Le PQ et moi et nous

je suis bien obligé de me rendre à l'évidence que ce parti est à l'image de ce que nous sommes

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!


Je dois d'abord confesser qu'à la dernière élection, j'ai voté Khadir dans
Mercier. Ce fut un choix difficile, moi qui, vieux purzédur (on ne peut pas
être à moitié indépendantiste), ai voté PQ depuis '72 et RIN en '66, me
disant que de toutes façons, cette fois-ci, mon vote ne pouvait rien changer
au résultat final.
Quand même avec l'heureux résultat que mon député s'est avéré le politicien
le plus « honorable » de la colline parlementaire, honorable en ce sens que
cet homme a défendu ses idées sans compromis, avec talent, honnêteté et
intelligence, en plus d'être le seul à avoir eu le courage de dire ses
quatre vérités à cette pourriture d'Henri-Paul qui, après le gâchis des
40,000 millions, est allé lâchement se terrer au fond de l'écurie à
Desmarais. Merci de l'avoir dit, monsieur Khadir.
Depuis '95, entre le PQ et moi, rien ne va plus, oh ! mais plus du tout
; nous sommes entrés dans une sorte de relation amour / haine très proche
du divorce, tel un vieux couple dont les années auraient fini par ternir
la couleur par trop de rêves brisés. Quand j'essaie de voir où nous en
sommes avec l'indépendance, je ne peux faire autrement que de revisiter le
passé, de penser au long cheminement de ce parti, avec ses élans par
en-haut suivis d'autant de lâches valses hésitations, de la p'tite crisse
de fleur à Morin qu'on arrose jamais assez et alors, au fond de mon coeur,
je suis bien obligé de me rendre à l'évidence que ce parti est à l'image de
ce que nous sommes, qu'il est rendu ni plus ni moins loin que la société
dans laquelle nous vivons. Je parle ici de cette ambivalence, de cette
tolérance intolérable et de cette gentillesse si tant gentille qui peut
parfois aller jusqu'à la bêtise, et même jusqu'au refus d'exister.
Pire depuis une quinzaine d'années je trouve. Pour se convaincre de
l'actuelle bedonnance de notre société, de sa mollesse mollassonne, y'a qu'à
sortir de Montréal, par le nord ou par le sud, peu importe, et longer
l'immense centre d'achat qui va du pont Papineau à St-Jérome, ou du pont
Jacques-Cartier à St-Hilaire ; on peut alors voir à l'oeuvre nos valeureux
compatriotes se vautrer dans la consommation SUPER-HYPER-PLUS puis, une
fois repus de besoins prétendus, bouffer du Macdo ou du St-Hubert avant de
rentrer finir la soirée devant la méga 52 pouces en bouffant du Duncun
numérique. Je ne parle pas ainsi pour mépriser quiconque et je sais bien
que je généralise en disant ça, mais pour dire qu'on a les partis
politiques qu'on mérite et que, veut veut pas, le PQ d'aujourd'hui n'est
plus celui de '70. De même notre société repue.
« Et ventre plein n'a pas de rage... » mais il vit toujours à ce que je
sache et jusqu'à ce qu'à preuve du contraire, il reste notre vaisseau
amiral, celui qui pourrait nous mener à bon port à condition de lever les
voiles pour de bon. Comme vous, je lis sur Vigile tous ces poussaillages
gauche /droite, ces mon-égo-pisse-plus-loin-que-l' tien et, tout comme
vous, cela me désole grandement lorsqu'il y a dérapage ; mais en général,
cela demeure dans les limites du raisonnable et je dois avouer qu'à
l'occasion, je ne peux me retenir de me coltailler. Nous sommes tel une
armée en campagne qui a dû se replier derrière les lignes et qui, depuis
quinze ans déjà, attend impatiemment de pouvoir reprendre le combat. Alors,
forcément, les troupes s'engueulent, débattent jusqu'à plus soif avec le
résultat vaseux qu'on on se retrouve tous dans la boue de l'immobilisme.
Et on y restera tant que le vent de la bataille ne ne lèvera pas. C'est
long quinze ans. Cinquante ans aussi c'est long. Une vie à espérer le grand
soir, à se battre et être encore là, debout, parfois le dos légèrement
vouté, à continuer pour ne pas mourir avant de mourir. C'est nous autres
ça, les vieux Vigiliens surtout, fait qu'on fait quoi là ? On est-tu mieux
de rester avec Pauline ou si on r'commence toute la patente ? Le P.I.,
Québec Solitaire, le nouveau R.I.N ? Un autre mouvement champignon... ?
Ce
qui m'importe à moi, ce n'est ni la gauche ni la droite (on se querellera
gauche/droite après) c'est la liberté politique de mon pays et je dis oui à
tout ce qui pousse dans ce sens-là. Les grandes stratégies ou philosophies
politiques ne sont pas mon rayon et je laisse ça à ceux qui sont beaucoup
plus compétents que moi en ces matières ; mais je sais regarder, et je n'ai
jamais rien lu de mieux ni de plus intelligent que [« Le cadre stratégique
de Robert Laplante »->29863], mis en ligne en 2004 sur Vigile et publié dans la
revue l'Action Nationale. Cette stratégie est basée sur un référendum «
d'aboutissement » versus un référendum « d'inauguration » tel que ceux de
'80 et ‘95. Soit une consultation populaire visant à ratifier la
Constitution du Québec Souverain, constitution que nous aurions d'abord
écrite ensemble. (Je voulais en recopier ici les grandes lignes mais je
viens tout juste de voir sur Vigile que [Barberis-Gervais l'a fait dans son
dernier message->29871] et c'est tant mieux. Plus ce texte sera connu, le mieux ce
sera, encore faudrait-il qu'il ne soit pas tripoté par un groupe ou un
autre. Ce texte va bien au-delà des débats virtuels que l'on a pu voir
dernièrement et il devrait être lu et médité sérieusement par tous ceux qui
ont vraiment à coeur l'indépendance de notre pays.
Six ans plus tard, si certains d'entre vous ont trouvé une meilleure façon
d'y arriver, je les prie instamment de nous le faire savoir. En plus, ce
cadre pourrait faire en sorte de réconcilier les « pour une élection
décisionnelle » avec les « pour un référendum à tout prix ». On ne sait pas
encore précisément ce que Pauline Marois va finalement mettre sur la table,
mais le vieux gitan m'a raconté qu'il y aura quelques éléments de ce plan,
je dis bien quelques éléments, le grand défaut de ce parti ayant toujours
été de ne pas avoir l'audace d'aller jusqu'au bout de sa raison d'être
(sauf en '95).
Quand même, pour le moment, il me semble qu'il y a urgence en la demeure
nationale : Sortir Charest ! C'est Jean-François-le-Québécois qui a écrit
(je cite de mémoire) :« Si les Québécois votent libéral à la prochaine
élection, je renie le peuple auquel j'appartiens... ! » Je crois bien que
je ferais de même. Essayez un peu d'imaginer le lendemain de la réélection
de Jean Charest ; imaginer aussi que si jamais, par malheur, vous n'avez
pas le courage de vous pendre ce jour-là, vous allez devoir, en tant que
survivant, assister à la fin d'un bien triste spectacle.
Et c'est pour cette raison que je pose la question suivante à mes jeunes et
vieux comparses indépendantistes : À votre avis, quel parti politique peut
sortir Charest de là, nous libérer des libéraux ? Québec Solidaire devra de
toutes façons penser à se rapprocher du centre avant d'avoir le début de la
queue d'une chance de prendre le pouvoir ; le P.I est encore à l'état
embryonnaire et l'ADQ, on n'en pale même pas ; tout autre mouvement ou
parti à venir ne peut que diviser les troupes et favoriser nos
adversaires.
Alors, encore une fois : on fait quoi, indépendantistes que
nous sommes tous ? Moi, j'aimerais bien retourner à l'élection
décisionnelle de ‘72, ce serait parfait, non ? La p'tite fleur à
Morin m'a emmerdé toute ma vie et si c'était à refaire, je serais plutôt du
genre à lui fabriquer des pantouffles en ciment à ce vieux pipeux qui a
encore l'audace de se commettre à l'occasion.
Autre question : et si, aujourd'hui, nous retournions à l'élection
décisionnelle et que les Québécois ne nous suivaient pas ? Essayons
d'imaginer un peu le déferlement de sondages négatifs et autres moyens de
dénigrement dans les médias de nos bons amis fédéralistes... et vous savez
aussi bien que moi jusqu'où ils peuvent aller en ce sens.
Se battre est une
chose, s'immoler en est une autre. Il est vrai que nous sommes entrés dans
cette fédération sans avoir été consultés, tout comme il est vrai que nous
n'avons pas signé le rapatriement de la constitution actuelle.' 82 était un
coup de force politique et en principe, je n'ai rien contre les coups de
force si c'est nous qui les donnons. À la place de Trudeau, j'aurais fait
de même, Monsieur aussi je crois.
Dans une situation de crise par exemple,
il serait peut-être possible et politiquement justifié que notre Assemblée
Nationale déclare unilatéralement notre indépendance politique, mais
encore faudrait-il que cette crise soit d'importance et qu'elle puisse
permettre de défendre un tel geste sur le plan juridique et international.
Il n'y aura pas de révolution au Québec, et c'est bien dommage diront
certains dont je suis, mais il est peut-être encore possible de réaliser
notre indépendance politique par des moyens plus... zen mettons, comme
dans « révolution tranquille ». Ou comme dans 50 % +1. Ceux qui s'imaginent
pouvoir, après deux précédents et dans le contexte mondial actuel, passer
outre à une majorité absolue sont à mon avis dans un champ de patates !
Je voudrais dire en terminant qu'il n'est pas absolument nécessaire de dire
à son ennemi qu'on va attaquer demain matin à dix heures trente pile ; le
processus d'enclenchement de nos démarches de liberté nous appartient, et
cette idée de mettre dans notre beau programme un échéancier précis me
semble bien naïve. S'il est une chose que nous, indépendantistes, devons
comprendre, c'est que si le PQ n'est plus le parti que nous avons fondé, il
est toujours vivant et toujours indépendantiste. Qui peut soutenir
sérieusement que des gens comme Pierre Curzy, Lisette Lapointe, Bernard
Drainville, Pauline Marois et les autres sont contre l'indépendance du
Québec ? Il y a parfois une telle distance entre ce qui se dit en vase clos
sur Vigile et ce que je vois dehors que parfois, je me demande si ce que
nous disons est réel, si nous n'écrivons pas ensemble un quelconque
scénario bleu ?
En général, les Anglais savent mieux que nous où se situent leurs intérêts
et sont tout à fait capables de voter en se bouchant le nez si nécessaire.
Je répète qu'à mon avis, il y a urgence en la Demeure Nationale et que si
nous voulons en sortir avant qu'elle ne s'écroule, nous n'avons d'autres
choix que de nous regrouper derrière le PQ, ce qui n'empêche pas la
critique, même virulente (particulièrement quand on vient de prendre
connaissance de la dernière gaffe de Pauline Marois au sujet de la refonte
électorale en Gaspésie... no comment).
Fait que c'est tout ça que je voulais vous dire, amis Vigiliens, vieux et
plus jeunes compagnons de route. Désolé d'avoir été un peu long. Je vous
laisse sur ce texte de Robert Laplante qui incite à une hauteur certaine...
Merci pour tout monsieur Laplante.
« ... Le Québec est un fleuve puissant dont toute l'énergie se perd dans le
delta marécageux de la rhétorique compensatoire. Il faut renouer avec
l'esprit du large. Le Québec est notre pays. Nous le ferons dans la force
des vers de Miron, avec le souffle des poèmes de Perrault et avec toute
l'audace refoulée dans les siècles de l'hiver. Nous sommes nés pour être
libres. Nous ferons le pays. Dans le labeur et l'acharnation. Pour que notre
voix porte et que tous les humains de la terre y entendent vibrer les
accents du partage et de l'espérance. »
Avec mon bon coeur,
André Vincent


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36 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    25 août 2010

    @ André Vincent:
    «C’est Jean-François-le-Québécois qui a écrit (je cite de mémoire) :« Si les Québécois votent libéral à la prochaine élection, je renie le peuple auquel j’appartiens... ! » Je crois bien que je ferais de même.»
    Oui, j'ai déjà écrit cela, dans un commentaire formulé en réaction à un texte, sur Vigile, traitant de notre bon gouvernement provincial... soit une vraie machine anti-québécoise oeuvrant sur notre Colline parlementaire. Comme si la majorité des Québécois n'y voyaient que du feu, ne comprenant pas du tout, ce qui est en train d'être fait à leur nation (et à leur progéniture, qui vivra dans un Québec nméconnaissable)...
    Ce n'étaient pas des paroles en l'air. Ce que fait John James Charest et sa bande de collabos, me fait vômir!
    Mais pourquoi les Québécois sont-ils si nombreux, à être consentants? Ou à stupidement refuser de voir ce qui se passe?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2010

    Vous pouvez décider de ne plus répondre aux commentaire comme vous le dites, ce qui est votre droit mais je ne pouvais laisse passer ce dernier.
    Je me rappelle des propos qu'a tenus René Lévesque sur le Parti Libéral du Québec après en avoir démissionné et par la suite durant les nombreuses assemblées publiques du PQ naissant, pas vous? Il ne faisait pas dans la dentelle monsieur Vincent.
    Moi, je pense qu'on en est arrivé au même cul-de-sac et cela n'est pas de la hargne, c'est au contraire de la lucidité. Vous vous trompez monsieur Vincent, les patriotes qui en ont soupé ne sont pas hargneux. Ils ont fait un constat. Ils ont tiré des leçons de plus de 40 ans de militance de la souveraineté molle et ils ont parfaitement le droit d'en avoir plein leur casque!
    Lévesque en avait plein son casque, il est parti et n'a pas fait de quartiers avec le Parti Libéral qui n'avait déjà plus rien à offrir aux québécois et québécoises.
    Plusieurs pensent aujourd'hui que nous sommes mûrs pour un changement de direction dans la façon de porter le message indépendantiste auprès de nos compatriotes et cela est drôlement sain.
    Peut-être ne vous sentez-vous pas le courage et la force de mener ce combat, il ne m'appartient pas de le savoir. Mais d'autres ont décidé de monter aux barricades parce que le temps presse, que nous sommes à perdre nos outils économiques, Montréal s'anglicise. Il y a feu dans la demeure et il serait à peu près tant que nous sortions les boyaux.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    @ Madame Vallée,
    Vous avez raison, cette dernière phrase était de trop. Désolé. Mais cette hargne contre le PQ est devenu tout à fait insupportable, et profondément injuste.
    Je l'ai longtemps critiqué moi-même, et de façon assez virulente parfois ; mais présentement, je trouve que cet acharnement aveugle dépasse les bornes. Ce parti est devenu la cible de tout ce qui va mal au Québec, et ce ne sont pas des libéraux qui le critiquent le plus, mais des indépendantistes. Cela s'appelle cracher dans la soupe !
    Il me semble que la lucidité commande d'éclairer tout partout.
    André Vincent
    P.S. Je ne répondrai plus aux commentaires de ce message.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    C'est bizarre à lire tout les messages on dirait que tous veulent l'indépendance mais à leur manière. Au moment où je lis il y a 31 messages et 31 manières de faire l'indépendance. Trop de solutions peux être aussi dommageable que pas de solution du tout. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
    Faire l'indépendance en soi c'est déjà compliqué, alors pourquoi compliquer encore plus ce qui est déjà compliqué d'avance?
    Moi je pense qu'il faut arrêter de chercher trop loin, rapatrier nos idées, cesser de critiquer et commencer à agir de façon positive. Je pense qu'on peut travailler individuellement et en groupe mais surtout éviter de se diviser à l'interne, c'est ce qui a nuit au PQ et c'est ce qui continue de nuire à tous les indépendantistes.
    Finalement c'est à qui aura la meilleure idée sans aboutir à rien parce qu'une idée en vaut une autre, mais sans le pouvoir qui vient avec ça mène nul part.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    Ah! j'oubliais, M. Vincent, j'ai toujours voté PQ et je le ferai encore. Et je trouve même que madame Marois est la meilleure personne dans le moment pour faire avancer l'idée de l'indépendance. Elle en a fait la démonstration lors de la dernière session parlementaire. Elle est coriace.
    Et nommez-moi quelqu'un qui puisse la faire l'indépendance ces années-ci? Dans ces années où l'égo est devenu le pain quotidien et où le « flattage de bedaine » est roi.
    Il y a un ménage sérieux à faire au PQ et il faudra bien qu'il se fasse, sinon ce sera peine perdue. Nous serons encore une fois les dupes des marchands d'illusions.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    En ces temps difficiles, nous pouvons tout imaginer. Même le pire. Et il n'est point nécessaire de fréquenter les radios poubelles.
    N'y a-t-il pas un ancien PM péquiste qui a fréquenté Polpot Desmarais à sa résidence féodale de Sagard ? Et combien d'autres encore ???...
    Que nous avons la mémoire courte...
    Et je vous prierais de choisir vos mots, car, à ce que je sache, je n'ai pas ramassé de fraises avec vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    @ Marie-Mance Vallée,
    Alors ça, c'est le bout d'la... l'affaire. Nous v'la rendu avec Paul Desmarais dans le PQ astheure...!
    Cout' donc madame Vallée, écoutez-vous la radio-poubelle de Québec vous aussi... c'est un peu comme si j'écrivais que Stéphane Harper a sa carte du nouveau RIN !!!
    Bon là j'arrête ! j'en ai plein mon casse de ces conneries.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    Qui peut encore croire que le PQ fera l'indépendance ???...
    Il ne sera qu'un bon (!) gouvernement provincial et encore... puisqu'il a mangé dans tous les plats depuis des décennies. Avec son élection, nous n'aurions qu'un seul avantage, celui de ne plus voir la clique mafieuse de Charest. On changera de faces pour quelques années.
    C'est désolant !
    Faire le ménage, décrasser, varlopper, décaper le PQ est selon moi, peine perdue. Certains s'y sont essayés de l'intérieur depuis des années et se sont plutôt faits éjecter du parti ou ignorer.
    Il faut tout recommencer, hélas!
    Qui sont les maîtres à penser du PQ ? Je me le demande bien. J'espère que Polpot Desmarais n'en fait pas partie. Ce serait bien le restant des écus.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    Bravo Nestor!
    Tu as raison de dire que certains petits députés nationaleux commencent à se questionner et n'en dirai pas plus, histoire de stratégie à ne pas dévoiler. Je puis vous confirmer qu'on commence à déranger dans le milieu parlementaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    C'est repris.
    Si certains indépendantistes, (je ne dis pas souverainistes, car sous ce vocable, on peut écrire ou dire n'importe quoi commme le confédéraliste de M.Bousquet)osent se demander si le PQ est ou pas indépendantiste, c'est qu'il doit y avoir un problème quelque part.
    La solution à ce problème se trouve en dehors des partis actuels qui se disent souverainistes, confédéralistes, et bla..bla..bla...
    Les indépendantistes doivent se regrouper sous une seule bannière: un mouvement indépendantiste. RIEN D'AUTRE. La renaissance du RIN suffit. Et pas autre chose. Lorsque ce mouvement sera suffisamment grand et organisé, - cela peut prendre quelques années - il exigera du gouvernement en place qu'il se plie à la volonté populaire.
    LE PLQ est là, il pourra faire l'affaire. Le PQ itou (s'il est encore à l'Assemblée) ou l'ADQ s'il arrive à reprendre du souffle. Ou toute autre formation politique. L'indépendance, si elle doit se faire, ne viendra pas d'un parti politique en place. Elle viendra, si elle se fait, d'un mouvement qui poussera le gouvernement élu (peu importe ses tendances) à tenir compte de la vague de fond qui emportera le Québec vers sa destinée.
    On a essayé le PQ deux fois: cela a donné quoi? Deux référendums qui n'ont même pas porté sur le fond de la question. Ils ont porté, tous les deux, sur des négociations, avec un statut de province comme négociateur en chef. On va loin avec cela.
    Bonne route au RIN. Ça dérange le PQ: c'est un très bon signe. Il y a des p'tits députés carriéristes qui commencent à avoir peur pour leur peau nationaleuse...
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    On constate dans vos propos monsieur Pérez à quel point vous avez été bien formaté pas le PQ. C'est incroyable n'avoir aucun recul critique de la sorte!
    Je connais le PQ plus que vous et n'ai pas le goût de me justifier auprès de vous d'aucune façon.
    C'est du salon chez mes parents à Duberger que Jean-François Bertrand a improvisé sa première conférence de presse devant la caméra de Radio-Canada. C'est vous qui dites n'importe quoi!
    Tout votre verbiage télécommandé de bon péquiste servile renforce ma volonté de continuer dans le RIN. On commence à vous déranger n'est-ce pas?
    Pensez à René Lévesque lorqu'il décida de quitter le Congrès de Québec au Château Frontenac en 1967. Il a dû entendre la même salade que vous venez de me servir de la part des inféodés au Parti Libéral de l'époque. Il croyait en ce qu'il faisait! Figurez-vous que nous aussi monsieur Pérez, nous croyons aussi à notre démarche.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    @ certains,
    Je suis estomaqué de la virulence des critiques envers le PQ. En fait, pour certains, ce n'est plus de la critique, mais de la hargne.
    Petit rappel : Au dernier sondage: 41% PQ - 9 % QS. J'espère que Julien sait compter.
    On aura beau converger tant qu'on voudra ( et j'en suis, c'est bien la convergeance, vraiment-vraiment bien, même que ça converge tout partout au Québec par les temps qui courent... ), mais dans pas trop long, on devra arrêter de converger et voter.
    Eh !
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Monsieur Vincent,
    Vous mettez le doigt dessus : «je suis bien obligé de me rendre à l’évidence que ce parti est à l’image de ce que nous sommes».
    Rien à tirer d'un parti à l'image de ce que nous sommes massivement. Il faut au Québec un parti capable de nous tirer de là, de monter plus haut, une avant-garde inspirante capable de nous propulser vers l'avenir. Comme ce n'est visiblement pas le PQ, de votre propre aveu, il faut y voir ... et vite.
    GV

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    22 août 2010

    Monsieur de Lotbinière,
    Vous affirmez sans trop de connaissance ce qu’est aujourd’hui le Parti Québécois :

    « Le PQ est devenu une vieille patente complètement dirigée par une clique d’opportunistes et de carriéristes qui mériteraient de se faire indiquer la porte de sortie. Seul un gars solide comme Duceppe peut lui redonner un second souffle à condition d’y faire un ménage en profondeur et malgré cela la présence d’un mouvement comme le RIN aurait quand même sa pertinence.

    Faut-il être naïf pour penser que le PQ est encore la coalition arc-en-ciel d’avant la prise du pouvoir de 1976.C’est Nestor Turcotte qui a raison lorsqu’ils parlent des limousines... » Denis Julien de Lotbinière (22 août 2010).
    ***
    Voici la réalité du PQ en ce 22 août 2010

    Le Parti Québécois appartient à ses membres. Nous sommes 110 000 membres, issus de toutes les régions.

    Les membres possèdent une entière liberté d’expression. Ce sont les membres qui élisent le chef du parti et les candidats qui les représentent à chaque élection. Et comme peut en témoigner le comité national des jeunes du Parti Québécois, chacun peut s’exprimer librement, sans barrière générationnelle.

    Promouvoir nos valeurs et préparer demain

    L’aile parlementaire du Parti Québécois se compose de 50 députés qui travaillent en équipe, au service des Québécois et en conformité avec nos valeurs. Dans leur rôle d’opposition officielle, leur devoir est de surveiller l’action du gouvernement afin de défendre, plus que jamais, les intérêts des citoyens.

    Le Parti voit plus loin que ses tâches au quotidien. Il réfléchit au projet souverainiste et prépare le terrain.

    Après une série de colloques, nous sommes en route vers le XVIe congrès national, qui aura lieu en avril 2011 et au cours duquel les membres adopteront un nouveau programme pour le Parti Québécois.

    Se tenir au courant, participer aux débats, parler de souveraineté, ou devenir bénévole, sont autant de possibilités offertes à tous pour contribuer à notre projet de pays !

    Pourquoi appuyer le Parti Québécois ?

    Le Parti Québécois a été fondé sur un principe bien simple : être le parti des Québécois. Pour nos membres, qui se rallient tous à la nécessité de faire du Québec un pays, cela signifie plusieurs choses.*
    ***
    Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le PQ peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû à la mondialisation démographique et économique ainsi qu’aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
    Jean-Louis Pérez
    ..-..-..-..-..-..-
    *. Information extraite du site officiel du Parti Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Descendre dans la rue monsieur Bousquet ça a le mérite de motiver et de mobiliser les troupes. Nous dormons au gaz depuis 1995.

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 août 2010

    M. Julien, vaudrait mieux choisir un autre exemple que la Catalogne sur laquelle l'Espagne s'essuie les 2 pieds vu que les Catalans ne se déplacent qu'à 30 % pour voter OUI à 94,9 %, ce qui est encore plus minoritaire que ce qui se passe au Québec, comme mouvement souverainiste.
    Voici ce qui est pris sur Internet : «À l’invitation du Centre international Escarré pour les minorités ethniques et les nations (CIEMEN), le vice-président du Parti québécois et président de la commission politique, Daniel Turp, a séjourné en Catalogne du 11 au 14 décembre 2009 pour agir comme observateur international dans le cadre des référendums sur l’indépendance de la Catalogne qui se sont déroulés le 13 décembre 2009.
    Les Catalans et Catalanes étaient invités à répondre à la question suivante : Êtes-vous d’accord pour que la Catalogne devienne un État de droit, indépendant, démocratique et social, intégré à l’Union européenne?
    Près de 200 000 personnes, représentant 30% des électeurs et électrices éligibles, se sont prévalues de leur droit de vote et les suffrages exprimés ont favorisé l’option du OUI à 94,9%. »
    Il ne s'agit pas seulement de descendre dans la rue en grand nombre mais, principalement de voter quand ça compte, pour un parti qui prône LA chose.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Le parti qui mènera la Catalogne vers son indépendance nationale est celui qui a réussi le mois dernier, à faire descendre dans la rue plus de un million de patriotes.
    Lorsque le PQ réussira ce tour de force, vous viendrez m'en parler de son intention de faire du Québec un pays!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Une idée forte comme le RIN a réussi sur FACE BOOK, en 10 jours,à rallier plus de 500 personnes et cela n'est qu'un début!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    J'ai écrit de nombreux textes sur la dérive démocratique causée par l'usurpation des partis politiques et ses conséquences dont la méfiance et la morosité des électeurs québécois. Ce que plusieurs appellent le cynisme des citoyens envers les politiciens.
    J'ai cité à plusieurs reprises le livre écrit par André Larocque, AU POUVOIR CITOYENS! Mettre fin à l'usurpation des partis politiques. Préface de Claude Béland. Éditions BLG.
    Larocque fut attaché politique dans le cabinet de René Lévesque. Il fut aussi candidat à la direction du PQ lors du Congrès National de 1971. Il avait obtenu 20% des votes au grand désarroi de la diva Lévesque qui aurait souhaité obtenir l'unanimité.
    Je n'ai peut-être pas inventé les boutons- à-quatre trous mais n'ai pas les pieds dans la même bottine et ne suis pas tétanisé par cet attachement morbide à un parti qui n'a plus rien à offrir aux québécois et québécoises. Lévesque le disait d'ailleurs clairement dans le livre de Larocque à la page 61.
    y a deux façons de faire l'indépendance nationale. La première qui consiste à militer tous ensemble dans un mouvement non-partisan et l'autre, de mettre Duceppe à la tête du PQ.
    J'ai écouté l'entrevue qu'il a accordé mardi dernier à la radio de Radio-Canada. Il était volubile, brillant, vif, articulé, un véritable chef d'état et un batailleur né. Il connaît le Canada anglais sous toutes ses coutures.IL DOIT VENIR DIRIGER LE PQ!
    Je regrette d'avoir encore à le dire:'' Duceppe passe, pas Marois!''
    Elle même devrait avoir l'intelligence de tirer un constat de sa chefferie. Malgré un gouvernement corrompu jusqu'à l'os, le PQ ne réussit pas à tirer les marrons du feu.Il stagne à 39% des intentions de vote et avec l'écoeurement des gens, il est très probable que le taux de participation de la prochaine campagne sera très bas. Un gouvernement élu avec 39% de 49 ou 50% des votes exprimés, y a pas de quoi être fier de la démocratie québécoise.
    J'entend déjà des gens m'accuser de misogynie et de sexisme. Cela n'a rien à voir! Marois ne passe pas, point final!
    Les péquistes, vous vous êtes fourvoyés deux fois et n'avez pas tiré de leçons ni avec Boisclair et ni avec Marois.Le PQ lui-même est usé à la corde. Ses campagnes de financement et de recrutement n'intéressent plus personne au Québec sauf pour obtenir un crédit d'impôt qui permet de bénéficier d'un forfait spa ou de resto chic.
    Le PQ est devenu une vieille patente complètement dirigée par une clique d'opportunistes et de carriéristes qui mériteraient de se faire indiquer la porte de sortie. Seul un gars solide comme Duceppe peut lui redonner un second souffle à condition d'y faire un ménage en profondeur et malgré cela la présence d'un mouvement comme le RIN aurait quand même sa pertinence.
    Faut-il être naïf pour penser que le PQ est encore la coalition arc-en-ciel d'avant la prise du pouvoir de 1976.C'est Nestor Turcotte qui a raison lorsqu'ils parlent des limousines...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    L'unique façon de réaliser l'indépendance dans les années à venir est de voter PQ en BLOC car tous les autres projets sont divisionnistes et suicidaires car c'est très long de former une autre coalition que le PQ.
    Seuls les fédéralistes peuvent rêver à de tels projets divisionistes et en faire la promotion.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Les entreprises individuelles et la diversité ne sont pas négligeables. Mais même la meilleure idée issue de tout celà ne battera pas une convergeance des forces un jour de vote. Une voix forte. Sans cette convergeance au moment opportun, on joue et jouera seul dans son carré de sable.
    Les électeurs de cote-st-luke ne se posent pas autant de questions philosiques, ils savent quoi faire pour cadnasser le Québec dans le Canada. Il font ce que doit, tout en espérant qu'ailleurs au Québec français, on se pose des questions et qu'on s'éparpille, qu'on se fragmente, dans toutes sortes de stratégies plus compliquées les unes que les autres.
    Nous en sommes actuellement à renforcir les boeufs pour faire avancer la charrue. Dès lors, on verra ou la charrue pourra nous mener. On reprendra alors fort de ce nouveau palier d'appui électoral pour le surpasser de nouveau lors du prochain vote: référendum, élection avec promesse de référendum, autre élection d'une gouvernance souverainiste. On voudrait tous le premier choix des trois, même Pauline.
    Quoiqu'on en dise, notre positionnement et la vigueur de l'option du moment ont toujours été réflété dans le sens qu'on donnait a une élection du PQ, dans ce qu'on faisait d'une portée au pouvoir du PQ dans la marche vers la pays, et ce sens a toujours été le reflet de ce qu'en pensait une majorite de souverainistes.
    Les boeufs sont lents mais la terre est patiente.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    @ Denis Julien,
    «... Ceux qui ne sont pas à la hauteur, tassez-vous ! »
    Je ne voudrais pas vous faire de peine, monsieur Julien, mais vous n'êtes pas le premier à penser réinventer le bouton à quatre trous.
    Bonne chance au nouveau RIN quand même, mais je ne crois pas que vous allez tasser grand chose avec ça.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Cher André, merci pour votre texte si important car il permet de regrouper tous les courages.. Voyez tous ceux qui y répondent...
    Madame Mance Vallée vous l'a souligné, en effet tant de choses se passent actuellement, puisque chacun oeuvre là où il s'en sent capable, ceux qui savent faire de la politique la font, ceux qui ont des idées les expriment, ceux qui veulent porter une action à bout de bras s'y appliquent comme avec ce RIN, les citoyens semblent réellement s'impliquer à nouveau et se prendre en main, les jeunes arrivent et la relève s'annonce belle .. Quant aux autres comme le dit Denis Julien " Tassez-vous "!
    Ah oui, le vent se lève sur votre beau Québec .. Tenez-bon !

  • L'engagé Répondre

    21 août 2010

    M. Vincent,
    Vous avez fait le plus gros du travail avec votre texte, je mets simplement un grain de sel. Je pense franchement que nous n'avons rien à perdre à essayer «l'élection décisionnelle dans le cadre d'un scrutin proportionnel»
    Qs veut un tel scrutin, et ils veulent l'indépendance et la gauche... Ils ne lâcheront pas le PQ sur ce coup-là, est-ce que Amir ne s'est pas déjà présenté pour le Bloc? Que ceux qui veulent rien savoir votent P.I. Juste le fait de présenter 3 partis pour l'indépendance, ça fait assez impressionnant. Notre mode de scrutin pourrait même disposer d'un principe pour que qui n'a pas assez de voix pour élire un député puisse donner ses votes aux autres.
    Moi, ce qui m'importe, c'est de rallier les indépendantistes. Comme nous sommes divisés, si nous allons vers une solution «tout PQ», on perd des soldats, si on dit «hord du PQ», on en laisse encore plus et on permet le «folklore». On a besoin de tout le monde.
    Le scrutin proportionnel me semble une stratégie pour une gigantesque union, laquelle sera effective sur le plan politique. Les gens ne «perdront plus» leur vote et il me semble que c'est primordial pour les remobiliser.
    Mais pour ça, il faut que des QS, des PI et des PQ partagent la cagnotte et qu'ils circulent librement dans les bureaux des députés bloquistes.
    Voilà ma réponse moderne, si quelqu'un a une meilleure idée, qu'il la dise haut et fort, nous devons gagner la bataille et il n'est pas question de rejouer Stalingrad.
    Merci pour cette réponse personnelle, ça fait un bien énorme de sentir la chaleur de l'espoir me chatouiller le ventre et de voir la solidarité se tisser.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    Bravo madame Vallée pour votre intervention! Je désespérais de lire une personne lucide comme vous.
    Beaucoup d'intervenants ont attrapé le virus PQ. Ils sont dans la pensée magique.Ils sont paralysée, incapables d'envisager d'autres avenues.Nous sommes en 2010. Nous avons internet, des téléphones portables. Nous réinventons les médias, les mode de communication. Ceux et celles qui ne sont pas à la hauteur; tassez-vous!
    Cessez de penser que les partis politiques feront le travail à notre place.Ce sont les mouvements citoyens qui doivent prendre la relève.Les jeunes nous indiquent le chemin à emprunter.
    Lorsque 3 millions de québécois et de québécoises diront aux politiciens:''C'est là que nous allons!'' Je les plaints s'ils décident d'aller ailleurs!
    LA CONVERGENCE OUI, MAIS HORS DES PARTIS!
    C'est cela le RIN!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    @ l'Engagé, monsieur comment déjà... ?
    Drôle de synchronicité quend même. Au moment où le texte de Laplante ressurgit, vous évoquez une sorte d'alliance qui pourrait dégager une majorité absolu dans une élection décisionnelle ce qui, soit dit en passant, est loin d'être une mauvaise idée.
    Or, à peine quelques mois avant la mise en ligne du texte de Laplante, Bernard Frappier, notre sitemestre fondateur comme vous le savez sans doute, a publié un texte majeur qui avait pour titre : La grande alliance. Cette proposition ressemble en plusieurs points à ce que vous proposez vous-même et je me souviens même qu'à l'époque, j'ai beaucoup hésité entre ces deux directions (et pour tout vous dire, j'hésite encore, avec cette restriction que j'ai toujours crû qu'il est préférable dans une bataille d'avoir un seul capitaine ).
    Si vous voulez retrouver ce texte, c'est assez simple : vous cliquez sur auteurs, puis sur f pour Frappier, et vous allez retrouver facilement tous ses texte. Celui-là est d'avril 2003 je crois.
    Précision : ce n'était pas une confession, pas vraiment ; je me suis trop confessé étant jeune... et ne croyez surtout pas, comme semble le penser certains, que je suis devenu fin et gentil d'un seul coup avec ce texte.
    Merci de votre réplique, elle est drôlement pertinente.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    Et j'ai omis de parler de ceux qui refondent le RIN. Il ne faut pas les oublier.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    Et pourtant M. Vincent, il n'y a jamais eu autant de « citoyens » impliqués, non pour vendre des cartes de membres comme autrefois, mais plutôt pour dire ce qu'ils veulent.
    - certains travaillent sur une UNION de tous les indépendantistes;
    - d'autres travaillent sur un projet de constitution québécoise;
    - d'autres, entre autres M. Le Hir, nous a fait une liste des sujets dont les politiciens devront tenir compte lors d'une élection référendaire ou d'un référendum et surtout trouver des réponses cohérentes, rassurantes et surtout convainquantes;
    M. Sauvé et son groupe ne travaillent-ils pas sur la géopolitique ? N'est-il pas en train d'en initier certains ?
    - et toutes ces personnes qui réfléchissent et nous livrent les fruits de leurs réflexions;
    - d'autres qui nous rappellent notre Histoire;
    - et ce qui me plaît entre tout, ce sont ces jeunes qui s'impliquent.
    Je trouve que les authentiques militants citoyens ont fait un grand pas depuis deux ans.
    Il faudra bien que les politiciens tiennent compte de ce travail de base ou sinon fermons les livres.

  • L'engagé Répondre

    21 août 2010

    Dans le texte de Monsieur Laplante, il y a une référence à une constitution provisoire, et deux conséquences qui la suivent:
    o Création d’une citoyenneté québécoise définissant l’éligibilité et les conditions de participation au processus constituant qui mettra au monde le Québec indépendant.
    o Création d’une cour constitutionnelle québécoise ayant juridiction sur toutes les compétences constitutionnelles définies à l’Acte d’Amérique du Nord britannique de 1867. Le Québec proclame qu’il a l’autorité sur tous les domaines de compétence sauf sur ceux qui sont nommément attribués au gouvernement fédéral. La ratification d’une constitution par voie référendaire viendra remplacer cette constitution provisoire et elle constituera une proclamation d’indépendance.
    Je propose un amendement, l'ajout entre les deux du projets suivants :
    ∞réformes des institutions démocratiques, et du mode de scrutin.
    De cette façon on change aussi la phrase suivante :
    «La ratification d’une constitution par voie référendaire»

    Par
    «La ratification d'une constitution par une élection décisionnelle dans le cadre d'un scrutin proportionnel.»
    De cette façon, la première élection proportionnelle du Québec devient le geste fondateur. S'il fallait que les partis favorable à la constitution ne l'emportent pas par la majorité absolue, tout en ayant le pouvoir, ils auraient ensuite à amender la constitution pour la soumettre finalement par référendum.
    Pourquoi est-ce que je privilégie cette voie?
    Parce que je comprends tout-à-fait la confession de Monsieur Vincent, j'ai fait la même chose dans La Petite Patrie pour Françoise, qui n'a malheureusement pas été élue.
    On doit moderniser ET QS et le PQ, ces deux partis sont souverainistes, « quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse ».
    À l'heure actuelle, avec la proportionnelle, peut-être qu'un gouvernement minoritaire PQ, soutenu par QS et les Verts serait au pouvoir, bien des gens qui votent marxistes-léninistes voteraient QS s'ils pensaient que cela puisse faire une différence. Je connais même des anarchistes qui ne votent pas, mais qui sont quand même indépendantistes, donnez leur une élection proportionnelle et ils sortiront. Si on était déjà sous un tel mode de scrutin, on pourrait déjà assujettir les cégeps à la loi 101 et appliquer la clause dérogatoire plutôt que d'en être réduit à contester la loi 103.
    On dit que les gens aiment voter local pour leur député, mais quand les Québécois francophones verront les listes libérales, il sera facile de montrer que l'on ne peut favoriser l'élite anglaise et les minorités qui nous méprisent et simultanément représenter les francophones des régions. L'hypocrisie libérale doit un jour crever.
    En attendant, c'est une bêtise de permettre la réélection d'un libéral dans Saint-Laurent, pour le principe, il faudrait lui opposer un seul candidat, qui représenterait l'opposition, il s'agit du seul acte moderne acceptable dans les circonstances de cette état de gangrène qui pourrit notre société.
    Nous étions moroses et sous l'emprise de Bouchard en 98, et Landry n'a pas écouté Charbonneau quand il en avait la chance, Lévesque aurait dû commencer, seul Parizeau a une bonne excuse, il était pressé et convaincu que l'indépendance allait lui permettre d'organiser la proportionnelle.
    Bref, ce n'est pas tous les indépendantistes qui sont prêts à rejoindre la bannière du PQ et il faut être réalistes : les soldats veulent se battre, mais pas sous le même commandement, il n'y a aucune contradiction entre travailler pour l'indépendance et créer le scrutin proportionnel au Québec. S'il faut un nouveau parlement et bien on a justement un pays qui s'en vient, on trouvera un usage pour le «vieux»... Nous n'avons pas les moyens de nous priver d'un seul militant, il serait tant d'arrêter de faire le jeu de nos adversaire : groupons le tir.
    Une réforme démocratique menée d'une façon cohérente pendant que l'on développe le futur État (et que l'on aiguise les couteaux) pourra rendre caduque la tenue d'un troisième référendum, puisque notre toute première élection proportionnelle pourrait inclure plusieurs listes indépendantistes. Car le danger d'une «élection-décisionnelle» dans le système est que si le PQ n'a pas la majorité absolue, il sera difficile d'être légitime : pourquoi le PQ n'aura pas la majorité absolue? Trop de gens sont prêts à voter pour l'indépendance, mais ne voteront jamais pour le PQ, pour des raisons politiques ou parce qu'ils n'aiment pas son chef. Il faut permettre aux gens de voter pour l'indépendance par delà le PQ. Une élection proportionnelle et décisionnelle nous protège d'un tel rejet tout en favorisant la participation massive de tous les indépendantistes. Il suffira que le regroupement de tous les élus sous la bannière indépendantiste atteigne la majorité absolue, dans les modalités exprimées par Monsieur Laplante, pour que notre projet soit non seulement victorieux, mais légitime.
    Si la seule liste résolument «non» est incarnée par le parti libéral, une majorité claire se sera prononcée pour le pays. L'ADQ s'abstiendra de prendre position ou se positionnera pour le projet de pays, l'idée de proportionnelle a le mérite d'isoler les libéraux. Ils ne vont quand même pas s'affaiblir en recréant le parti égalité...
    J'oubliais, la réforme du mode de scrutin pourrait être assujetti à des dispositions linguistiques contraignantes pour les nouveaux arrivants, de manière à court-circuiter la tricherie fédérale.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    Nous avons, nous les indépendantistes québécois, laissé le PQ et le PLQ prendre le pouvoir. Ce cirque de l'alternance tranquille dure depuis 40ans.
    Le PQ au pouvoir a laissé les canadiens-anglais s'emparer de notre agroalimentaire dans la vente de PROVIGO. Pour atteindre le déficit zéro, nous avons skrapper notre fonction publique et tout le milieu de l'éducation. Nous n'avons pas appliquer la clause dérogatoire lorsque la Supreme Court of Canada a démoli notre législation linguistique unique au monde et largement appuyée par notre peuple. Nous avons coupé dans les budgets des COFI si essentiels à l'intégration des immigrants.Nous avons coupé dans les budgets à la francisation. Nous N'avons pas maintenu de façon sérieuse notre vigilence dans la francisation des entreprises. Nous n'avons pas eu le courage d'instaurer un véritable cour d'histoire national du Québec. Nous avons fait un dégoûtant procès d'intention, sur la place publique, à l'un de nos plus illustres patriotes québécois Yves Michaud.
    Le PLQ au pouvoir n'est pas en reste. Il a détruit Québec- Air, notre ligne aérienne nationale. Il a participé activement à la destruction du Québec INC. Il a Laissé partir la Bourse de Montréal, une institution économique importante de la métropole économique du Québec. Il est responsable d'une véritable catastrophe à la Caisse de Dépôt du Québec.
    Puis on continue de les regarder de part et d'autre de l'Assemblée Nationale. Ils se ressemblent de plus en plus.
    Les deux appuis le principe des deux CHUM, niant l'esprit même de la loi 101 qui avait fait du français la langue officielle du Québec.Maintenant, ils tripottent la carte électorale comme larrons en foire.Regardez-les tous ces grands souveraineux qui nous promettaient de nous amener vers la terre promise,les Chevrette, les Loubier, les Bouchard, les Johnson, les Boisclair. Ils travaillent tous pour les exploiteurs et les voleurs de notre territoire et de notre peuple.
    Que restera-t-il encore de ce Québec que nous aimons tant? Nous allons voter ''OUI'' dans 5 ans, dans 10 ans, dans quinze ans? Oui à quoi? La souveraineté? La souveraineté de quoi, de qui, pour qui, pourquoi? Nous sommes en passe de ne plus rien contrôler au pays Québec.
    Voilà assez d'arguments valables pour se réapproprier le combat québécois dans un rassemblement citoyen non partisan. Non, je ne fais plus confiances aux hommes et aux femmes politiques du Québec.Cela ne fait pas de moi un ennemi de la cause bien au contraire! Oui, moi-aussi, je crois à l'urgente et la nécessaire convergence mais celle-ci ne peut se faire à l'intérieure des partis politiques.
    Monsieur Vincent, vous ne pouvez demander à des adéquistes, à des péquistes, des gens de Québec-Solidaire, des gens du PI et des militants du Parti Vert de militer tous dans le PQ. Cela n'a aucun sens! Le PQ veut gouverner le Québec avec une idéologie sociale et économique non- partagée par tous ces gens. C'est la preuve que le messager de l'option indépendantiste doit être dissocié d'un parti qui aspire au pouvoir.Et combien de ces jeunes militants alter-mondialistes qui oeuvrent dans Green Peace, Amnisty International et beaucoup d'autres mouvement politiques citoyens qui ne se reconnaissent pas dans les partis politiques officiels et dont plusieurs sont indépendantistes.Vous allez les faire militer dans le PQ? Ce sont ces jeunes que le RIN va tenter de rejoindre entre autre parce qu'eux, ils y croient à la militance citoyenne non-traditionnelle avec les nouveaux médias dont le RIN se servira à plein, je vous en passe un papier!
    J'ai rencontré hier, un militaire, qui m'a parlé de l'importance de défendre notre langue, notre identité et d'avoir le contrôle de notre immigration.Il partage avec moi, l'opinion que le Québec doit devenir un pays indépendant.Il est de droite.Il sait que je suis un homme de gauche. Nous n'avons jamais milité dans le PQ ensemble pour cette raison. Je l'ai convaincu de militer avec moi dans le RIN.Il a compris que l'idée d'un rassemblement citoyen non partisan est une idée forte et prometteuse. Le RIN n'est ni à gauche, ni au centre et ni à droite, il est pour l'indépendance d'abord!
    Bourgeault le répétait sur toutes les tribunes:''Nous ferons tous les débats normaux que les peuples normaux font lorsque nous vivrons dans un pays normal.!'' Il avait dit en 1981, après la défaite référendaire, que le PQ avait été beaucoup plus pressé à prendre le pouvoir qu'à faire l'indépendance et il avait raison. Le pouvoir corrompt et nous détourne de notre objectif premier. Il nous oblige à la compromission, aux compromis, aux magouilles.
    Le RIN s'est fixé un triple objectif qui est:
    1) Expliquer à nos concitoyens l'indépendance.
    2)Remotiver et remobiliser les québécois et québécoises qui ont dit ''OUI'' en 1995.
    3)Créer une pression telle sur les politiciens pour que notre Assemblée Nationale promulgue l'indépendance du Québec.
    Oui,la politique divise les québécois! Le RIN va mette fin à la division en relançant le débat de façon musclée et en nous remettant tous ensemble en mouvement pour faire du Québec, un pays, notre pays!
    Vive le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale!

  • Claude G. Thompson Répondre

    21 août 2010

    Monsieur Vincent.
    Votre cri du coeur vous honnore.
    Nos exaspérations révèlent toujours nos espoirs et nos espoirs sont souvent les tremplins notre action. Ne pas craindre de les exprimer ne peut donc que nous libérer.
    Quand les Québécois auront majoritairement décidé de se libérer du carcan fédéral, ils réaliseront quel magnifique pays nous avons et quel brillant avenir l'attend.
    CLaude G.Thompson

  • Gilles Bousquet Répondre

    21 août 2010

    L'idée des souverainistes de taper sur M. Claude Morin, après toutes ces années¸, me semble une grave injustice envers cet homme qui a permis, avec son idée d'un bon gouvernement et de tenir un référendum ensuite, de faire élire le PQ en 1976. Le meilleur gouvernement "provincial" de l'histoire du Québec. Sans M. Morin, les Québécois, encore apeurés par la souveraineté, aurait élu, sans le moindre doute, le PLQ Bourassa. Tous les sondages l'indiquaient, ce qui a décidé M. Lévesque, homme de vision et de gros bons sens, à adopter cette stratégie là. Un pur dans l'opposition perpétuelle a peu ou pas de pouvoir pour voir réaliser ses rêves.
    Les souverainistes étaient à 40 % en 1976 et le sont encore, plus ou moins, à condition que l'affaire soit négociée dans l'harmonie avec le ROC. Autrement, ça va réduire à 25 ou 30 % de vrais séparatistes qui considèrent, plus ou moins, le ROC comme un ennemi et qui l'écrivent ici.
    Nous pouvons trouver quelques défauts au PQ mais, sans le PQ, pour les indépendantistes québécois, point de salut.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    21 août 2010

    Monsieur Vincent,
    C’est ça être un vrai et pragmatique nationaliste faisant de vous un nouveau militant du PQ enfin convaincu de vouloir aider à reconquérir le Pouvoir et faire du Québec, le plutôt possible, un autre pays souverain parmi le concert des nations libres dans le monde. Vos critiques faites à la suite de certains de mes écrits démontraient une position politique à l’opposé de celle que vous adoptez maintenant et que je considère réaliste, un geste noble et patriote. Ces critiques, je les oublies.
    Merci pour ce texte révélateur,
    Bonne chance et cordiales salutations
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    @ Barberis-Gervais,
    Merci de vos bon mots ; je ne refuse jamais une main tendue de peur qu'elle ne se tende plus.
    Je crois avoir saisi votre message sur les confidences, mais ne m'en fais pas trop avec ça ; je connais un brin ces artistes qui peignent ou écrivent pour ces dames de la Grande-Allée et leur Tancrède du Ministère, et en général, c'est du bluff.
    Je vous avais dit qu'on pouvait être amis, il y a de ces choses que l'on perçoit de mémoire d'enfant, odeur de quartier je suppose... Je lèverai aussi mon verre à votre santé et celle de votre douce.
    Je voulais d'abord vous écrire ces mots en message privé mais n'y arrive pas (erreur 404 ?)
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    Vous dites que le PQ est indépendantiste. Je ne le crois pas. Il est stratégique.
    Si c'était vrai que le pq est indépendantiste, ça se saurait. Quant on croit à quelque chose, on ne se cache pas pour en parler ou en parle ouvertement.
    Remettez le PQ au pouvoir et le Québec, dans 10 ans, sera ce qu'il est actuellement. En train de bâtir des stratégies.
    Les indépendantistes devraient faire élire, lors du prochain scrutin, 5 candidats indépendantistes. En ciblant d'abord 5 comtés prenables. Concentrer par le suite tous les efforts dans ces 5 comtés. 5 députés qui feraient du bruit sur le colline parlementaire.
    J'ai toujours pensé qu'un seul Pierre Bourgault à l'Assemblée aurait fait progresser plus l'indépendance que la gang de pleutres, aplatis, que nous avons actuellement.
    Ils sont contre Jean Charest. Cela ne veut pas dire qu'ils sont prêts à se battre pour bâtir le pays du Québec. Les limousines, monsieur, les limousines. Et tout ce qui vient avec...
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2010

    Mon cher Vincent,
    le poète René Char a déjà écrit:
    "Méfiez-vous tous ne sont pas dignes de la confidence".
    Et bien je t'annonce que les lecteurs de Vigile seront dignes de ton témoignage qui n'en contient pas moins une analyse rigoureuse de la situation et des forces en présence.
    Merci de nous avoir fait confiance et de l'avoir écrit.
    Ce soir, avant souper, je prendrai une bonne bière à ta santé. J'imprime ton texte pour que ma femme puisse le lire.
    Et salutations à ta femme qui a marié un homme de coeur.
    Robert Barberis-Gervais, 21 août 2010