Le projet de mettre sur pied un Nouveau Parti démocratique (NPD) sur la scène provinciale québécoise vient de franchir une étape plus officielle. Le Directeur général des élections (DGE) a en effet reçu une demande d’autorisation formelle pour la création d’un parti.

La demande est enregistrée au nom du « Nouveau Parti démocratique du Québec », en date du 29 octobre. C’est Pierre Ducasse, un ancien candidat et conseiller de Jack Layton, qui porte le projet et se présente comme chef. « Nous remplissons les prochaines étapes administratives pour respecter les exigences du DGE et pouvoir continuer à préserver l’option d’un parti politique provincial au Québec », a-t-il indiqué au Devoir.

Mais selon lui, « nous sommes très loin d’un parti politique actif ». Y a-t-il des chances que le futur NPD-Québec présente des candidats lors d’une élection qui aurait lieu le printemps prochain ? « Le printemps, c’est proche », répond Pierre Ducasse.

Pour le moment, le DGE vérifie la validité des 100 signatures qui accompagnent la demande d’autorisation. Le processus peut se faire plus ou moins rapidement, selon le temps que prennent les signataires pour répondre aux questions du DGE.

Le NPD fédéral est derrière

Mercredi, Thomas Mulcair a confirmé que la demande d’autorisation vient de l’organisation du NPD. « C’est nous, c’est notre demande », a-t-il dit. Le chef du NPD a toutefois réitéré qu’il n’est pas dans son intention immédiate de consacrer des ressources à ce projet. « Il y a un gouvernement minoritaire au Québec, il pourrait donc y avoir des élections dans quelques mois. Je ne vais pas ouvrir un deuxième front [dans ces conditions] : mon unique priorité est de me débarrasser de Stephen Harper. »

Il y a actuellement 19 partis autorisés au Québec. Quatre d’entre eux sont représentés à l’Assemblée nationale. Thomas Mulcair justifie notamment l’idée d’un NPD-Québec par le fait qu’aucun parti n’est à la fois de gauche et fédéraliste.

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