La différence ouïgoure (Chine)... et les franco-canadiens!

ou l’application du rapport Durham à la Chinoise!!

Le français — la dynamique du déclin


La différence ouïgoure... - « En 1949, au moment où Mao Zedong et les communistes ont pris le contrôle à Pékin, il y avait une écrasante majorité ouïgoure dans le Xinjiang qui était une province autonome, le Turkestan oriental. Trois Chinois sur quatre étaient ouïgours, alors que les Hans ne représentaient à peine plus de 6% de la population. Ces Chinois «de souche» comptent maintenant pour 40% de la population du Xinjiang, grâce à la politique d'immigration incitative de Pékin qui favorise leur établissement dans des provinces où les minorités sont particulièrement visibles. Les Ouïgours sont toujours majoritaires au Xinjiang, mais on estime qu'ils ne représentent plus que 45% de la population.
Assimilation forcée
La capitale, Urumqi, où se prennent les décisions politiques, est le seul endroit où les Hans sont majoritaires. Le mouvement nationaliste ouïgour se nourrit de cette assimilation forcée. »

Et le Canada….
En 1900-1920, l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions recensés en 1980)

Lors du recensement américain de 1980, les personnes qui se déclaraient d’origine Française constituaient le cinquième groupe ethnique aux États-Unis, juste avant les Italiens et ils représentaient 13 millions d’habitants. Si le sujet vous intéresse, il est exploité dans le livre « The French-Canadian Heritage in New England » écrit par le franco-américain Gerard J. Brault, University Press of New England, Hanover, 1986. On peut y lire : « Many Franco-Americans also have Acadian ancestors, but an overwhelming majority are descended from Quebecois. Emigration to the United States occurred mainly from 1870 to 1930, peaking in the 1880s. ».
Effectivement, il y a deux fois plus de Québécois aux Etats-Unis, qu’au Québec!!!!!
Cette émigration était aussi motivée par les mêmes raisons économiques.
Après la pendaison de Louis Riel et le génocide des métis dans l’ouest canadien, le gouvernement canadien appliqua une politique de colonisation dans l’ouest canadien, en y distribuant des subventions et en y donnant des terres. Il y eu une vaste campagne de promotion en Europe. Il est important de noter que ces privilèges n’étaient pas disponibles pour les Québécois, qui comme vous le dites, manquaient de terres à cultiver. C’est ce qui explique leur exil aux États-Unis, plutôt que vers l’ouest canadien.
Il y a environ 7 millions de francophones au Québec et un million de francophones hors Québec. Si le Canada avait permis aux Québécois de coloniser l’ouest canadien plutôt que de s’exiler aux États-Unis, on peut supposer qu’il y aurait 21 millions de canadiens dont la langue maternelle serait le français. La population totale du Canada est d’environ 32 millions d’habitants.
Les francophones seraient, et de loin, le groupe majoritaire dans ce beau Canada.
Est-ce que la politique d’exclusion des Québécois dans ce beau Canada, tout comme celle de rendre le français illégal dans tous les autres provinces à la même époque, était préméditée ou un pur hasard???
Serait-ce l’application du rapport Durham, qui préconisait la disparition ou le génocide des Québécois?
Que de se poser la question, c’est d’y répondre!!!!
La réponse s’appelle « l’assimilation » et elle est bien connue et documentée depuis longtemps, voir la référence ci-dessous :
« Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.
Laurent Desbois
Ex-franco-Ontarien,
fier Québécois depuis trente ans,
et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!

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Laurent Desbois92 articles

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Ex-franco-hors Québec, d’origines métis et acadienne, fier Québécois depuis plus de quarante ans, et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2009

    Quand l'empire chinois s'est dissous en 1911, le Xinjiang fut alors le Turkestan Oriental et n'avaient d'allégeance qu'envers la dynastie mandchoue (Qing), à l'instar du Thibet. Il fut en proie aux Seigneurs de Guerre et aux factions pro-bolchéviques. Il aurait pu être absorbé dans l'Union Soviétique.
    Après la Seconde Guerre mondiale, l'élite pro-soviétique voulait créer un état satellite de Moscou, à l'instar de la Mongolie Extérieure.
    Mais Staline négociait avec le nouveau régime communiste chinois.
    La seconde République du Turkestan oriental, qui est restée indépendante pendant cinq ans, est tombée sous la coupe de la Chine communiste en 1949 après que ses dirigeants ont été tués dans un mystérieux accident d'avion en se rendant à une réunion avec le président chinois Mao Zedong.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    Laurent Desbois nous dit qu'il est un ex-franco ontarien et maintenant un fier Québécois. C'est clair. Et il n'y a pas là matière à discussion.
    M.M. Bergeron et Bousquet, vous faites diversion par rapport au sens principal de son intervention qui est pertinente et instructive sur: l'application en Chine des méthodes de minorisation et d'assimilation prônées par Lord Durham; la dispersion des canadiens-français et des Québécois au Canada et aux Etats-Unis.
    Cela méritait mieux qu'une vaine discussion sur le vocabulaire.
    R.B.G.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    M. Jacques Bergeron, vous suggérez de continuer de nommer les anglophones du Québec, les « Anglos-québécois ». Très bien mais, si un anglophone du Québec est appelé comme ça, un francophone du Québec devrait s'appeler Franco-québécois ou franco-Québécois ou Québécois francophone, ce qui me semble synonyme.
    Si on se utilise Québécois seulement, ça veut dire qu'on ne fait pas de différence entre un citoyen du Québec anglophone ou francophone.
    En réalité, nous sommes de nationalité canadienne avant d’être Canadienne-française comme le chantait M. Claude Gauthier comme suit :
    Je suis de nationalité canadienne-française
    Et ces billots j' les ai coupés
    À la sueur de mes deux pieds
    Dans la terre glaise
    Et voulez-vous pas m'embêter
    Avec vos mesures à l'anglaise
    Quand il a vu le changement de canadien-français à Québécois, il a changé sa chanson de canadienne-française à québécoise-française et le tour était joué.

  • Jacques Bergeron Répondre

    9 juillet 2009

    Cela me semble très bien et aller de soi de se dire «Franco-ontarien» alors que l'on est minoritaire en pays Anglo-saxon. Cela va autrement lorsque nous sommes en pays majoritaire au pays du Québec dont la langue officielle est encore et toujours le «français». Il nous faut donc éviter de se définir comme «Franco-québécois» en laissant ce nom à la minorité «anglo-québécoise» et à nos frères d'ailleurs en Amérique du nord. Nous sommes des Canadiens-français Québécois,ou des Québécois , tout simplement, mais nous ne sommes certainement pas des Franco-Québécois ou des Québécois
    français ou encore des Québécois de langue française!À moins que l'on veuille absolument se comporter comme un peuple minoritaire dans le pays du Québec on refusera de se définir comme Franco quelques chose chez nous. Laissons les «Anglos-québécois»,toutes ethnies confondues,s'identifier comme les minorités doivent s'identifier en quelque endroit où elles vivent, et nos frères «Franco-états-uniens et Franco-ontariens ne s'en porteront que mieux.