À l’automne, François Legault a confirmé qu’il avait l’intention de demander un troisième mandat aux Québécois. Or, aujourd’hui, le vent a changé de direction et un certain Paul St-Pierre Plamondon s’est emparé d’une partie importante des intentions de vote de la population dans un contexte où le premier ministre, depuis environ six mois, multiplie les «distractions», à tel point qu’il m’apparaît pertinent de me demander s’il est la meilleure personne pour mener la CAQ à la victoire en 2026.
Lors du scrutin de 2022, en votant massivement pour la CAQ, l’électorat s’est créé des attentes extrêmement élevées. Aujourd’hui, les Québécois éprouvent la déception d’avoir été trahis par le gouvernement Legault si bien qu’il est condamné à respecter ses promesses à défaut de quoi la CAQ risque sérieusement de perdre le pouvoir en 2026. Conséquemment, les caquistes ne peuvent se permettre de prendre les derniers sondages à la légère.
Le premier ministre semble avoir opté pour une présence au micro plus mitigée à partir de maintenant. François Legault incarne l’ADN de la CAQ, il en est le fondateur. Par conséquent, comment son caucus réagira-t-il à cette nouvelle réalité, d’autant plus que son chef l’a placé «sous haute surveillance», le vent de changement d’un remaniement ministériel à l’automne ne venant qu’ajouter au stress vécu par son cabinet en cette période d’«évaluation»?
Enfin, LA question: François Legault lèvera-t-il la main à la veille de l’examen final le 5 octobre 2026? Nonobstant le fait qu’un écart de deux ans le sépare de l’échéance, le «vieux routier» d’expérience sait très bien, qu’en politique, les mois s’égrènent très rapidement...
Je rêve depuis plus de cinquante ans…
Je rêve depuis plus de cinquante ans
D’un pays en terre d’Amérique
Qui se libère des sorts maléfiques
Qui le harcèlent depuis tant de temps
Je rêve depuis plus de cinquante ans
D’un peuple qui ose s’affirmer
Et clamer sa soif de liberté
Par delà les carcans étouffants
Je rêve depuis plus de cinquante ans
D’une voix qui proclame ses convictions
Au-delà des stériles ambitions
D’un pouvoir bêtement avilissant
Je rêve depuis plus de cinquante ans
D’une nation québécoise française
Qui arrête de filer à l’anglaise
Devant un adversaire dénigrant
Je rêve depuis plus de cinquante ans
De reprendre fièrement mes cours d’eau
Mes forêts, mes mines, mes animaux
Et d’en disposer comme je l’entends
Je rêve depuis plus de cinquante ans
D’un Québec libre et souverain
Qui aspire à se prendre en main
Et à s’assumer toutes voiles au vent
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
François Champoux Répondre
3 février 20243 février 2024,
Bonjour M. Marineau
Merci encore de votre réflexion,
Pour ma part, je pense que ça fait plusieurs années que François Legault n’a pas les qualités pour diriger adéquatement un état; quand une personne me dit que je ne dois pas remettre en doute son intégrité, je pense que cette personne manque de jugement sur l’essence même d’un humain et du respect qu’il doit accorder à chacun : les humains ont la capacité d’intelligence, et donc autant d’honnêteté que de duperie.
L’impulsivité de François Legault fait de sa personne un trumpiste de premier choix et donc un dirigeant dangereux pour le peuple du Québec.
Surtout en politique, et à la direction d’un état, nous devons toujours soumettre nos dirigeants à la transparence sans que ceux-ci ne s’en offusquent sinon, c’est le peuple qui se soustrait à sa responsabilité de surveiller ses personnes à qui il a remis les rênes du pouvoir. Ainsi va la sécurité de la bonne gestion des affaires de l’état et de toute bonne gestion : la confiance doit toujours être en porte à faux et donc être consolidée par des mécanismes qui la soutienne. Quand ces mécanismes disparaissent, le risque de fraude se multiplie rapidement. Tous les humains ont cette faille et elle est naturelle.
Quant à votre rêve depuis 50 ans, je suis sincèrement désolé pour vous; il faut cesser de rêver et passer à l’acte si la possibilité est là. Sans la capacité de réaliser un rêve, il faut réagir de façon constructive et réaliste afin de ne pas vivre malheureux toute sa vie.
François Champoux, Trois-Rivières