Il semble que le PQ était en perdition avant l’arrivée de Paul Saint-Pierre Plamondon. Un PQ vieux, rouillé, perdu, mais grâce au jeune prodige (il va quand même avoir 40 ans) et à son rapport, le PQ sera à nouveau capable de gagner.
Cette rengaine je l’ai entendue des milliers de fois. Malgré tout, certains chroniqueurs ont mentionné que, rarement, nous avions entendu quelqu’un au PQ faire cette affirmation. C’est pourtant faux.
Le PQ est reconnu pour être sévère envers lui-même. Autrement, les médias lui rappellent sans cesse qu’il doit se remettre en question. Il ne peut y échapper.
Les courses
Lors des deux dernières courses, la majorité des aspirants chefs faisaient également le constat que le parti devait se rajeunir, se rapprocher des communautés culturelles et trouver un moyen d’élargir ses horizons.
Un discours neuf diriez-vous? Non, pas du tout. Un discours entendu des milliers de fois depuis la défaite de 2014, pour ne pas dire depuis la campagne électorale de 2012.
C’est aussi un discours entendu de tous les partis confondus qui cherchent à attirer des citoyens qui ne votent pas ou très peu pour eux afin de réussir à obtenir le pouvoir. Car, en 15 ans, seul le parti libéral semble avoir réussi à se maintenir avec une base solide pendant 13 ans à la tête du gouvernement. L’alternance naturelle n’existe plus, les partis d’opposition doivent travailler fort pour obtenir gain de cause.
Travail nécessaire
Évidemment, le rapport de Paul n’est pas sans intérêt, mais il lui faudrait sortir de cette attitude d’assiégé lorsqu’il le présente.
Tous ceux qui ne sont pas en accord avec lui ne sont pas contre lui. C’est simplement un débat sain auquel il contribue.
Ce rapport doit être débattu et analysé par les membres du PQ sans jugement. La politique est faite de débats et non d’imposition de ses convictions.
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