Lors de la récente rencontre pré-session de son caucus de députés, le premier ministre, François Legault, les a avisés d’être dorénavant plus vigilants eu égard à leurs déclarations parfois teintées de «distractions», notamment lors des points de presse qu’ils accordent.
Or, dès l’ouverture de la session, on apprend que plusieurs élus caquistes ont sollicité des maires, des mairesses et des citoyens afin qu’ils participent à des cocktails de financement en faisant miroiter la possibilité d’y rencontrer un ministre. Parmi eux figurent Louis-Charles Thouin, député dans Rousseau, Gilles Bélanger, député dans Orford, François Jacques,député dans Mégantic Sylvain Lévesque, député dans Chauveau et Yves Montigny, député de la circonscription de René-Lévesque, deux d’entre *eux étant sous la loupe de MeAriane Mignolet, la commissaire à l'éthique et à la déontologie de l’Assemblée nationale. De son côté, la directrice générale de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Brigitte Legault, dans un article publié dans le Journal du 30 janvier, atteste que «Aucun élu de la Coalition Avenir Québec n’a exigé, d’un maire ou d’un représentant de la société civile, une contribution financière pour que ses dossiers soient priorisés ou entendus.
Analysons les faits. Primo, solliciter et recevoir des dons d’élus municipaux est non seulement légal, mais pratiqué par toutes les formations politiques au Québec, le montant maximal étant fixé à 100 $. Toutefois, secundo, là où le bât blesse avec le plus de cynisme, c’est lorsque ce «don» se transforme oe objet de monnayage permettant d’avoir accès à un ministre lors d’un cocktail de financement.
Enfin, pour clore le débat, le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, s’est engagé, dans le cas où il prendrait le pouvoir, à ce que la participation des ministres aux cocktails de financement soit tout simplement bannie... Alors pour ce qui est de la prudence eu égard aux «distractions», on en reparlera!
PSPP s’en va t’en guerre!
Tel que défini sur le Web, l’usage problématique d’Internet et des nouvelles technologies, communément appelé cyberdépendance, se traduit par une utilisation persistante et récurrente des technologies ou des moyens de communications offerts par Internet qui engendrent des difficultés chez l’individu, la cyberdépendance amenant un sentiment de détresse et des problèmes au niveau psychologique, social ou professionnel.
On ne se le cachera pas, la cyberdépendance est devenu un fléau attaquant vivement la santé publique au Québec, particulièrement chez les jeunes. À titre d’exemple plutôt révélateur, il était pour le moins sidérant de remarquer, dans le hall d’un hôtel de Punta Cana où je logeais, un couple accompagné de ses deux enfants complètement obnubilés par leur téléphone cellulaire pendant des heures sans qu’aucun d’eux ne lève la voix pour entamer quelque conversation «en famille dans un décor paradisiaque».
Dans cette foulée, je ne peux qu’abonder dans le sens du chef du parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) qui a décidé de partir en croisade contre l’énorme temps d’écran de nos jeunes, et de le qualifier à bon escient de problème de santé publique. L’ appui de telles campagnes publicitaires constitue, à mes yeux, un apport significatif au mouvement de sensibilisation.
Or, qui n’a jamais vu l’hôtesse d’un buffet entre amis répondre à son cellulaire pendant que tous les convives festoyaient ensemble. Qui n’a jamais remarqué au restaurant un couple avec son tout jeune enfant envoûté par les images projetées sur les écrans des cellulaires pendant que l’enfant, les yeux telles des billes, en avaient carrément plein le vue.
Inutile d’aller plus loin, on sait déjà où débute le problème: chez les parents. Sans l’implication constante accompagnée de règles délimitant un temps d’utilisation eu égard à l’âge de l’enfant, toute autre tentative se retournera en un coup d’épée dans l’eau. Nonobstant que cette discipline demande beaucoup de patience, de discussion et de compromis entre les parties, je ne vois que cette avenue qui demeure la plus efficace pour pallier les effets pervers de la cyberdépendance.
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
François Champoux Répondre
1 février 2024Bonjour M. Marineau,
Je ne comprends pas pourquoi toutes ces personnes et ces partis politiques ne frappent pas à la porte du Mouvement Desjardins; là se trouve du capital coopératif disponible à toute bonne cause…
Probablement que le Mouvement Desjardins se refuse jusqu’à maintenant à financer gratuitement (dons, subventions, commandites) les partis politiques, mais ça viendra bien, car là est son intérêt primordial: la protection du Mouvement Desjardins par la loi du Québec sur les coopératives de services financiers (L.R.Q., c. C-67.3).
Gérald Larose, ancien président de la CSN et ancien président de la Caisse d’économie solidaire Desjardins (CÉSD) disait ne pas faire de dons dans les entreprises de pétrole ni celles de l’armement, mais il faisait des dons au journal Le Devoir! Quand on flirte avec le journalisme, on est proche de la politique.
Et depuis 2015, depuis qu’André Chapleau (responsable des communications chez Desjardins) a annoncé à la télévision de Radio-Canada que Desjardins pouvait faire des ristournes collectives, on ne compte plus les millions que les membres tirent par la fenêtre sans que l’AMF y redise la moindre réprimande éthique. Ce qui a permis au président Cormier d’accaparer la jolie somme de 100 millions pour en faire des cadeaux aux entreprises de son choix.
Vraiment généreux ce Mouvement Desjardins avec l’argent des membres bien exploités à leur insu.
François Champoux, Trois-Rivières