J'ai eu tout faux. Au Québec mais pas au Canada. Au tout début de la campagne, j'avais prévu que le Canada, déjà conservateur à 62% de sa députation, le serait davantage au sortir de l'exercice électoral. Cela s'avère vrai maintenant à la hauteur de 72%. J'avais aussi prévu que le Québec, lui, en sortirait plus souverainiste. Le peuple dont une majorité de souverainistes vraisemblablement en ont décidé autrement. Par contre, le résultat ne change rien à la réalité de l'existence de deux pays. Deux entités se font face. De moins en moins de la même couleur.
C'est bien là la seule consolation. Parce que pour le reste, nous avons accepté d'être roulés collectivement dans la farine.
Les électeurs ont été invités à faire la vague. Les Québécois l'ont fait. Les Canadiens, non.
Pire, au Canada, l'impression créée au Québec a fait migrer des votants libéraux chez les néo-démocrates en nombre insuffisant faisant en sorte que les conservateurs leur ont ravi le nombre de sièges nécessaire pour devenir largement majoritaires.
Nous étions invités à voter pour une formation qui pourrait influencer les décisions. Au pouvoir ou dans l'opposition. Le Québec l'a fait. Il compose même majoritairement l'opposition officielle. Mais cette opposition orange, toute officielle soit-elle, devant un gouvernement majoritaire est maintenant plus impuissante que celle qu'elle était lorsqu'elle en constituait le quatrième parti.
Et dans cette impuissance, les intérêts du Québec seront fondus dans ceux du Canada.
Quel gâchis. Plus nombreux dans une opposition plus impuissante à défendre des intérêts fondus dans ceux des autres! Décidément!
Plus nombreux dans une opposition plus impuissante
Quel gâchis. Plus nombreux dans une opposition plus impuissante à défendre des intérêts fondus dans ceux des autres! Décidément!
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