Contrairement à la Catalogne, il est évident que le Québec profite largement de son appartenance à un plus grand ensemble.
Trois jours après les élections régionales tenues en Catalogne, il est loin d'être clair que le premier ministre catalan, Artur Mas, pourra organiser le référendum sur l'indépendance auquel il s'est engagé. Son parti a perdu plusieurs sièges lors du scrutin et pour pouvoir gouverner, il devra s'entendre avec l'un des deux principaux partis de gauche. Ça ne sera pas facile: l'un d'entre eux est opposé à l'indépendance tandis que l'autre y est favorable, mais dénonce la politique économique de M. Mas.
Des souverainistes ici se sont réjouis du fait que les députés indépendantistes soient désormais majoritaires au Parlement catalan. Cette majorité confirme en effet la montée du sentiment séparatiste. Toutefois, outre le fait que les Catalans constituent une minorité culturelle au sein de leur pays, les similitudes entre leur situation et celle des Québécois sont rares.
La récente flambée indépendantiste a pris naissance il y a deux ans. La Cour constitutionnelle espagnole a invalidé des parties importantes d'une loi accordant à la Catalogne une autonomie accrue. Les juges ont notamment rayé l'article définissant la Catalogne comme une «nation», la constitution du pays affirmant «l'unité indissoluble de la nation espagnole». On est loin du jugement de la Cour suprême du Canada reconnaissant le droit des Québécois de se prononcer sur leur avenir politique.
La détérioration de la conjoncture, en Catalogne (taux de chômage: 22,6%) comme dans le pays dans son ensemble, a fini de mécontenter la population. Les Catalans sont convaincus que leur sort est aggravé par les politiques du gouvernement espagnol. D'abord parce que, région la plus riche du pays, la Catalogne envoie chaque année à Madrid plusieurs milliards d'euros de plus que ce que le gouvernement central y dépense. Ensuite parce que celui-ci a imposé aux Espagnols des mesures d'austérité draconiennes.
La situation du Québec, on le sait, est radicalement différente. Au point de vue fiscal, la province profite largement de son appartenance à la fédération canadienne, par le biais de la péréquation, en plus de jouir d'une autonomie que les Catalans lui envient. Et, en cette période d'incertitude économique planétaire, les Québécois trouvent rassurant de faire partie de l'ensemble canadien.
«L'indépendance sera une voie très difficile», estime le vieux leader catalan Jordi Pujol. «Mais, ajoute-t-il, l'avenir de la Catalogne, dans la situation dans laquelle l'Espagne veut nous maintenir, est tout aussi difficile.» Voilà la différence fondamentale entre la Catalogne et le Québec. Au sein du Canada, les Québécois disposent déjà de tous les atouts et outils pour s'assurer un avenir économique et culturel radieux.
Nous ne sommes pas Catalans
Sur son lit de mort, il continuera à vanter les vertus du fédéralisme. La « fédérastie », c'est ça.
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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