Au moment où j’écris ces lignes, lundi soir, je viens d’apprendre qu’un sondage avantageant de plusieurs points les libéraux était sur le point d’être publié.
Des militants, déjà mis au courant par les réseaux, m’appellent, certains semblent assez découragés. Et je leur réponds comme toujours que tout peut arriver tant que la partie n’est pas terminée, que tout peut arriver.
Mais depuis quelques jours, j’enrage quand je constate que les communications-médias du Parti québécois souffrent des grosses lacunes dans cette campagne.
J’enrage quand je constate que nous ne sommes presque pas visibles dans les pubs payées à la télé, contrairement à nos adversaires.
Le spécialiste des médias de masse en moi enrage quand il constate que, même sur internet, on ne voit que des clips statiques : Deux, trois candidatEs derrière un lutrin et un micro…sur You Tube, c’est pas comme ça que ça fonctionne. Ça prend des images qui bougent, de l’action, de la musique entrainante, des phrases percutantes ! Et pas seulement sur le net, partout dans la pub, on sent une grisaille qui est en train de démobiliser les plus ardents d’entre-nous.
Il ne reste que quelques jours et moi je vous le dis avec toute mon expérience des médias populaires et avec tout mon cœur : Il est temps (mais ça presse) de changer votre stratégie médiatique.
N’ayez pas peur de créer des slogans courts et motivants. Servez-vous de la télé pour passer le message dans des clips de 30 secondes où on aura le goût de voter pour le PQ.
Pour contrer toute cette pub des adversaires qui veulent en faire une élection référendaire, montrez-nous Pierre-Karl Péladeau, tel qu’il est quand il parle à ses militants à Saint-Jérôme, avec passion et éloquence, de prospérité, d’indépendance économique, des PME, des entrepreneurs.
Faites-nous frissonner quand on regarde la télé et quand on écoute la radio.
Je le dis bien sincèrement parce que cette bataille, s’il fallait qu’on la perde, l’État du Québec serait en danger.
Ceci est un S.O.S.
Puissiez-vous m’entendre.
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10 commentaires
Archives de Vigile Répondre
27 mars 2014S'est vrai que les élections ne se gagnent pas sur "twitter"
Quelqu'un peut-il avertir notre jeunesse que pour une fois
il est plus important de marcher jusqu'au bureau de votation que de marcher dans la rue.
Lors d'une élection l'effet du crayon ou vous mettez votre X
est plus important que l'effet d'une pancarte. Si vous votez en masse et que vous n'avez pas le résultat escompté il sera toujours temps par la suite de passer
à l'étape suivant.
Pierre Schneider Répondre
26 mars 2014@Lison: Les élections ne se gagnent pas sur Twitter. Et les pubs du PQ ne parlent pas aux jeunes.
Archives de Vigile Répondre
26 mars 2014J’ai lu votre message sur Vigile, disons que le premier venu dans le merveilleux monde des communications qui analysera la campagne de pub du PQ 2014 vas se régaler.
Prenons l’image dès le début du cinéma, la convention accepté est que l’histoire avance de gauche à droite, alors que de droite à gauche on recule… Le bon marche vers la droite, le méchant vers la gauche, la voiture du bon vas vers la droite pour percuter celle du méchant qui viens de gauche. Plus cucu, celui qui vas trouvé sa belle ou son beau au ralenti le fait de gauche à droite.
Maintenant regardez les pubs du PQ!
Archives de Vigile Répondre
26 mars 2014J’ai lu votre message sur Vigile, disons que le premier venu dans le merveilleux monde des communications qui analysera la campagne de pub du PQ 2014 vas se régaler.
Prenons l’image dès le début du cinéma, la convention accepté est que l’histoire avance de gauche à droite, alors que de droite à gauche on recule… Le bon marche vers la droite, le méchant vers la gauche, la voiture du bon vas vers la droite pour percuter celle du méchant qui viens de gauche. Plus cucu, celui qui vas trouvé sa belle ou son beau au ralenti le fait de gauche à droite.
Maintenant regardez les pubs du PQ!
Archives de Vigile Répondre
26 mars 2014Pierre Bouchard à raison. L'effet PKP est là et on ne
peut rien y changer. On ne peut pas revenir en arrière.
Il faudrait donc en profiter. D'après-moi s'est lui et personne d'autre qui pourrait faire "péter" les plombs
à Philippe Couillard. Si on se rappelle il y'a une certaine
Julie qui à déjà réussi le coup.
Archives de Vigile Répondre
26 mars 2014Et si Pauline Marois nous parlait, à nous, plutôt qu'aux journalistes ?
Directement dans les yeux.
Et si les marionnettes derrière la Première retrouvaient la parole ?
Et à ceux qui nous menacent d'un référendum, si on se mettait à leur dire que l'indépendance ne nous fait pas peur, au contraire, c'est ce que nous voulons, le plus fermement du monde, parce que la liberté ça ne fait pas peur ?
Marcel Haché Répondre
26 mars 2014Devant la situation très difficile du P.Q., on souhaite souvent sur Vigile jeter de la lumière sur les affaires sombres de P. Couillard.
Certes, il faut le faire et Couillard est un pourri. Mais il n’est pas le seul pourri que Nous ayons produit. Nous en avons produit avec une remarquable constance des pourris depuis 50 ans. Pour une, Françoise David n’est pas moins pourrie parce qu’elle est de gauche. Et François Legault, s’il n’est pas pourri, reste un imprudent de première pour s’être accoquiné avec un pourri.
Quant à moi, c’est moins la pourriture libérale qui est à être questionnée chez Couillard que son absence de fidélité. Tout le parcours de Couillard, toute sa campagne, ses menaces mesquines, tout nous incite à penser que lui et sa garde rapprochée ont de très grandes « oreilles »… C’est ce qui les incite à se contenter de faire campagne comme des fouille-merdes, accompagnés dans leurs fouilles par des médias serviles. En effet, ils restent tous remarquablement à l’aise dans la diversion et dans la pourriture.
Mais aussi grandes que puissent être leurs « oreilles », et précisément pour cette raison… c’est la preuve qu’ils ont tout dans les « oreilles » mais rien dans le cœur.
C’est le cœur qu’il faut attaquer chez Couillard. C’est un pas-de-cœur ni aucune fidélité au Québec
Comprenne qui peut dans la garde rapprochée (et dédiée… !) de Pauline Marois.
Pierre Bouchard Répondre
25 mars 2014Bonjour M. Schneider,
je crois bien, comme vous, que la dernière chance du PQ est de laisser PKP parler, de lui donner l'avant de la scène, comme je le disais le 15 mars dernier dans le texte l'indépendance : une occasion historique.
Archives de Vigile Répondre
25 mars 2014Bravo pour votre engagement!
Je m'inscrits avec vous pour réveiller mes amis(es) et faire qu'on envahisse les médias sociaux et autre médias dans les prochains jours.
Il faut aussi brasser davantage nos candidats lesquels semblent dormir sur la 'switch' depuis quelques jours.
Ne lâchons surtout pas la serviette!
Archives de Vigile Répondre
25 mars 2014Canoë; Parti Québécois champion de l'utilisation sur Twitter.
http://fr.video.canoe.tv/video/3391009873001