Pour le rapatriement des francophones hors-Québec.

Ils sont 1 million. Invitons-les à venir nous rejoindre.

Tribune libre

Le rapatriement de tous les francophones hors-Québec.


M. Mario Dumont avait eu la bonne idée de proposer le rapatriement des Québécois exilés, pourquoi ne pas faire de même avec les francophones du reste du Canada?

Selon Statistiques Canada, il y a 1 million de francophones hors-Québec. Comme ils seront tous éteints dès cette génération, il serait de loin préférable qu'il viennent plutôt repeupler le Québec. De plus, ils partagent à la base notre mode de vie et notre système de valeurs.

Pour ce faire, le gouvernement pourrait mettre sur pied des mesures incitatives comme suit:

1- Défrayer les coûts de déménagement; le citoyen s'engage à rester au Québec au moins 3 ans.

2- Garantir un emploi au Québec ou la priorité à l'emploi.

3- Divers incitatifs au niveau des crédits d'impôts.

4- Des primes pour éloignement comme chez les médecins.
Les francophones hors-Québec sont 1 million. Invitons-les à venir nous rejoindre.

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Réjean Labrie880 articles

  • 1 531 114

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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6 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    28 octobre 2009

    J’espère que web maître me le permettra en deuxième réponse.
    La langue n’est pas le facteur numéro 1 de la décision d’émigrer ou d’immigrer à un endroit donné. Je suis cependant pleinement d’accord avec les propositions de M.Labrie. Cela étant dit ,@J.F.le Québécois :
    Les minorités hors Québec n’appuient pas l’indépendance du Québec. Cela est quasiment normal. Très prévisible.
    Mais l’indépendance faite d’un état français en Amérique du Nord, moderne, au cœur du continent, aurait pour toute la diaspora de notre peuple quelque chose qui ferait grandir de deux pouces tous les individus de celle-ci.
    Les juifs devraient nous servir d’exemple : ils ne rapatrient pas tous Israel, mais ils savent tous très fièrement l’existence d’un pays qui peut facilement les accueillir.
    Chaque peuple sa maison. Chaque peuple sa maison quelque part.
    Un principe tellement simple.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    28 octobre 2009

    Je connais un Néo-Brunswickois qui a étudié à l'Université Laval, à Québec, et qui a décidé de s'établir ici, ensuite. Il a préféré vivre avec nous la différence québécoise, et devenir, peut-être pour la première fois de sa vie, autre chose qu'une personne appartenant à une minorité (et qui se le fait rappeller à peu près à chaque jour).
    S'il y en a d'autres comme lui, qui sont loin de ne jurer que par le Canada, et qui voteraient OUI à un troisième référendum, moi, je veux qu'on les accueille à bras ouverts, pour ma part!
    Les francophones ou Canadiens-français hors-Québec, avec le temps, ont développé une culture qui n'est pas tout à fait identique à la nôtre, bien sûr... Nous avons vécu séparés, depuis si longtemps... Mais ce sont nos frères! Ou sinon, nos cousins, disons. Et je serais à la fois content et rassuré, de les savoir de notre côté, dans la lutte vers l'indépendance!

  • Marcel Haché Répondre

    28 octobre 2009

    Un Québec indépendant n'aurait pas à importer ou rapatrier des"francophones" en provenance du R.O.C.
    Le Canada continuerait d'exister,avec ses minorités,qui ont des droits constitutionnels.
    Le Québec itou aurait ses minorités.
    Rien n'interdirait à un véritable gouvernement national,plutôt que provincial,de regarder par desus la clôture,d'évaluer la game,dire son fait,et appliquer très strictement à notre minorité de braillards ce qui est administré ailleurs à des minorités issues de notre peuple.
    Cela serait bien mieux que la politique faiblarde française à l'égard du Québec,celle de la non-indifférence et de la non-ingérence.Cela pourrait s'appeler la politique de la réciprocité.
    René Lévesque n'avait pas pu poursuivre une pareille politique parce que cela était impossible à l'intérieur du Canada.
    Mais à l'extérieur,une toute autre affaire...

  • Frédéric Picard Répondre

    28 octobre 2009

    Encore faut-il garder les francophones du Québec ici. Au final, des conditions économiques suffisamment attrayantes pour faire venir, par exemple, un franco albertain, franco albertain qui est, soit dit en passant, non-taxé et peu imposé.
    L'excuse des ressources naturelles ne tient pas la route. Le Québec possède d'immenses ressources naturelles. Biomasse, hydrique, éolien, gaz naturel et éventuellement, pétrole dans le golfe et la Gaspésie. Si on les exploite intelligemment, on pourra renverser la vapeur et devenir la "Catalogne" du Canada. Il sera, selon moi, beaucoup plus facile de faire notre indépendance, quand nous paieront pour la péréquation des autres.
    Les migrations sont essentiellement des phénomènes culturels, mais surtout, économiques. Si le Québec souffre(ait) d'un bilan migratoire francophone négatif, c'est principalement parce que l'économie y est(était) moins rose en temps normal.
    La récession changera, heureusement, cette donne. Avec l'Ontario qui a un pourcent de chomage plus élevé que le Québec, on devrait assister au retour des francos.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 octobre 2009

    N'oublions-nous pas une chose? Leur goût du Québec?
    La plupart des francophones hors Québec ont développé le réflexe du parapluie Canada pour les protéger par la loi des minorités... Voyez seulement les Acadiens qui nous traitent de maudits Québécois à chaque vague aiguë de nationalisme...
    Sans généraliser, puisque des nouveaux exilés (en Alberta par ex)pensent encore comme nous que le Québec n'est pas traité avec équité en ce pays, ceux qui y vivent depuis des générations ont pris l'habitude du profile bas et de la "fierté canadian". C'est l'idéal du Canadien français, comme plusieurs chez nous. Le multiculturalisme les a égalisés avec les Ukrainiens, les Allemands, les Chinois, les Turcs, les Iraniens, les Tunisiens...canadiens. Et ils s'y sont faits.

  • Gilles Bousquet Répondre

    27 octobre 2009

    Il y a 3 obstacles à ce projet:
    1- Les Canadiens francophones du ROC sont...fédéralistes.
    2- Les Québécois seraient jaloux de la préférence à l'emploi que vous suggérez en leur faveur.
    3- Le ROC pourrait répliquer en nous exportant quelques centaines de milliers d'anglophones pour faire contre-poids.
    Vaudrait mieux convertir nos Québécois fédéralistes francophones à la beauté de la souveraineté.