Le présumé terroriste Bain a comparu le 3 septembre 2013 en cour criminelle de Montréal. C’est sa seizième comparution depuis les événements du 4 septembre 2012.
Un nouveau juge, Marc David, a reporté sa prochaine comparution au 4 novembre 2013 en lui demandant expressément de se trouver un avocat pour sa défense, avocat qu’il devra payer car Bain n’a pas le droit à l’aide juridique.
Comme je l’avais noté dans un article « Du Pastagate au Baingate » paru chez Vigile, en juin 2013. C’est le juge Pierre E. Labelle, juge nommée par la ministre libérale Weil en 2009, qui émet et confirme, au début de mai, son ordonnance de non-divulgation de la preuve et même les raisons qui motivent un tel embargo. Cette ordonnance de non-publication ubuesque amène Bain, le 21 mai, à renoncer à son enquête préliminaire et à demander d’aller directement à son procès.
Le 3 septembre 1013, le juge Marc David remplace le juge Labelle. Pourquoi l’arrivée d’un autre juge ? Mais une question plus importante : la justice sera-t-elle mieux servie avec ce changement ? Nous en doutons fortement lorsque nous regardons d’où vient ce juge.
En effet, nommé juge en 2005 par Yvon Marcoux, ministre libéral, Marc David venait du bureau d’avocats Shadley Battista (une douzaine d’avocats), située à Montréal. Petit cabinet par le nombre d’avocats, Shadley Battista a une influence très importante sur la scène juridico-politique au Québec et a ses entrées au Parti Libéral du Québec (PLQ).
1) En 2007 seulement, le ministre libéral Jacques P. Dupuis a nommé deux juges à la Cour du Québec qui avaient des liens avec Shadley Battista. En mai 2007, Guy Cournoyer devenait juge à la Cour du Québec. En octobre, c’était Patrick Healy qui était sélectionné comme juge.
2) En 2010, Giuseppe Battista était le procureur en chef de la Commission Bastarache. Le Parti Québécois critiquait cette nomination étant donné que Battista avait été antérieurement sur des comités de sélection de juges. La Commission Bastarache a été un écran de fumée qui nous a coûté plus 5,5 millions de $.
3) Le 4 septembre 2012, Gilles Ouimet, avocat chez Shadley Battista (1999 à 2012), est élu député libéral dans Fabre. Il remplace alors l’ancienne ministre Michelle Courchesne. Il a été bâtonnier du Québec en 2010-2011. Il a ainsi participé à certains travaux de la Commission Bastarache avec son collègue de travail Giuseppe Battista, situation équivoque dénoncée par Marc Bellemare et le Parti Québécois.
Ces faits nous permettent de douter que l’arrivée de ce nouveau juge, dont l’ancien cabinet d’avocats auquel il appartenait a toujours été proche du PLQ, va permettre de nous éclairer sur le complot et la tentative de meurtre sur Pauline Marois, le meurtre de monsieur Blanchette et la tentative de meurtre de monsieur Courage. Je crois que d’ici quelques mois Bain va choisir de plaider coupable pour une accusation moindre. Nous ne saurons jamais les raisons de la passivité de la Sûreté du Québec dans ces événements. Voulait-elle donner une leçon au PQ?
Lorsque l’on regarde tout le battage médiatique contre la Charte sur la laïcité et l’ardeur des médias à rechercher des témoignages de personnes qui déclarent être opposées à celle-ci, je me demande les raisons qui ont conduit ces mêmes médias à ne pas enquêter sur ce complot et le passé trouble de Henry Bain. Donnez-moi un pays dans le monde occidental où les médias ont négligé de mener des enquêtes très fouillées sur des complots politiques meurtriers qui concernent le premier chef de l'État ?
Cette histoire que les médias ont choisi d’envoyer aux oubliettes nous démontre que la concentration des médias au Québec est une donnée fondamentale et constitue un blocage majeur dans la poursuite du projet indépendantiste.
Où sont les médias ?
La saga judiciaire de Henry Bain continue ...
Comment noyer le poisson ?
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
12 septembre 2013Monsieur J.A.,
Reprise d'un commentaire publié le 7 sept sous le billet de M. Paul Morissette "Mentir pour régner".
M. Morissette,
Merci de braquer ainsi les réflecteurs sur les langues sales, politiciens ou reporters.
Les milliards volés par un gouvernement illégitime sont oubliés plus rapidement qu’un vol de steak par un sans abri ! On entend un très récent député canadian se laver les mains de magouilles sous prétexte qu’il aspire à refaire la ville de Montréal. On entend des résidus d’une administration provinciale défaite il y a moins d’un an vociférer parce que notre gouvernement minoritaire n’a pas encore réparé tous leurs dégâts en ressources naturelles et fermetures d’usines.
Preuve qu’on n’a pas décapité l’hydre à tête canadian, un terroriste a échoué l’assassinat de la première ministre et il met en échec depuis ce temps le système judiciaire... Il vocifère à la tête des juges encore, pendant qu’un tortionnaire américain est mis en prison en quelques semaines de son arrestation, puis il est suicidé... Mais notre "porte-parole de l’opposition" west-end est gardé sous silence par la presse canadian du Québec. Il a fallu qu’un reporter privé, cette semaine, joue de sa notoriété d’acteur et metteur en scène (de Tchékov), Yves Desgagné, pour rappeler au grand public télévisuel qu’à côté d’Occupation Double, notre quotidien grouille de manipulations troubles, parce que nous manquons de couilles pour élire un gouvernement libre, qui pour notre pays se mouille.
Archives de Vigile Répondre
12 septembre 2013Ne comptez surtout pas sur Yves Boisvert de Gesca qui as mis le couvert sur la marmite et classer l'affaire deux jours après l'attentat en écrivant au nom de Gesca qu'Henry Bain n'était qu'un pauvre homme malade sorti des bois et qui as agit sans motivation politique pour commettre son attentat raciste au Métropolis.
C'est le même Boivert qui est en campagne chez Gesca qui se bat contre la charte pour faire accepter le voile partout ou il le peut a grand coup d'articles larmoyants et culpabilisateurs.
Parce que pour Boisvert et la floppée de journaleux trudeauiste de Gesca l'intolérance est l'apanage propre aux québécois qui refusaient de plier face a des intégristes religieux sikhs qui utlisaient leur propres enfants en otages afin d'extorquer des accomodement religieux dans le sport.
Mais nous ne devons pas lacher
Dans le même registre sur la défence des droits des minorités francophonnes Gesca qui n'hésite pas une seconde a déchirer sa tunique rouge a la moindre rumeur non fondé a l'effet que les droits d'un anglophonne ou d'un allophonne aurait pu être ignorer se taise sur ce jugement qui oblitère les droits des francophones en Colombie Britannique .
Défaite de la minorité en Colombie-Britannique.
La Fédération des parents francophones et le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique poursuivaient le gouvernement pour faire respecter le droit de recevoir une éducation en français. S’appuyant sur une loi britannique datant de 1731, qui stipulait que les procès devaient se dérouler en langue anglaise, le gouvernement a exigé que l’importante documentation présentée par les francophones soit traduite.
La Cour suprême a soutenu que le respect des compétences des provinces avait préséance sur la défense du français
Ou est Trudeau pour s'indigner ?
Ou est Pratte pour un éditorial ?
Ou est Cardinal pour s'en plaindre et le dénoncer ?
Ou est Boivert pour commenter ?
C'est le silence complice et obscène des fédéroteux trudeauistes de Gesca qui pévaut .
Définitivement il n'y as rien strictement rien a attendre de la Gescapo fédéroteuse trudeauiste de Gesca.