MONTRÉAL – Le Parti québécois (PQ) misera sur une jeune administratrice du domaine de la santé, Gabrielle Lemieux, pour tenter de ravir la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne aux libéraux lors de l’élection partielle du 9 novembre prochain.
Le chef de la formation souverainiste, Pierre Karl Péladeau, a souligné les «racines» profondes de sa candidate dans cette circonscription du sud de l’île de Montréal, qui englobe les quartiers Saint-Henri, Sainte-Anne et Pointe-Saint-Charles. Il a indiqué que Gabrielle Lemieux et le PQ représentaient «la solution à l’austérité libérale».
«Partout au Québec, et ici, dans Saint-Henri, les gens subissent les conséquences des coupes idéologiques du Parti libéral. Aujourd'hui, je veux dire aux citoyens de Saint-Henri-Sainte-Anne qu'il existe mieux», a déclaré M. Péladeau, vendredi, lors d’une conférence de presse à Montréal.
Gabrielle Lemieux travaille depuis quelques années comme agente de planification au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal. À l’instar de son chef, elle a soutenu que les mesures d’austérité libérales avaient «frappé de plein fouet» les organismes et les entreprises de sa circonscription.
«Je suis confiante que le 9 novembre, les électeurs de Saint-Henri-Sainte-Anne opteront pour un vent de changement, pour une façon de faire plus humaine», a indiqué Mme Lemieux.
La candidate péquiste affrontera notamment l’ancienne présidente de la Coalition avenir Québec, Dominique Anglade, qui a choisi de se présenter sous la bannière du Parti libéral.
L’élection partielle dans Saint-Henri-Sainte-Anne a été rendue nécessaire à la suite de la démission de la députée Marguerite Blais, qui représentait la circonscription depuis 2007.
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