous poursuivrons notre quête de vérité, quoiqu'il arrive.
Pierre Schneider
journaliste
4 août 2017.