Les efforts de réduction des GES stagnent au Québec

799540df3c86d1aa7f8a1d6310d11398

Un bilan inquiétant

Les efforts du Québec pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) stagnent, révèle un rapport rendu public hier par le gouvernement Couillard. Pire, la pollution au carbone de la province a été révisée à la hausse en raison de nouvelles méthodes de calcul.

- 0,001 %

C'est la baisse des émissions de GES au Québec entre 2012 et 2013, selon l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre publié hier. Le document révèle que les émissions de carbone s'élevaient à 81,2 mégatonnes en 2013, à peine moins que l'année précédente. Les émissions ont néanmoins baissé de 5,7 % depuis 2009.

« Inquiétant »

Ce dernier bilan est « inquiétant », juge le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin. Le gouvernement Couillard s'est engagé l'automne dernier à réduire les émissions québécoises de 37,5 % sous le niveau de 1990 d'ici 2030. Or, si la tendance se maintient, Québec va rater cette cible de loin. « Alors que les réductions devraient s'accélérer, on stagne au Québec, dénonce M. Bonin. Il va falloir prendre le taureau par les cornes à un moment donné. La lutte aux changements climatiques ne peut se limiter à mettre en place un système de plafonnement et d'échange des émissions. »

Encore des transports

Les transports continuent d'être la principale source de pollution au carbone au Québec. Malgré une légère amélioration, ce secteur a généré 43 % des émissions québécoises en 2013. La multiplication des véhicules sur les routes est directement responsable du phénomène. Le nombre de camions légers et lourds augmente et les automobilistes parcourent de plus grandes distances.

Révision à la hausse

La précédente mouture de l'Inventaire québécois des GES, rendu public l'an dernier, estimait les émissions du Québec à 78 mégatonnes en 2012. Ce chiffre a été révisé à la hausse de 4,2 % dans le bilan publié hier. La raison : les fonctionnaires du gouvernement du Québec n'avaient pas appliqué les dernières directives du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). Cette méthode de calcul a été élaborée parce que les scientifiques avaient jusque là sous-estimé la contribution du méthane aux changements climatiques.

> Lire la suite de l'article sur La Presse


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé