S’organiser pour gagner

La nécessaire Alliance

Pour survivre, il faudra conclure la Paix des Braves

2011 - Actualité indépendantiste

Je me dois de souligner que la proposition de Daniel Breton d'un PACTE entre tous les partis indépendantistes avant la prochaine échéance électorale n'est pas une idée nouvelle.
Pierre Cloutier a proposé un PACTE lui-même, le 26 juillet dernier, (c’est-à-dire, il y a 25 textes passés) : « Proposition simple de pacte souverainiste pour les prochaines élections.»
Pourquoi le PACTE proposé par Daniel Breton serait-il une diversion alors que celui de Pierre Cloutier serait légitime ?
Quels disent ces deux PACTES.
PACTE de Daniel Breton :

Daniel Breton propose que les Péquistes, les Solidaires et les Indépendants travaillent ensemble pour conclure un PACTE afin de réaliser un plan en trois Phases. La première Phase a déjà eu lieu. C’était le Maîtres chez-nous de Lesage, Lévesque et Parizeau. Il propose que la Phase 2 soit la prochaine élection, Maîtres chez-nous 21e siècle. Celle-ci consiste à mettre fin à la corruption, au vol de nos ressources et à bâtir l’indépendance énergétique, c’est-à-dire l’indépendance économique, qui mène à la réalisation de la Phase 3 : l’Indépendance du Québec.

PACTE de Pierre Cloutier :
Pierre propose de rallier les divers partis souverainistes/indépendantistes (PQ, QS et PI) ainsi que les candidats indépendantistes indépendants ou d’une éventuelle coalition sur un thème principal de l’élection véhiculé par tous les candidats souverainistes/indépendantistes soit celui de l’indépendance nationale ou de la souveraineté du Québec, et qu’en cas de majorité des votes, les députés indépendantistes/souverainistes procèdent rapidement à une déclaration d’indépendance, qu’en cas de majorité des sièges seulement, un processus d’accession à l’indépendance soit mis immédiatement en branle et qu’une consultation populaire ait lieu à l’intérieur du mandat, soit sur une question simple portant sur la souveraineté de l’État, soit sur une constitution préparée préalablement par une constituante citoyenne. Chaque candidat serait libre de présenter de manière secondaire son programme électoral provincial selon son appartenance politique. Il affirme que ce serait la meilleure façon de changer le rapport de forces et de prendre le contrôle de notre État national tout en assurant une participation citoyenne au projet d’indépendance ou de souveraineté. Les 2 objectifs de l’indépendance et d’un renouveau démocratique seraient ainsi bien servis.

Je ne veux pas comparer les deux propositions de PACTES. Chacune a des mérites. Je suis bien heureux, par exemple, que Pierre Cloutier soit conscient de l’importance changer le rapport de forces et de prendre le contrôle de notre État national.
Cependant j’ai de la difficulté à concilier sa proposition de PACTE avec son autre texte, publié 29 jours plus tard et intitulé Message aux indépendantistes : L’union des forces souverainistes est un mythe, une chimère, une abstraction. On n’en est pas à une contradiction près dans ses textes, mais, à mon avis, cette contradiction enlève de la crédibilité, soit à un texte, soit à l’autre, ou à son auteur, à qui on a envie de dire, pour utiliser sa propre expression, arrête « de "niaiser avec le puck" ».
Je voudrais aussi ajouter qu’un autre personnage, présent sur Vigile, et qualifié de pur et dur dans certains médias, a aussi proposé un PACTE pré-électoral. Il s’agit de Gilbert Paquette.
En 2008, Gilbert Paquette, président des IPSO, et aujourd'hui un des porte-paroles de Cap Sur l'Indépendance, défendait cette idée avec des arguments convaincants. Il allait plus loin, il incluait même dans ce PACTE, l’ADQ de Dumont, un parti autonomiste.
La proposition de PACTE fut publié ici même sur Vigile, dans un texte intitulé Pour un pacte électoral « rapatriement ou indépendance »,
PACTE de Gilbert Paquette :
Pour dégager une majorité claire au Québec, un des partis politiques devra prendre l’initiative de susciter une collaboration, un pacte électoral entre plusieurs partis sur la question nationale. N’en déplaise aux exclusivistes du PI, il faut créer les conditions d’une convergence nationale et le PQ y a un rôle important à jouer, tout comme le PI, l’UDIQ, Québec solidaire et même l’ADQ. Si au moment du vote, comme ce fut le cas à la dernière élection, les candidats dont le parti est favorable au rapatriement partiel des pouvoirs ou à l’indépendance rassemblaient plus de 50% des votes et des sièges à l’Assemblée nationale, ils adopteraient une loi pour entreprendre le rapatriement.

Ce PACTE fut même l’objet d’une conférence-débat des IPSO, entre Gilbert Paquette et Claude Bariteau (Université Laval, Rassemblement pour l’Indépendance du Québec). Le débat peut être visionné ici à 21:00 :
La proposition de PACTE, baptisée par monsieur Paquette La nécessaire Alliance, fut l’objet de la publication d’une plaquette aux Intouchables, Montréal, 2008, 152 pages.
Il est étonnant de trouver de grandes similitudes entre la proposition de PACTE de Gilbert Paquette et la proposition de PACTE de Pierre Cloutier car en 2008, Pierre Cloutier avait rejeté le PACTE de Gilbert Paquette dans un commentaire, en ces termes : « Autrement dit, c’est de la boulechite pour naïfs chroniques et penser que ces 2 partis vont faire alliance au nom des intérêts supérieurs du Québec relève de la pure utopie. ».
Une dernière remarque, puisque Pierre Cloutier évoque la disparition du Parti Québécois (deuxième partie, paragraphe 11). Il faut être conscient qu'un parti politique de la taille du PQ ne va pas s'évaporer. Le parti Union Nationale de Maurice Duplessis, malgré la mort de celui-ci en 1959, n'a été dissous qu'en 1989. Le parti a connu un retour au pouvoir en 1966, avec Daniel Johnson, et a encore obtenu 18% du vote et onze députés sous la direction de Rodrigue Biron, en 1976. Et l’ADQ de Dumont est toujours là à ce que je sache.
La leçon de cette histoire : proposer un PACTE entre les différents acteurs, avant une élection, ne devrait en aucun cas être taxé de diversion ou de boulechite. L’Union Nationale et le Parti Québécois sont tous les deux le résultat d’un PACTE électoral, ainsi que le Parti Conservateur à Ottawa.

Squared

Rhéal Mathieu73 articles

  • 109 339

Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2011

    Quand le nombre du collectif augmente, sa force augmente.
    Quand nous arrivons dans une rencontre - virtuelle ou non - avec la ferme intention de convaincre les autres de sa façon de voir, ça génère de la division.
    En fait, il faut commencer avec les bons coups pour ensuite déterminer quels autres bons coups peuvent être faits dans l'état actuel de la société. Ainsi, chacun propose, quelles actions sont les meilleures, et discute de ce qu'il attend de tous.
    Ensuite est regardé quelle action est la plus avantageuse pour tous.
    Ici, en ce qui nous concerne, toute forme de consultation populaire dont le résultat est la quantité de votes reçus pour, peu importe la proposition, est devenue en soi une chose que la population ne désire pas. Donc, sur laquelle il n'y aura pas d'appuis massifs. Donc, un potentiel de défaite la plus cuisante pour tout le Québec, et ce dans toute son histoire.
    Pourquoi?
    Parce que les bons coups de notre société remontent à la Révolution tranquille et depuis ça brette avec quelles est la meilleure consultation populaire. La population veut maintenant, même les indépendantistes purs et durs, que le bien commun, le leur, soit assuré.
    Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui avec Charest, Legault. C'est pourquoi les Québécois ne veulent plus rien savoir d'une quelconque gogosse qui repose sur un calcul de vote acquis.
    Nier cette réalité équivaut aujourd'hui à vouloir se suicider.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2011

    Oups. Pour joindre directement l'article de Pierre Cloutier : Il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre, cliquez ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2011

    La vraie solution pour une nécessaire alliance est pourtant clairement décrite ici : Il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre par Pierre Cloutier au point [11]. Et le moyen pour y arriver est aussi bien simplement présenté au point [4] du même document.
    Une élection référendaire, une constitution d'état qui inclut l'indépendance énergétique. Voilà qui n'est pas pourtant du changement pour le changement seulement mais qui pourtant ira chercher une population en mal de changement.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2011

    "On pourrait appeler cela de l’écolo-péquisme ou du péquisme écologique. On tourne en rond. On revient à la case départ. Basta."
    Donc: l'écologie est incompatible avec l'État libre du Québec?
    Pourtant, l’UNION actuelle de l’opposition est faite sur la nécessité incontournable de l’indépendance énergétique. Et c’est plus sérieux qu’on pense. Le Québec se distingue au Canada pour sa ferme volonté de diminuer les gaz à effet de serre. Contre nous, le gouvernement fédéral qui protège les toxiques sables bitumineux.
    Cette union réelle qui nous distingue du ROC ne devrait-elle pas être valorisée comme moyen ultime d’indépendance économique ? Si nous sommes assurés de l’indépendance économique, par le contrôle de nos ressources naturelles, qui donc ne nous suivrait pas dans un logique projet d’indépendance politique, culturelle et géographique?

  • Pierre Cloutier Répondre

    27 août 2011

    [1] Quand je vois tout cela, j'ai l'impression de revenir 50 ans en arrière quand le gouvernement Lesage, sous l'instigation de René Lévesque, a proposé la nationalisation de l'électricité lors de l'élection 1962.
    [2] D'ailleurs, le slogan des libéraux à l'époque était "Maître chez nous".
    [3] 50 ans plus tard, le Québec n'est pas devenu pour autant un État souverain et on nous propose le même scénario (Maîtres chez nous au 21e siècle, cette fois en disant que cela va nous conduire à l'indépendance énergétique, qui va nous conduire à l'indépendance économique qui va nous conduire à l'indépendance politique.
    [4] Tout cela c'est de l'étapisme même si on essaie de lui donner une enveloppe moderne.
    [5] On pourrait appeler cela de l'écolo-péquisme ou du péquisme écologique. On tourne en rond. On revient à la case départ. Basta.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2011

    S'allier est fondamental.
    L'envergure du mouvement souverainiste prit de l'ampleur après la Révolution tranquille. De façon toute naturelle, plus nous donnons des moyens aux gens, plus ils désirent être libres. Évidemment, il y a les précurseurs comme Bourgeault qui a initié ce désir.
    Mais tout ça est arrivé parce que sur le terrain, notre État-Nation devenait plus fort, capable d'agir avec envergure, avec comme conséquence le potentiel - si le travail de la Révolution tranquille aurait continué - d'être reconnu comme libre et indépendant.
    Malheureusement, ces moyens actuellement nous sont enlevés avec rigueur et détermination par M. Charest et bientôt Legault. C'est pourquoi il est nécessaire de les reprendre et les remettre au service du public avant de faire reconnaître notre État-Nation comme indépendant.
    En fait, notre reconnaissance peut survenir dans la dynamique ainsi générée par la reprise de possession de nos actifs collectifs comme fut la cas de la naissance d'un mouvement de masse de la souveraineté après la Révolution tranquille.
    Mais la division générée par des discussions oiseuses de plusieurs assure l'isolement des Québécois qui veulent continuer à progresser.
    Le bien commun rallie. Quand je vois des souverainistes briser les pouvoirs que nous avons actuellement au nom d'arguments vains, je suis convaincu que le bien commun ne les intéresse pas.
    C'est pourquoi les Québécois ne voteront jamais pour ces faux semblants de rassembleurs qui au fond n'en veulent que pour leurs idées.
    J'ai assisté au discours de M. Breton au NMQ le 21 août, il fut le seul à enflammer les gens : ces purs et durs qui ne veulent que l'indépendance.
    Le bien commun rallie mais pas les vains discours.
    Le Québec va se rallier au PQ seulement si le bien commun devient leur seule priorité, avec caractère, parce que tous savent au Québec que nous nous faisons voler.
    Croyez-moi, la façon d'accéder à l'indépendance est secondaire dans cette situation. Malheureusement, trop pensent encore que l'indépendance dépasse la nécessité de reprendre les pouvoirs acquis à la Révolution tranquille.
    Agir ainsi est une trahison de la volonté populaire puis du désir de chaque Québécois à faire progresser le Québec, et surtout un profond mépris de ce qui existe, comme ces quelques Anglais qui nous méprisent encore parce que nous existons.

    Heureusement, Daniel Breton tente de ramener les gens sur le terrain des vaches, mais seul il ne réussira pas.
    C'est pourquoi il faut s'unir par la compréhension. L'entêtement va nous maintenir diviser pour notre plus grand malheur, plus grand que celui de 1760 ( http://www.vigile.net/Une-Nation-face-a-son-destin ).
    Enfin, si plusieurs pensent encore que notre situation est causée par le PQ, allez vous acheter un miroir.
    Patrice Beaudoin

  • Pierre Gouin Répondre

    27 août 2011

    D'accord pour l'union des forces indépendantistes mais on n'y arrivera pas avec des gens qui tiennent à vendre leus bébelles. L'indépendance économique je ne vois pas ce que ça peut-être concrètement, quelque chose comme la Corée du Nord? En se séparant du Canada le Québec atteindrait immédiatement un degré d'indépendance économique, ou plutôt d'interdépendance, comparable à celui des autres pays développés. Il faut donc surtout dénoncer ce que nous coûtent cette association au reste du Canada et le maintien au pouvoir au Québec d'un premier ministre qui méprise les québécois. Enfin, on ne peut pas reprendre le contrôle de nos ressources naturelles sans se débarrasser d'abord du gouvernement Charest.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    27 août 2011

    Monsieur Mathieu,
    C'est une lapalissade d'affirmer que l'union fait la force. On s’entend tous et toutes là dessus.
    La question, c'est qui s'allie avec qui, sur quelle base et surtout, avec quel programme.
    Vous ne voulez pas comparer les programmes et je vous comprend, car en la comparaison ferait tout de suite apparaitre la ligne de démarcation fondamentale entre indépendantistes et souverainistes.
    D'un côté, il y a ceux qui veulent mettre l'indépendance sur la table. De l'autre, ceux qui veulent réaliser plein de bonnes choses avant de commencer à en parler.
    Alors, c'est bien évident, Si l'on est avant tout "autre chose qu'indépendantiste", on aura naturellement tendance à faire en sorte que son option soit réalisée en premier. Et on concoctera une théorie pour la circonstance.
    C'est Dans le cas de Daniel Breton, il l'affirme lui-même: il est d'abord écologiste puis souverainiste. Tout comme d'autres pourraient être d'abord et avant tout féministes, socialistes, etc....
    La théorie de Breton (mais du PQ avant lui) c'est des étapes, comme les étapes du développement du fœtus, une étape amène l'autre qui lui succède nécessairement:
    - d'abord réaliser provincialement notre indépendance énergétique;
    - viendra de conséquence notre indépendance économique;
    - et passé ce point qu'adviendra-t-il ??
    Et tous les fidèles de répondre en cœur: Ben voyons, "l'indépendance du Québec"!!
    Partout sur la planète les États déjà souverains se démènent pour trouver des pistes de solution visant à garantir leur indépendance énergétique ; l'économie des États déjà souverains est vampirisée de toutes parts et on se fait dire qu’une simple province va y arriver avec ses petits pouvoirs locaux?
    Monsieur Mathieu nous n'avons pas besoin d'être économistes pour comprendre que l’ordre des étapes écolo-péquistes ne fait pas de sens, à moins de vouloir reporter aux calendes la question de l’indépendance.
    Pour reprendre un terme que vous aimez utiliser, "il faut avoir un trou dans la tête" pour ne pas s'en apercevoir.
    L'union fait la force et l'oignon fait la soupe que vous nous servez!
    Jean-Pierre Bélisle

  • Fernand Lachaine Répondre

    27 août 2011

    L'alliance monsieur Mathieu ne sera malheureusement pas possible.
    Regardez ce qui se passe sur Vigile et vous avez votre réponse.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    27 août 2011

    Le danger de l'approche en trois étapes de monsieur Breton, c'est que la deuxième étape - reprendre le contrôle de nos ressources - nécessite de s'attarder au pouvoir et, donc d'en subir l'usure avec, pour conséquence, une défaite certaine lors de la troisième étape, celle de l'indépendance.
    La meilleure solution serait de mettre la troisième étape avant la deuxième et de reprendre le contrôle de nos ressources seulement après avoir gagné la consultation populaire. Pour moi, l'étapisme, c'est une pure perte de temps. C'est même suicidaire!
    A quoi sert de reprendre le contrôle de nos ressources naturelles si on reste dans le Canada? Car dix ans plus tard, les Libéraux reprendront le pouvoir et recommenceront à tout dilapider parce que leur but foncier est d'affaiblir notre Etat et notre peuple.
    Quant à la mort du PQ, c'est la chose à éviter puisque cela signifierait la mort du projet national. La création d'un autre parti indépendantiste impliquerait en effet une énorme perte de temps, un temps que nous n'avons plus à cause de l'immigration massive. De toute façon, rien n'empêcherait le nouveau parti de dégénérer comme l'a fait le PQ...
    Ici, la solution est de virer les chefs actuels du PQ pour ensuite en reprendre le contrôle, remettre la souveraineté à l'avant-plan et essayer de la gagner et de la faire dès le début d'un mandat. C'est ça la solution!
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2011

    Mr Mathieu…
    En tout respect… votre «en-tête» de «Paix des Braves» ne s’applique aucunement à votre idée… (également avancé par d’autres… ) de «pacte» conclu entre parti politique d’opposition (pacte conclu envers eux-mêmes!)
    L’idée de «Paix des Braves» s’applique lorsque deux belligérants, deux coalitions de belligérants, ou que toute autre formes de (deux) groupes se disputent ou font la guerre entre deux blocs et en finissent par conclure cette «paix des braves»… Dans le cas qui nous concerne, ce concept s’appliquerait dans le cas où l’ensemble des partis d’oppositions québécois d’une part concluraient une entente avec le gouvernement Charest d’autre part. Là ou il y a présentement véritablement rapport de force. Tel n’est pas le but de votre exposé.
    Je me permets de faire cette remarque considérant tout le respect que j’apporte envers «notre» véritable «Paix des Braves» historique ; soit celle de la «Grande Paix» de Mtl (1701) sans quoi nous ne serions pas là (comme canadien-français…) à discuter de tels propos aujourd’hui…
    Amicalement
    Sylvain Marcoux

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2011

    Mr Mathieu,
    Vous terminez votre exposé en prétendant en tirer une «leçon», soit celle-ci ;
    «L’Union Nationale et le Parti Québécois sont tous les deux le résultat d’un PACTE électoral, ainsi que le Parti Conservateur à Ottawa.»
    Je n’ai cependant d’autres choix, sans nécessairement pousser l'extrème jusqu'à «taxer de diversion ou de boulechite» extrême cette idée de projet de «pacte» électoral multi-céphale (quoi que...), de vous rappeler qu’il serait plus juste d’affirmer que l’Union National, le Parti Québécois et le Parti Conservateur ne sont nullement le résultat de «Pacte électoral». Car ce sont effectivement, dans les trois cas, de véritable parti politique ayant eu chacun, et dès leurs fondations, leurs propres directions, leurs propres chefs, de même que leurs propres programmes.
    Il serait donc plus juste d'affirmer qu’ils furent tous trois issus de fusions de partis politiques préexistant… mais abandonnèrent leurs identités (programmes, directions, chefs…) à la faveur du nouveau parti ainsi fusionné…
    Là est la véritable leçon à tirer de cette histoire.
    Vous voulez une authentique «leçon de l'histoire» ?
    CHEF CHARISMATIQUE,
    LEADERSHIP ASSURÉ PARCQUE LEADER ENTOURÉ D’UNE ÉQUIPE CRÉDIBLE ET SOLIDAIRE, PROGRAMME NATIONALISTE ET LIMPIDE… corolaire…
    DISPARITION DU PQ !
    Sylvain Marcoux