Ou, du moins, une partie croissante de leur argent va aux dépenses militaires...
À la une du Devoir, on fait état de «pressions» qui monteraient pour maintenir les troupes canadiennes en Afghanistan au-delà de la date annoncée de leur retrait en 2011.
On sait aussi que le chef libéral, Michael Ignatieff - lequel, lorsqu'il vivait au États-Unis, avait appuyé l'invasion américaine de l'Irak en 2003 -, a sommé récemment le gouvernement fédéral de ne pas «abandonner» les Afghans...
Et ce matin encore, deux sénateurs, Pamela Wallin et Roméo Dallaire, exhortent Ottawa de poursuivre ses «activités de sécurité» en Afghanistan.
Bref, serait-on en train de «préparer» l'opinion canadienne à un prolongement possible de la «mission» militaire sur ce coin de la planète?
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Tenez. Tout cela me fait penser à une nouvelle récente assez majeure merci, mais dont on on très, très peu parlée.
Soit le rapport de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (SIPRI) montrant que les hausses continuelles du budget du ministère fédéral de la Défense ont fait entrer le Canada cette année dans la courte liste des 15 puissances militaires du monde puisque le Canada est maintenant au 13e rang. (Rapporté dans Le Devoir, le 4 juin dernier)
De 2000 à 2009, cette augmentation fut de 49%. Rien de moins. Budget de la Défense canadienne en 2009: 19,2 milliards de dollars. Rien de moins.
Et pour la planète, toujours selon le SIPRI et tel que repris par Le Devoir, en 2009, 1 530 milliards de dollars allèrent en dépenses militaires! Dont 661 milliards de dollars par les États-Unis, 100 milliards par la Chine et 64 milliards par la France...
Et Le Devoir de conclure son article avec cette phrase fort lourde de sens: «Le SIPRI note dans son rapport que la récession n'a eu aucun effet sur les dépenses militaires des pays.»
On s'en serait bien douté....
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Le journaliste François Brousseau, quant à lui, résume la «descente aux enfers» des Occidentaux dans ce pays où même les Soviétiques s'étaient embourbés.
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@ Photo: Défense nationale.