Financement populaire des partis politiques

Le coup de Jarnac de la CAQ

«On ne voit bien qu’avec le coeur»

Tribune libre

Mitraillé de toutes parts en Chambre par l’Opposition eu égard aux allégations de financement populaire en vue d’une rencontre avec un ministre, François Legault a tranché en défendant toute forme de financement privé aux divers partis politiques, une décision qui amputera près de 1M$ par année à la CAQ.

Or, et François Legault le sait pertinemment, ce changement proposé à la loi du financement populaire des partis vient couper quelque 800,000 $ en dons privés au PQ qui, de surcroît, ne reçoit que 2,8M$ en vertu du financement public comparativement à 6,4M$ pour la CAQ.

Nonobstant l’obstruction unanime des tiers partis, une telle «manoeuvre» de François Legault représente un coup de Jarnac au PQ, dont le chef, Paul St-Pierre Plamondon est, comme «par hasard», en pleine remontée dans les sondages, se classant bon premier devant François Legault.

«On ne voit bien qu’avec le coeur»

Dans un passage tiré du Petit Prince d’Antoine de St-Exupéry, le Renard lance un message au Petit Prince, attristé de voir des milliers de roses devant lui alors que, lui, n’en possède qu’une seule sur son astéroïde: «L’essentiel est invisible aux yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur».

Depuis son adolescence, Camille Dorlodot, âgée maintenant de 25 ans, a une relation ardue avec la nourriture et une mauvaise estime d’elle-même liée à son poids. «Le plus dur dans le rétablissement, c’est de réaliser qu’au-delà du trouble, c’est la société qui est malade par rapport à l’alimentation», confie-elle entrevue. Retrouver une relation saine avec la nourriture quand on est entouré de messages favorisant la perte de poids, c’est tout le défi auquel fait face Camille.

«Je ne voulais pas en parler parce que, d’une certaine façon, j’étais bien dans mon trouble alimentaire, a-t-elle reconnu. Il venait répondre à des besoins de contrôle et une pression sociale à perdre du poids, à avoir l’air en santé.», renchérit Camille.Or, le plus difficile reste toutefois le regard de la société.

Heureusement, Camille a trouvé l’énergie nécessaire pour en parler à sa psychologue, qui l’a orientée vers la Maison l’Éclaircie, un organisme qui vient en aide aux personnes atteintes de troubles alimentaires et qui prône des rencontres hebdomadaires en groupe.

Aujourd’hui, grâce à ces échanges avec les membres du groupe, Camille a découvert tout un monde qui lui ressemble et qui lui a permis de faire abstraction des médias sociaux et de découvrir qu’«on ne voit bien qu’avec le coeur».


Henri Marineau. Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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