C'est ce que croit la Fédération des Québécois de souche, pour qui les seuils en la matière ne devraient pas augmenter.
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La Fédération des Québécois de souche (FQS) s'est exprimée, vendredi, sur la consultation publique tenue par le gouvernement Legault dans le cadre de sa « Planification de l'immigration au Québec pour la période 2020 - 2022 » qui s'est terminée le 15 août dernier.
L'organisation, qui avait choisi de ne pas présenter de mémoire à l'occasion, a déploré l'abondance des prises de positions favorables à une immigration accrue lors des audiences parlementaires, « en particulier [de la part des] associations du milieu des affaires, qui prétendent que l'immigration est la principale solution à la rareté de la [main-d'oeuvre] ».
La FQS pointe également du doigt « les groupes et organismes partageant une idéologie diversitaire, qui réclament une immigration plus nombreuse et plus allogène, et les représentants des intervenants du système d'immigration (conseillers, centres d'aide, etc.), qui plaident pour le développement de leur " business" ».
« Les quelques groupes à exprimer des réticences à l'égard d'une augmentation de l'immigration l'ont généralement fait d'un point de vue strictement linguistique, en soulignant la difficulté de franciser les immigrants s'ils sont trop nombreux, plutôt que dans une perspective identitaire, à savoir le danger que pose une immigration allogène trop importante pour la préservation de l'identité nationale des Québécois », a aussi fait valoir l'organisation.
Elle exhorte en conséquence l'administration Legault « à ne pas se détourner des électeurs québécois qui lui ont donné la majorité, lors des élections de l'automne 2018 ».